Le jeune sous l’angle spirituel, ou religieux.
J’ai déjà eu l’occasion de parler, de cette pratique, à plusieurs reprises.
A l’heure, où la faim dans le monde, sous l’éclairage du phénomène migrant, devient de plus en plus préoccupant, en occident, ce dernier, est pratiqué, pour diverses raisons.
J’ai déjà parlé du jeune thérapeutique, c’est ici :
Pour ma part, j’ai toujours été particulièrement méfiante, vis-à-vis du jeune, en ce qui concerne, notamment, le fait qu’il soit prescrit dans un contexte religieux.
J’émets les mêmes réserves, en ce qui concerne, les interdictions, ou recommandations, d’ordre alimentaire, y compris, le mode d’abattage, des animaux destinés à la consommation.
Ce qui m’interpelle, n’est rien de moins, que de déplorer le sacré paradoxe, qui consiste à voir les religieux, soit prendre le pouvoir, soit, vouloir peser, le plus lourd possible, en politique, au point, de se confondre véritablement, avec ce dernier…..
S’il veulent le pouvoir, qu’ils tentent déjà dans un processus démocratique, d’encourager, l’agriculture, pour que les populations, puissent se nourrir….
Ceci est une boutade, je précise, je sais fort bien que certaines religions ont toujours eu cette sagesse, là, alors, que l’Islam, jusqu’à preuve du contraire, n’a jamais été capable, de parler agriculture, ce qui est bien la preuve qu’on est bien loin d’un contexte de bienveillance…..
Je n’ai pas , moi, à détailler, les raisons, profonde, qui ont pu généré, le désir, de chaque religion, d’avoir recours au jeune…. Ça n’est pas mon travail, et surtout, pas mon désir.
Je connais une femme, Rika Zaraï, pour ne pas la nommer, qui avait prétendu, elle, que le fait, que chaque religion du livre ait préconisé le jeune, était bel et bien une indication, du fait, que ce soit, quelque chose, de bon, et de salutaire….
Loin de moi, le désir, de remettre en cause, sa bonne volonté, qui était réelle.
Mais c’est précisement, par cet argument, que moi, je m’en éloignerai, toujours.
Je reconnais, qu’un jeune, d’une journée, une fois par semaine, par exemple, ne peut pas faire de mal, si l’on est dans un contexte psychologique sa satisfaisant.
Je reconnais, que le jeune, doit faire l’objet d’études, sur le plan clinique, fce à certaines pathologies, pour moi, c’est véritablement, une évidence. Les travaux qui ont été faits en Russie, sur ce point, sont tout à fait interpellant, et si j’ai déjà donné des pistes de recherches, j’en donnerai d’autres…
Mais hier, nous avons eu un autre éclairage, interpellant, relativement, à des stages de « jeune et randonnée ».
Une fois le stage fait, et les analyses faites, le médecin, qui lui n’était ni pour ni contre, n’a absolument pas été convaincu.
En fait, l’image que j’a moi, du jeune, de façon générale, relativement à sa prescription religieuse, et donc, spirituelle, était plutôt d’imaginer, que les raisons ancestrales, auraient été de expérimenter, dans son propre corps, le sentiment de faim, et d’ainsi, mieux comprendre, ce que la faim, peut être source de souffrance vis-à-vis d’autrui….
En somme, une forme d’altruisme religieux, qui aurait été ainsi programmé, par les religieux, qui en auraient fait, de cette façon, un rite, « utile ».
Oui, je sais, je suis une grande naïve, ce qui me fait sourire ce matin, c’est que j’ai la quasi certitude, que les religieux, eux m^me, ont très probablement, une explication, toute autre, que la mienne.
En fait, cette idée, venant de moi, n’a jamais servi à autre chose, qu’à chercher à comprendre, et pour dire vrai, « j’ai pas trouvé mieux » .
En fait, ce qui me fait rire, ce matin, c’est que sous éclairage, du repartage, hier, et selon les constatations, du médecin, regardant les analyses, au bout d’une semaine, le sentiment, que j’ai à présent, et qui ne fait, que conforter celui, que j’avais déjà, quand j’ai vu, le reportage sur le jeune thérapeutique, en Russie, c’est que le coté psychologique, est infiniment plus important, que le côté physiologique…..
Ainsi, quand on fait un jeune d’une semaine, en groupe, comme dans les stages, de « jeune et randonnée », on choisit, de le faire, au départ, parce qu’on pense qu’on en a besoin.
Le véritable effet du séjour, est bien plus, le fait, de changer, d’espace, de contexte social, et d’activité, que le jeune en lui même…..
Alors, je repense à mon idée de départ, au sujet du fait, que les religions auraient imposé le jeune, pour l’expérimenter dans son corps, et donc, être mieux à même de comprendre la sensation de faim, « par altruisme »….
Et le croisant, avec le contexte psychologique, je réalise, à quel point,sous l’angle religieux, imposé, qui plus est, c’est d’une remarquable connerie, et intellectuellement, parfaitement indéfendable.
Je m’explique…..
Imaginez, que vous avez envie, d’expérimenter, le jeune ? vous là, qui me lisez.
Selon votre histoire personnelle, la place, qu’a pris, la cuisine, dans votre vie, le plaisir, que vous ayez trouvé, ou pas, à cuisiner.
Selon, qu’un souci, d’ordre psychologique, vous ayez, eu dans votre vie, comme réflexe, de manger plus, de façon inconsciente, ou de manger moins, « c’est selon », comme on dit.
Selon, que vous avez été rond (ronde), selon, que cette situation, ait été générée, par tel fait, ou pas,selon qu’on vous l’ait reproché, ou pas, selon, le fait, que vous ayez réussi à maigrir, ou pas, de façon, pérenne, ou pas, et que donc, vous décidiez, de faire ce jeune, la façon appréhender psychologiquement, la période de jeune, sera diamétralement, différente……
Ce que je cherche à mettre évidence, n’est rien de moins, que le fait, que le jeune, ne peut être salutaire, que dans la mesure, où le contexte psychologique, est favorable, et qu’il a été validé, par un médecin, en amont…..
J’ai vu ce reportage, sur « jeune et randonnée »….
Et si je me dis que pour certains, c’est bien, bon, ok… Chacun s’impose les tortures qui l’arrange, soyons clairs…..
Excusez moi, je crois que c’est mon estomac vide, ce matin, qui aiguise mon sens de l’humour, mais je dois dire que voyant ce reportage, hier, (mon ventre n’était pas vide), et les voyant boire, ce truc infecte, j’ai pu faire autrement que de rigoler, je me suis dit « putain, si c’est pas bon, ne buvez pas pas ! Mais quels cons !).
Je veux dire par là, qu’il ne fut pas me demander de militer, contre la faim, dans le monde, et m’imposer, de parler du jeune, comme ça, sans en attendre, autre chose, qu’une cris de fou rire….
Car enfin, si vous avez d’un jeune, soyons, clairs….. SOYEZ PAUVRES…. Et puis voilà, comme ça, au moins, es choses sont claires….
Ce qui je crois a enfoncé le clou, c’est le montant du stage, alors, là, je dois dire qu’on touchait le summum.
Certes, je n’irai die que ces personnes, sont des escrocs, ça n’est pas ça, mon propos….
Sur le côté detox, par contre, je pense que le médecin à tort.
L’appareil g digestif, a tout à gagne, d’être quelquefois, mis au repos, pour une forme de nettoyage mais comme il le dit si bien, 24h, suffit largement, et c’est aussi mon point de vue.
Je ne dis pas que le jeune, sur le plan thérapeutique, sot nul, ça n’est pas ça, mon propos, bien au contraire.
Je dis juste que le contexte psychologique, pèse infiniment plus lourd, qu’on ne le soupçonne, ça, pour moi, c’est une évidence.
Ce contexte psychologique, est de toute façon parfaitement connu, relativement aux troubles de l’alimentation, anorexie, et boulimie.
En fait, ce qui moi, m’irrite, à la base, c’est que je soupçonne, que certaines personnes, en pratiquant ces stages, ne fassent qu’occulter, d’autres problèmes, qu’il refusent de regarder en face.
De façon générale, il existe des phénomènes de mode, relativement, à l’alimentation….
On constate certaines choses, certains faits, sur son corps, certains troubles, et beaucoup prêchent, pour des méthodes miracles, le jeune en fait partie….
Je serai curieuse de savoir, considérant le fait que le certificat médical, ne soit même pas demandé, comment les responsables, du stage, réagiraient, si un postulant, est extrêmement maigre….. Ou bien qu’il soit, au contraire, atteint de surcharge pondérale…..
Comment ils réagissent, si, le postulant, ne vas vraiment pas bien psychologiquement….. Son argument, pouvant être qu’il vaut tester. Bon, et puis après ?
Je veux dire, que pour moi, « c’est bien léger », je suis désolée, « c’est bien léger ».
Sinon, sur la pratique du jeune, sur le plan thérapeutique, compte tenu des expérimentations qui ont été faites en Russie, sur le sujet, je pense qu’il faut vraiment fouiller, sur ce point, car il semble bien que le jeune, dans un contexte particulier, et encadré, soit source de certaines guérisons, qu’on n’aurait pas soupçonnées, auparavant.