google-site-verification: google7d26736b1ef720ed.html

UBERGATE, Macron et le loup dans la bergerie.

 Macron accusé d’avoir confondu son rôle de lobbyiste, avec celui de ministre des finances.

 Je dois reconnaitre que j’ai été choquée, d’entendre un truc pareil.

  C’est à peu pres à cette époque que les téléphones portables incluant internet, faisaient leur apparition.

 C’ était une révolution, personnellement, j’avais entendu un anecdote que j’ai déjà racontée à de multiples reprises, à Berverly Hills, des stars, étant sorties pour faire quelques courses, à l’extérieur des hauts murs, des chômeurs attendaient  que les stars en question, les appellent, ou plutôt, les commandent, via une application, pour simplement  aller décharger, le coffre de la voiture….

 Donc, pour une demi heure de job, en gros…, et encore, je suis optimiste.

 En somme, déjà, l’ubérisation, pointait son nez, et on voyait là, par cette simple anecdote, à quel point, rien, absolument rien, dans le droit du travail,  n’était prévu, pour protéger ceux qui dans la mouise du chômage et de la précarité, seraient susceptibles, de les protéger socialement.

 Qu’on ne se méprenne pas, je n’ai rien contre le fait que des gens riches et célèbres embauchent, ainsi, sous couvert de cette application. Il est d’ailleurs tout à fait probable, qu’à cette époque, ils n’aient pas vu, ou était le péril…

 Moi qui vois souvent clair, plus tôt que beaucoup d’autres, j y ai tout de suite perçu le danger de l’ubérisation, par cette anecdote, et le fait que Macron, à l’époque, ait agi ainsi, sans lui, le voir aussi, me semble,  d’une gravité bien plus grande que ce qu’il prétend.

Il n’était pas ministre de l’économie, d’un parti de droite, que je sache, mais d’un gouvernement socialiste, celui de François Hollande.

 A ce titre, la connotation humaniste des valeurs défendues par François Hollande, président de la République et son gouvernement, autant que faire se pouvait, idéologiquement, en tout cas, eût été précisément,  de percevoir le danger.

 Le souci, n’est pas de cet ordre, il réside dans le fait que des lors qu’une nouvelle technologie apparait, et que cette technologie révolutionne un secteur aussi conséquent que l’économie toute entière,  de façon systématique, le vide juridique alors, autorise n’importe qui, sur le plan entrepreneurial, à en user relativement, à ce que ce vide juridique par définition leur permet…

C’est en ce sens, justement, qu’en tant que ministre du commerce, il avait un devoir de vigie, vis-à-vis de cette entreprise, il a donc failli à sa tâche.

 Ceci, est valable, pour n’importe quelle découverte, appliquée, à n’importe quel secteur de l’économie, je dirai même, « n’importe où dans le monde » .

 Pourquoi, cette affaire n’est pas sorti avant les élections ?

Il se trouve que Macron veut dézinguer le service public, et la cellule d'investigation qui a sorti l'affaire, émane de Radio France, alors, si c'était sorti avant les élections, on aurait pu objectivement, accuser la cellule d'investigation de Radio France, de ne le faire que pour des raisons électoralistes, alors qu'à présent, le sortir maintenant, cette accusation ne peut se faire, c'est finement joué, de la part des journalistes d'investigation, qui sont certains du bienfondé, de leurs recherches comme je les comprends.

Deux jours plus tard, Macron enfonce le clou, et argumente par le fait, qu’il ait créé des emplois, en somme, il est « droit dans  ses bottes en caoutchouc », avec les petite grenouilles sur le côté, le souci c’est que l’eau monte……..

 En effet,  cet argument, pour moi, ne tient pas la route.

Si une demande est là, « commercialement », je veux dire, précisément, c’est le moment, où jamais, pour envisager, de veiller, à proposer une offre, où la loi protège celui qui va y répondre.

 Qu’il ait fallu répondre à cette manne financière était une évidence, commercialement parlant, j’entends, mais le problème était bien plus complexe que cela, puisque les licences, pour avoir le droit, d’exercer en tant que taxi, étaient à l’époque exorbitantes….

 Plutôt que de chercher un véritable compromis, pour satisfaire la profession, alors qu’UBER  n’aurait pas été nécessairement interdit, l’occasion aurait due avoir été saisie, pour précisément trouver un juste équilibre, entre le statut des chauffeurs de taxi, tel qu’il était avant UBER, et l’éléphant, dans un magasin de porcelaine, que fût, l’arrivée, de UBER, dans le milieu, des taxis.

 On dit que gérer, c’est prévoir.

 Le court terme, le moyen terme, et le long terme.

  Macron avait touts les cartes en main (obligatoirement infiniment plus que moi en tout cas), pour parvenir à observer le vrai danger, que représentait UBER, à l’époque.

 Personnellement, je pousse même le bouchon plus loin….

 Je pense, qu’accordant ces autorisations, il savait ce qu’il faisait, les chauffeurs de taxi, à ses yeux, détenaient, je suppose, une forme de monopole, en facilitant, UBER, il instrumentalisait UBER, pour casser le monopole des taxis.

 Ce qui est dramatique, réside dans le fait, que cette histoire, « franco française », d’ordre purement politique, aurait dû se régler en interne, en pratiquant ainsi, « ni vu ni connu, je t’embrouille »….

 A présent, il existe encore, un autre point, qu’il faudrait éclaircir, et déterminer, si Macron, à l’époque, avait des intérêts chez UBER, ou pas.

 On appelle ça, « conflit d’intérêt ».

 Je ne prétends évidemment pas que c’est le cas, mais la question mérite d’être posée.

 Et oui,  qu’est ce qui justifie, le fait qu’il ait été si peu clairvoyant, devant le péril que cette société,  représentait, vis-à-vis des droits du travail… ?

 Il prétend  avoir créé des emplois… Mais en contrepartie, combien de  petites entreprises, y compris, dans les taxis, ont du fermer, à cause de UBER ? Cet argument est simplement, scandaleux.

14 juillet 2022.

 Pour ceux qui referent la version vidéo...

 

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !