https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mercredi-28-septembre-2022-4960065
Au sujet de la situation des femmes, en Iran, aujourd’hui, je partage parfaitement sa position, j’avais pointé il y a plusieurs jours, ce fait, que les hommes étaient à leurs côtés, moi aussi.
Pourquoi, une telle différence, entre l’Afghanistan et l’Iran, sur ce sujet ?
Une des explications, pourrait être qu’en Afghanistan, le degré de scolarisation, soit différent, pour cause d’un lavage de cerveau, par la dureté des principes religieux, et donc, la déscolarisation des filles, en premier lieu, mais aussi, des garçon, quand ce qu’il leur est enseigné.
Des le plus jeune âge, il sont conditionnés, et ecartés de toute forme d’altruisme, au sujet de la dureté des règles, imposées aux femmes.
Je prétends là, que remettre en cause, les principes qui leur sont imposés nécessite un libre arbitre, que précisément, le manque de scolarisation, ainsi qu’un contenu tronqué leur interdisent.
Certes, les femmes, en Afghanistan en sont plus victimes que les hommes, des l’enfance, mais visiblement, les garçons eux aussi, semblent conditionnés, des le départ, contre les femmes.
Il ne faut pas oublier, que le principe même des écoles coraniques, mais aussi, souvent, d’autres écoles confessionnelles, consiste quelquefois, en un lavage de cerveau, en leur faisant ahaner des prières, qui ont pour conséquence, que le cerveau n’est pas en condition pour penser…. Il s’agit d’une forme d’emprise, similaires, aux emprises sectaires.
Dans n’importe quel pays, le moindre progrès, ne peut venir que d’esprits, éclairés, prédisposés à apprendre plus que d’autres, il en a toujours été ainsi, dans n’importe quelle culture, dans l’histoire de l’humanité….
Si aujourd’hui, plus que jamais, les adultes les plus fortunés, plus encore, dans pays arabes, et pour cause, envoient leurs rejetons, faire leurs études, en occident, aux USA ou en Europe, ça n’est pas pour rien, c’est bien parce qu’en leurs seins, dans leurs propres pays, leurs universités sont défaillantes, voir, inexitantes…..
Je ne juge pas, cette posture, qui est une formidable occasion, d’ouvrir l’esprit, et que nous mettons en pratique, nous aussi, avec ERASMUS, au niveau européen….
Mais dans ces pays là, il n’y a qu’un pourcentage absolument infime, d’étudiants qui peuvent, financièrement se le permettre, et pour que sur le plan gouvernemental, on soit assez altruiste, pour se le permettre, il faut accepter l’idée, selon laquelle, la différence et les autres cultures, ou autres façons d’envisager les choses, donc y compris religieuses, soient entendables…..
Ce qui évidemment, n’est pas le cas.
Dans cette hypothèse, nous sommes absolument aux antipodes, de ce qui se passe, en Afghanistan, aujourd’hui.
Combien de génies, j’ai bien dit, de génies, aujourd’hui, partout, dan les pays islamistes les plus durs, les fondamentalistes religieux, ont-ils littéralement assassinés, je dis bien assassinés, comme on écrase un poussin dans l’œuf, en leur interdisant le droit à la scolarisation pour les fillettes, les filles, et les femmes ?
Vous pensez, que je m’éloigne du sujet ?
Certainement pas, bien au contraire…
Car tout est là.
Et si en Afghanistan, les hommes ne sont pas suffisamment, aux côtés de leurs filles, de leurs sœurs, et de leurs femmes, c’est qu’ils ont eux aussi, des le plus jeune âge, vu leurs cerveau broyés, par ce conditionnement idéologique, qui est le fruit, d’un Coran, détourné, je dis bien détourné, puisque le fait, de cacher la peau des filles, et des femmes, ou de leur faire porter le voile, n’est même pas présent, dans le Coran….
Pour ce qui concerne sa position, sur le néo féminisme, et qu’elle les prétend comme étant des alliées, des « pro voiles », je trouve ça injuste…
Je ne suis pas d’accord, avec la position, des féministes de sa génération, sur le voile, parce que ce qu’elles oublient, réside dans le fait qu’une femme qui porte le voile, dans l’idéal, doit s’en défaire, de son propre chef….
Par sa position, elle joue, sans s’en rendre compte, l’instrumentalisation, du phénomène voile.
Moi, je préfère, qu’une femme, ait le droit d’aller et venir, voilée, ou pas, et observer, soit dit en passant, qu’elle veille, à ce qu’il soit le plus coloré possible, ou imprimé, et prendre conscience, au fil du temps, qu’elle gagnerait, à s’en défaire, plus que de ne parler, que de son voile, sans jamais aborder, le fait, que de s’en émanciper, pour elle, n’est pas aussi simple, que madame Badinter, semble de laisser croire.
Parce qu’il est là, le problème, des féministes, de sa génération, il me semble, c’est qu’elles s’érigent, un peu, en pionnières, donc, perçues, comme donneuses de leçons, mais par ce fait, elles ne se soucient guère de savoir, ce que pensent, ces jeunes femmes, sous leurs foulards….
J’aimerai bien, moi, voir des micro trottoirs, où l’on interroge des femmes, sous leurs foulards, pour savoir quelle perception, elles ont de la situation des femmes, en Iran, aujourd’hui, voilà, ce qui serait susceptible, de faire avancer le débats sur le sujet, en France, et qui serait plus utile, que son discours.
Ensuite, le problème des me too, politique…
C’est sur ce point, que personnellement, sa position me choque.
Je ne suis pas en train, de prétendre, que la position de Sandrine Rousseau, ne pose pas problème, parce qu’il en pause.
J’ai toujours eu pour habitude, de ne jamais jeter le bébé avec l’eau du bien, comme on dit….
Et s’il est un problème véritable, en tous points, c’est de reconnaitre la complexité, là, où elle est…
Aujourd’hui, le problème, au sein des partis de gauche, pour être plus précise, au sein de EELV, réside dans le fait que monsieur Bayou, est accusé de comportement de harcèlement, vis-à-vis de son ancienne compagne.
La réserve que j’avais sur cette histoire, résidait dans le fait que j’avais le sentiment, que Sandrine Rousseau, d’une certaine façon, se permettait d’instrumentaliser, une affaire privée, pour la rendre publique.
Perception, qu’en ont beaucoup, je pense, aujourd’hui.
Ors, nous apprenons, là, qu’elle a l’autorisation de l’ex compagne de monsieur Bayou.
Le problème en vérité, est le suivant, et cet argument, celui de Sandrine Rousseau, est recevable.
EELV, revendique, le fait d’être aux côtés des femmes, et contre les violences, qui leurs sont faites, alors, que les faits sont là, et que par leurs comportements, certains ont des postures, qui démontrent l’inverse….
On ne peut pas dire BLEU, et faire ROUGE, dans les faits, c’est pour le coup, aussi simple que cela.
Cette vérité, madame badinter, l’occulte complètement alors, que c’est pourtant, il me semble, assez cohérent.
Son argument, ensuite, réside dans le fait, qu’elle considère, que personne, n’est en droit, de se substituer à la Justice, principe fondamental, dans notre démocratie, et position que je cautionne entièrement.
Comme on dit vulgairement, « sur le papier, ça en jette »., et je n’ai rien à dire, sur ce point.
Sur le terrain, c’est une autre paire de manche.
D’une part, la Justice, croule littéralement, sous les dossiers, au propre comme au figuré, au point qu’une femme qui subit, un viol, et pas du harcèlement, ou une vulgaire baffe, mais un viol, observant que d’une part, son affaire sera traitée, au bout de je ne sais combien d’années, mais qu’en plus, si elle arrive à son terme, son violeurs sera probablement acquitté, ou ne risque pas grand-chose, alors, elle renonce, pour se protéger…
En d’autres termes, considérant le manque de moyen, parce que c’est là principalement, que se trouve le problème, notre justice malgré ses qualités, ne serait absolument pas en mesure, de traiter ces problèmes là, je veux parler des me too, en politique.
