Les réjouissances commençaient à 15h30.
J’ai du arriver vers 15h.
Lui, était là, pour accueillir, les croyants, qui venaient assister à sa première messe.
Son aube était violette, et noire, avec le petit chapeau (je ne connais pas comment on l’appelle ) noire, avec un passepoil Violet.
Comme vous pouvez le voir, je ne vous épargne, aucun détail.
La cathédrale magnifique, toute blanche, rayonnait, sous le soleil.
Je suis allée lui dire bonjour, et on a échangé juste quelques mots.
Une fois entrée à l’intérieur, on aurait une ruche, avec un brbruissement très important.
L’ambiance était plutôt bon enfant.
La moyenne d’age, était, je dirai pudiquement, « vénérable ».
Toutes les places semblaient prises.
Des bénévoles, d’ ordre de Maltes, avec un dossard blanc, aiguillaient les gens, et fermaient le fond, ou plus précisément l’accès….
J’osais un e éventuelle requête….
« Est ce que vous pensez que je peux trouver une place ? ».
On me proposait, aimablement, de tenter la chance…
« Vous allez bien voir, vous allez chercher, et puis revenir vers nous, comme tout le monde ».
Bon, le sourire était engageant, alors je tentais ma chance.
Quand même, ils exagéraient.
Au bout de 6 ou 7 ieme rang, je trouvais mon bonheur, et je dus déranger, « non sans plaisir », je dois l’avouer, environ 8 personnes, aussi blanches de cheveux, que vénérables, qui saisissaient l’occasion, de sourire un peu…..
Il est vrai que ma légendaire silhouette longiligne, ne me laisse jamais d’autre opportunité, que d’en sourire.
Chacun s’adapte du mieux qu’il peut, aux contraintes de sa silhouette, et je dois dire que je suis toujours bien aisé, d’avoir le sens de l’humour, aussi bien tourné que mon tour de taille.
Une fois installée, pire qu’une gamine, je levais les yeux au ciel, pour observer comment le soleil de l’après midi, passait au travers des fenêtres, et des vitraux, laissant paraitre de grandes pages, beiges clair, et des moirures multicolores, au travers des vitraux .
Un petit garçon, avec sa maman, devant moi, commençait à s’endormir, avec son doudou, emberlificoté, autour de sa main, le pouce, ainsi emmitouflé dans sa bouche.
En tout cas, moi, j’étais seule, c’est vrai, mais les cathos, peroxydés, qu’est ce que ça papote…
Je ne sais pas si c’est comme ça dans une mosquée, ou dans un temple, mais…
Oui, en fait, c’est vrai, il suffit juste que je me tuyaute, pour aller vérifier, suis-je bête.
Une mamy, d’un seul coup, eut envie de faire pipi…..
Une rambarde, sur ma droite, nous empêchait, de passer.
Qu’à cela ne tienne, elle franchit, l’Anapurna, sans trop de difficulté, les vents étaient relativement favorables, on n’annonçait pas encore de tempêtes, sur le coup de 15h, on la récupérât, de l’autre côté, ses bas bleu marine (ne voyez là aucune allusion politique, je vous prie), même pas filés !
Que n’eût elle pas porté une couche « CONFIANCE », c’est bien rare s’il ne se serait pas trouvé un cantique, pour que ça colle.
Non, je ne parle pas du fond de son pantalon, mais de la correspondance entre la marque de sa couche, et d’un éventuel cantique.
Bon, enfin, soyons clairs…..
Une petite mamie, derrière, m’observait, elle aussi….
Puis je n’y tins plus, je commençais à photographier.
Je vais ouvrir une page FB, dans les albums, pour poser uniquement les photos de cette journée mémorable.
Je remarquais à mon grand désespoir, que les chaises étaient fixées, les unes aux autres, selon une baguette, qui faisait toute la longueur de la rangée, je qui me pénât quelque peu…
Effectivement, je pensais à Gilbert Bécaud, à l’Olympia, et faire une sorte de remarque, de ses chaises cassées, sur le scène, eut été plutôt à mon goût, pour manifester ma Joie, qui était immense….
Moi, provocatrice…
Mais enfin, vous n’y pensez pas.
Songez, figurez vous, qu’il se trouve dans le répertoire de la chanson française, de quoi plus qu’amplement soutenir les valeurs les plus pures, et les plus nobles, qui n’aient jamais été soutenues, par la religion, et plus particulièrement, la religion catholique….
Je ne vais pas me lancer, dans une énumération, soyez sans crainte, car la liste serait bien trop longue…
Mais si vous prenez, « l’indifférence », de Gilbert Bécaud, puisque j’en parle…. Ou « voir un mai pleurer », de Jacques Brel, pour ne citer qu’eux.
A moins, plus dans l’actualité, du pape François, que ça ne soit plutôt « Résiste », actuellement, en spectacle à Paris, qui ne soit plutôt de mise.
Quoi qu’il en soit, le moment tant attendu, arrivât.
