Quand le petit livre bleu detrône le petit livre rouge.
Symboles, vous avez bien dit symboles.
"Symbales", peut être ?
Il est des livres de toute sortes,
Pléthore, diraient certains, généralement adeptes non pas de la libre pensée, mais du libre obéir.
"Libre obéir", c'est amusant, tiens.
Quel antagonisme, puisque la notion même de Liberté
s'amourache plus volontier de la désobeissance.
Aussi est ce particulièrement interpellant,
de réaliser que certains adoptent un mode de vie consumériste,
comme une chaussure bas de gamme,
sans même s'appercevoir, non pas qu'elles vous font mal au pied,
Mais que comme un chancre, elles vous mènent,
pas vous uniquement, mais votre descendance, direct à l'abattoir.
Je vous épargnerai les références histoiriques auxquelles je pense, quand je parle d'abattoir.
Ainsi, au siècle dernier, Karl Marx, avait eu cette ambition d'apporter à l'Humanité,
une solution politique, qui aurait changé la face du monde,
Rarement les "travaux pratiques", transformés en travaux forcés,
eussent été aussi catastrophiques, et je dirai même mortiphères.
Offrant, aux dictateurs jusqu'au aujourd'hui, avec la Corée du Nord, et plusieurs autres,
Un modèle que certains avaient préféré suivre, sous couvert d'athéisme,
En oubliant que sous le modèle "égalitaire",
"Rien ne depasse !".
Et c'est bien là, le drame.
Car "dépasser", en dehors des lignes d'écriture,
quand on apprends à écrire, n'existe il pas sous d'autres formes...?
On depasse le maître,
on depasse un objectif qu'on s'était fixé,
un objectif qu'on croyait être le sien contre toute attente.
On se surpasse, on repasse, et puis on trépasse,
le plus tard possible, si vous n'y voyez aucun inconvénient,
j'ai encore des trucs à faire !
L'être humain, s'il a besoin d'être guidé, ne saurait l'être qu'en mettant à profit individuellement,
ses capacités personnelles à s'instruire, se cultiver, apprendre, et surtout s'imprégner,
de sa curiosité, qui doit être cultivée, comme une fleur rare,
s'enrichissantant des différences d'un point à un autre du glôbe terrestre,
parce que c'est ainsi qu'on apprend la tolérance, la solidarité, la mobilisation,
et quelquefois, quand les puissants ne nous laissent pas le choix, la révolte.
Nous vivons des temps troubles, c'est vrai,
où par le biais de l'hypercommunication, d'un point à l'autre de la planète,
les souffrances des uns, nous parviennent par la grande porte d'internet,
et par voie de conséquence, le plus souvent, les médias.
Cette grande porte s'est ouverte progressivement,
mettant en évidence, des lacunes juridiques sur le plan international, qui par le monde,
permettent aux esprits les plus pervers, de nous nuire.
Cette législation tend à s'adapter.
Je dis "nous, Humanité".
On y revient.
Est ce que les humains, aujourd'hui, sont plus violents, qu'ils ne l'étaient jadis ?
Moi, je ne le pense pas...
Mais la porte grande ouverte, aux bons vents comme aux mauvais,
nous permet simplement, d'en être plus informés qu'auparavent.
Certes, certains choisissent de ne pas avoir internet, et ne regardent que des émissions,
et les nouvelles qui les confortent dans leur étroitesse d'esprit,
qui se satisfont des oeillères que certains se chargent bien de leur maintenir en place.
C'est le cas des nationalismes, qu'on voit, en Europe, notamment.
Mais la porte grande ouverte, peut fournir aussi l'occasion comme le font certains, dont je fais partie,
d'être tenus informés de sujets qui nous sont chers, et qui sont conformes à nos convictions.
Je suis dyslexique, je l'admets, promis, je ne l'ai pas fait exprès.
Dix lexiques,
pour tenter de sauver la planète,
ça fait un peu court, pour une femme d'age mûr comme moi.
Mais sur la symbolique,
je me sens interpellée, je dois le reconnaitre, par ce coup d'oeil prosodique,
alors que l'un de mes centres d'intérêt,
repose dans ma relations aux arbres et aux forêts.
Je pourrai vous dire que je lis dans le petit livre bleu de Nicolas Hulot,
comme dans le marc de café,
juste pour saluer nos amis brésiliens, qui ont tant de mal,
avec la corruption de leurs politiques, à sauver la forêt amazonienne.
Bleu comme la mer,
"emprunte" de sagesse,
Comme on emprunte la Terre qu'on cultive à nos enfants et petits enfants.
Moi, personnellement, quand j'emprunte un truc à quelqu'un,
j'ai pour ambition toujours, d'en prendre grand soin.
Je ne veux pas que les enfants de mes enfants,
n'aient plus comme seule opportunité, que de "faire avec",
les atrocités que nos générations ont commises.
Je sais, certains me diront, "mais nous n'y sommes pour rien".
"La belle affaire".
C'est vrai, en partie, il faut le reconnaitre.
mais.
"Qui ne dit mot, consent".
Mais aujourd'hui, près de la grande porte ouverte
à tous les vents, dont plus qu'on ne croit, sont fort favorables et bénéfiques,
se trouvent des fenêtres par lesquelles, peuvent entrer la connaissance,
l'ouverture aux autres, la curiosité, la rêverie, et les utopies.
Très important, les utopies,
parce que ce sont elles, qui recèlent le plus souvent,
les solutions véritables, puisqu'elles impliquent,
le processus de créativité, et d'inventivité.
Je ne veux pas que les graines que j'ai semées,
et qui doivent devenir des plantes, qui elles même,
fleuriront et donneront des graines, périssent avant même d'avoir germé.
Je suis une "maître oseuse", ne l'oubliez pas !
BLEU, BLANC, ROUGE.
Et son petit livre bleu, j'y crois moi, dûr comme "faire".