Les combattants de daesh, sont ils en droit, d’être perçus comme des martyres ?
Hier on pouvait voir sur France 2, un reportage sur les femmes violées dans les prisons de bachar el assad.
L’une d’elles, racontant son chemin de croix, expliquât que l’hémorragie qu’elle avait fait, après avoir été violée, était noir, alors, qe le sang versé par les martyres, était rouge.
La perception que l’on a des atrocités que notre corps subit, lors d’actes aussi atroces, est toujours teintée de symbolique, qui elles même reflètent la traduction de la culture, dans laquelle on ait été baignée dans notre religion, qui elle-même n’est qu’une partie de notre culture, m^me si c'est la religion qui ait été à la base de la culture, et pas l'inverse.
Dans une ville d’Allemagne, un organisateur d’une exposition, a exposé une œuvre, qui tendrait à signifier, que les « pseudo soldats » de daesh, pourrait être considérés comme tel.
Certains, chez les fondamentalistes religieux, aujourd'hui, helas, considerent, que cette vision, est recevable, ce que je conteste, helas...
La notion même de martyre, pour moi, est une notion exécrable, que je déteste au plus haut point, quelque soit le « martyre », dont il est question, y compris, dans la religion qui est la mienne, mais je m’en explique.
Brassens, que je citais encore, ce matin, dans un de mes articles, au sujet de Jean Michel Cadadec et Notre dame des Landes, avait écrit une chanson qui disait, « mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente ».
Pour moi, il n’existe aucune cause qui mérite, que l’on donne sa vie.
Comment vous dites ? Je choque.
Soit, j’assume, JE CHOQUE.
Prétendre qu’il serait recevable de mourir pour des idées, ou pour une idée, ou je dirai un idéal, tendrait à signifier que la Vie, en elle-même, n’a qu’un piètre prix.
Il n’y a guère que ceux qui n’ont pas connu la mort intérieure, ou la véritable dissociation du corps et de l’âme, suite à une agression sexuelle, ou toute autre forme de souffrance, aussi profonde que continue, qui osent revendiquer, cette idée, que la Vie n’a que peu de prix, qu’on puisse la brader, et la donner pour défendre une cause….
Intellectuellement, de toute façon, on ne peut glorifier, le fait d’observer que quiconque ait donné sa vie pour une cause, et parallèlement, revendiquer le fait, que la Vie, serait sacrée, comme moi et bien d’autres, le prétendent, quand nous défendons mordicus, l’abolition de la peine de mort.