Je précise qu’il y avait aussi, des écrans télé, assez grands d’installés, pour que ceux, du fond, dont je fiais partie, puisse voir, « le Devant de la Cène »…. Hum.
Les choristes, enfants de chœurs, différents prélats, dont je ne connais pas le rang, pour être franche, suivis par les prêtres du diocèse, ainsi que d’autres évêques, constituaient la procession, très impressionnante, je dois dire.
Je précise que j’ai parfaitement remarqué, qu’il se trouvait, dans la procession, parmi les enfants de chœur, certains enfants trisomiques, j’ai trouvé ça tout à fait bien.
Je ne suis dit, « tiens, je vais apercevoir Marcel »…
Marcel, c’est notre curé. Oui, il est noir, je sais, personne n’est parfait… Et le pire,c’est que je soupçonne, comme si ça ne suffisait pas, qu’il soit d’origine africaine, c’est vous dire, où en est l’Eglise Catholique, aujourd’hui.
Moi, je suis bien blanche, et je vous jure, je ne l’ai pas fait exprès, vraiment. Promis, je ne recommencerai pas !
Et en plus, tenez vous bien, certains pourraient même rajouter, « française de souche », si cette appellation, n’était plutôt déconseillée, par les temps qui courent.
Enfin, bref, je l’aperçois, mais le petit futé était bien renseigné, ou je me trouvais, il me fit coucou…
Je dois dire que de me trouver ainsi, parmi une assemblée aussi nombreuse, était vraiment impressionnant.
Puis la procession terminée, la messe put commencer.
Ou je me trouvais, je n’étais bien positionnée, pour voir,vraiment bien, les écrans. Mais nous étions, là, et le son nous rendait le plus important.
Ainsi, on nous racontât l’enfance de Dominique, notre Évêque, qui est né, dans le quartier, beau voisine….
Je troue a langue française, assez curieuse, d’un seul coup.
Pourquoi, le quartier, n’est il pas appelé, « bon voisine», ou « belle voisine ».
C’eût été un clin d’œil amusant, à Renan Luce….
A moins que d’avoir mis l’adjectif, au masculin, et le nom au féminin, n’eut été une sacré clin d’œil, au transsexuels, et aux combat, pour que les homosexuels, ne soient plus discriminés, au sein de la communauté des croyants…
Quand même, comme le hasard, fait bien les choses, « sacré François, tu m’étonnera toujours »….
Ha, mais y’a pas à dire, hein, « tous les moyens sont bons », moi je vous le dis…
Dek ja un Dominique….. aors, que la religieuse, qui chantait, quand j’était petite, et qui avait une vois d'Ange,s’appelait comme ça…..
Et puis Dominique nique nique nique……
Décidément, je ne sais pas vous, mais quand m^me, il se passe des trucs, là, non ?
Mais attendez, « la cerise, sur le pièce montée des grands jours ».
On nous raconte son enfance, dans ce fameux quartier, que je n’ose à présent prononcer, sans avoir, préalablement, fait, mon signe de Croix….
Et là, que ne nous avoue ton,pas ?
Bon, qu’il aimait jouer au foot, OK, ça c’est noté, c’est pour Platini, « t’inquiète, Dominique, j’y viens ».
Et là, mesdames et messieurs, qu’est ce que j’apprends….
Qu’il adorait, les sucre d’orges, à la pomme…
Alors, bien sûr, « croquer la pomme », je ne vus renvoie pas aux saintes icônes, du jardin, d’Éden, etc…..
Et quand je vous dis, qu’il y a du « Resiste », dans tout ça….
D’un seul coup, je pense à la chanson de Gainbourg.
« Annie aime les sucettes, les sucettes, à l’anis »…..
Bon, certains diront que j’ai l’Esprit mal tourné, et bien ça n’est vraiment pas gentil, de dire ça, moi, je pense qu’il ne faut pas me chercher, non plus.
Samedi 17 octobre 2015.
Oui, je sais, certains doivent attendre la suite, mais je n'avais pas trouvé le temps.
Tout au long de la messe, nous a vons eu droit,au grand orgue de la cathédrale, avec en plus, la trompette, jadore ça.
Malheureusement, pour chanter, pendant les couplets, l'écoute naturelle, rendait, le chant de la chorale, difficilement suivable, aussi les refrains, tombaient par contre, de façon assez puissente, quand au volume, pour que tout le monde puisse chanter.
J'ai retrouvé avec Plaisir le Notre père, c'est mon préféré, et j'fgnorais completement (je l'ai lu, sur la feuille), que c'était celui, de Rismkuy Korsakov'.
Je vous donne le lien.
Après la communion, je suis sortie et à l'extérieur, et les scouts de France avaient préparé un goûter j'ai eu l'occasion de discuter un peu, avec certains.
Je leur ai demandé s'il arrivait que des jeunes, ou que des familles, d'autres religions, notamment, demandent à s'inscrire, mais ils m'ont répondu qu'ils n'en avaient jamais entendu parler.
Ca ne signifie pas que ça ne se produit pas, mais uniquement, que eux, n'en ont pas entendu parler, ce qui est différent.