Mais ça, elle n’en parle pas !
Et pour tout, dire, je vais mettre les pieds dans le plat…
Est-ce qu’il est déjà rrivé, à madame Badinter, dans son chemin de vie, de subir du harcèlement, dans le cadre de son travail ?
Nul doute, et je suis désolée, d’en arriver là mais aller harceler, l’épouse d’un ministre de la Justice, j’imagine, que dans l’esprit d’un homme, on y réflechit à deux fois.
Alors, oui, dans l’absolu, elle a raison, mais dans les faits, c’est absolument, inapplicable, et elle se garde bien de le préciser.
Depuis quand, dites moi, un procureur de la république, répondrait positivement, à une plaignante, parce qu’elle a reçu, une « vulgaire giffle » ? Depuis quand ?
Pour le harcèlement moral, même topo.
Je ne prétends pas, que les procureurs de la république sont inefficaces, ou sous estiment le problème, je prétends juste, que pour des raisons évidentes de trop plein, c’est juste absolument inenvisageable….
Dernièrement, dans une famille très nombreuse, 1à enfants, le fils ainé a déposé plainte, et pour des raisons similaires, le procureur a considéré, qu’il n’y avait pas maltraitance, simplement, parce que les cas sont si nombreux, qu’il a préféré baisser pavillon…
Une honte….
C’est pour cette raison, que je prétends, qu’il est regrettable de sa part, de nier ce fait, et c’est un vrai problème.
Ensuite, elle s’en prend, au délai, de prescription, et là, je dois avouer, que j’ai eu de la peine pour elle, vraiment….
Je suis abasourdie, et déçue, pour tout dire, par sa méconnaissance, du dossier, relatif aux répercussions psychologiques, qui sont subies par les femmes…
Le fait, qu’elle revendique, le fait que l’imprescribtibilité soit une revendication, qui serait selon elle, déplacée, au seul prétexte, que cette imprescritibilité, n’existe, que pour les crimes, contre l’humanité, est un argument, que je trouve profondément choquant.
Je lui suggère, d’aller revoir, le documentaire, sur l’inceste, qui est passé, sur France 3, et on verra si ces crimes sont dignes ou pas, d’y être comparés….
Cette comparaison, n’a pas lieu d’être d’ailleurs, quand on observe à quel point, un homme qu’il soit père ou pas, est capable de choses aussi abominables.
A ses yeux, donc, c’est le nombre de victimes, qui compterait, bien plus, que les crimes, en eux même.….
Ce débat, n’a pas lieu d’être tenu, sur ce point, je trouve cette comparaison, purement déplacée, et choquante…
Alors, les violeurs, et tueurs d’enfants n’ont qu’à bien se tenir, et leurs vieux jours, sont assurés, sans que justice, ne soit rendue, là, où les victimes, elles, porteront leur fardeaux, leur vie entière.
Alors, que faire ?
Accepter, d’observer, qu’un problème est complexe, sans céder à la tentation de le faire passer pour simple, est un bon début.
Le faire passer pour simple, c’est ce que font les extrêmes droites, toujours, c’est là leur principal fond de commerce.
Pour moi, sur ce sujet, il existe deux solutions complémentaires, l’une de l’autre, chronologiquement.
D’une part, le pli recommandé…..
Je dis bien le pli recommandé, et pas la lettre, parce qu’une lettre recommandée, celui qui la reçoit, peut toujours prétendre, que la lettre était vide….
Si après la lettre recommandée, le comportement ne change pas, réitérer, en précisant, que c’est la seconde lettre recommandée…
Si ensuite rien ne change, alors, il faut passer par la gendarmerie, et déposer une main courante…
Cette procédure, qui semble trop légère, est complètement sous estimée et c’est bien dommage.
En effet, j’ai pris les renseignements, auprès de ma gendarmerie, et une main courante est conservée, et peut être récupérée ensuite, à la demande d’un juge, si jamais une plainte est déposée.
Toujours, garder précieusement, en lieu sur, les récipices des plis recommandés, ça va sans dire, si possible, en dehors du domicile conjugal, s’il s’agit de violences, qu’elles soient psychologiques, ou physiques, au sein du couple.
Si c’est un collègue, que vous tutoyez, dans le cadre du travail, vous pouvez le tutoyer dans la lettre, le fait, de tutuyer quelqu’un, un collègue, par le comportement de proximité qu’il induit, en aucune façon, n’induit un consentement, vers un autre type de relation.
L’accumulation de mains courantes, pour comportement inappropriés, vis-à-vis d’une femme, et plus encore, si plusieurs victimes, ont dénoncé le même homme, comme en étant responsable, pèse plus lourd, face à un juge, par ce que cette accumulation est une base de donnée plus fiable, aux yeux d’un expert psychiatre, par exemple, face à manipulateur, pour parvenir à déchiffrer, un profil toxique, vis-à-vis des femmes.
Il y a encore un point, au sujet de madame Badinter, qu’elle a abordé, et qui est une vérité, quand elle prétend, que certaines femmes, sont elles aussi, toxiques, vis-à-vis des hommes, ce qui est vrai.
J’ai une vision du féminisme assez altruiste, il me semble, pour ne pas tomber dans une forme de caricature, qui voudrait que tout ce qui est femme, c’est bon, et que tout ce qui est masculin est forcement mauvais.
Pour en témoigner, je vous recommande mon livre, que le masculinisme, il coute, moins de 10€, aux éditions Sydney Laurent, et disponible au salon du livre de BONSECOURS après demain, le dimanche 2 octobre 2022, où je serai présente, en tant qu’autrice normande.
https://editions-sydney-laurent.fr/livre/le-masculinisme/
Mon ouvrage sur la toxicité des livres sacrés, sort ces jours ci.
01 octobre 2022.
Bon, voilà autre chose.
https://www.liberation.fr/politique/affaire-bayou-comment-des-militantes-et-des-ex-ont-mis-le-chef-dee-lv-sous-surveillance-20220930_V34QLSZHJ5GJ5K3PHVIGIHRBSE/?utm_medium=Social&xtor=CS7-51-&utm_source=Twitter#Echobox=1664538169-1
Des féministes, BOOOOOOOOOO.... Cherchaient à jouer les justiciaires, à la place de la Justice.
DONT SON EX COMPAGNE.
On comprend mieux, alors, pour quelle raison, elle ne porte pas plainte, et pour cause.
Certains hommes, vont trouver ça degueulasse, d'aller ainsi fliquer le mari, le compagnon d'une copine, ha, c'est sûr, c'est pas tres réglo tout ça...
Si nous les femmes, commençons à zieuter, si eventuellement, notre mec, notre compagnon, ou notre mari, s'est rencardé, pour savoir, à qui on a parlé, à tel moment de la journée, ou à tel autre, et bien, on n'en a pas fini...
Je vous préviens, les mecs, le premier que je croise, et qui pianote sur son portable, quand je franchis la porte, allez hop, ma main dans la tronche, et on va bien voir lequel osera le faire, ou pas....
Ce matin, là, il parait que les mecs s'offusquent, dites donc, et bien merde, alors, incroyable...
En somme, je dirai, en quelque sorte "balle au centre"....
Soit Bayou porte plainte pour harcelement organisé (ho, oui, une petite récréation, qu'on rifgole un peu) soit pas, et on passe à autre chose.
Mais le coup de l'avocate, qui doit défendre un client, qui n'est accusé de rien, je dois dire que c'est assez savoureux, en effet...
Allez, des que quelqu'un vous emmerde, de façon un peu trop pressante, faite comme je vous dis, un pli recommandé, c'est bon pour les PTT, et ensuite, je vous jure qu'on y voit plus clair, et ça demeure pour les mecs, tout aussi valable, je précise, avec de potentielles emmerdeuses, parce que comme dit Elisabeth, "ça existe aussi".