Par Françoise Niel Aubin | Le 25/01/2017 | Culture et politique.
https://jean-jaures.org/blog/la-culture-avenir-du-socialisme
Une fois n'est pas coutume, moi qui par essence, suis optimisme, vois toujour le verre à moitié plein, pour une fois, et par pure necessité, je vais le voir à moitié vide.
Mais je m'en explique.
Il me semble que la culture est perçue, par tout à chacun, quelque soit la couleur politique, comme une chose absolument normale, logique, et je dirai même, parfaitement naturelle.
En soit, je considère celà, comme quelque chose de rassurant, on se souvient qu'on pleure, qu'on rit, qu'on aime être ému, qu'on aime danser, car c'est ça, avant tout, pour moi, la Culture, c'est ce qui émane de l'expression d'un être humain, ou d'un groupe, par son expression, et donc, par ses sens.
C'est en ce sens, que j'accorde une telle importance, à ce qu'on appelle la Culture populaire, et bien loin, de toute considération d'ordre politique, ou "culturelle", au sens "intellectualisée".
J'ai apprecié le fait, qu'il soit précisé, que la culture existe effectivement, selon des prismes, reltivement distincts, et qu'il n'est pas si facile, de les faire cohabiter, ou les faire se croiser.
Je ne suis pas d'accord, pour ce qui est dit, reltivement, au fait qu'une culture, dite populaire, serait necessairement, synonyme de repli sur soi.
J'estime qu'il n'existe aucune règle particulière, qui regisse une relation de cause à effet, entre le fait qu'une culture soit populaire, ou pas, et le fait qu'elle implique une conscience du collectif, ou qu'elle le fasse de façon moindre.
Que le fait culturel, soit indissociable, des valeurs du socialisme, pour moi, est une évidence.
La raison, en est que la culture par definition, même si pour certains, le chemin serait plus long que pour d'autre, au sens large, set de medium, pour aller à la rencontre de l'Autre.
Elle invite ainsi, de façon ludique, et detournée, à l'insu de l'individu, quelquefois, à s'ouvrir aux autres, et donc, fatalement, à leurs differences.
En ce sens, elle constitue le meilleur apprentissage de la Tolérance. Ces derniers jours, j'étais tombée sur un article, mais j que je n'ai pas trouvé le temps de lire, pour tout dire, qui expliquait, et bien au delà, de trump aux USA que même ici, en France, il semblerait que bien peu d'artistes, choisissent de soutenir, même la droite.
Quand au Front National, n'en parlons pas.
Je tiens pas ces propos, dans une intention d'entretenir des discordes, je ne fais que constater, et surtout, pointer du doigt qu'il ne me semble pas superflu, de s'interroger, sur le pourquoi.
C'est en ce sens, et uniquement, en ce sens, que mon propos, doit être considéré.
Bien au delà du duel qui va se tenir, dimanche, pour les primaires de la gauche, et même des presiddentielles, je trouverai assez interpellant, d'observer en quoi, telle ville, ou telle autre, selon sa couleur politique, accorde de l'importance, au fait qu'il y ait un cinema, digne de ce nom, et quelle sont les manifestations, culturelles, proposées.
Vous aurez remarqué que je suis assez finaude, pour ne pas a voir dit "quel artiste s'y produit"....
Au sujet du bilan de François Hollande, d'autre part, et sans aborder, le côté purement financier, retivement aux subventions, accordées, ou pas, je rappelle juste que par l'intermediaire des rythmes scolaire, l'approche de la culture, vis à des enfants, dans le cadre scolaire, a été largement facilité. Je sais, que c'est insuffisant, et que beaucoup, semblent mecontents, non seulement, des rythmes scolaires, mais aussi, du fait que ces subventions, aient été insuffisantes.
Je serai tentée de rajouter, que "quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la gale".
Si grâce aux rythmes scolaires, et bien au delà, du biendfait apporté par les differentes experiences, vecues, par les élèves, un enfant, qui rentrant chez lui, raconte plus anthousiaste sa journée, et qu'il parvient ainsi, à contaminer ses parents, ou ses frères et soeurs, pour les trainer, au cinema, ou à une expo, dans le village, ou dans la region, je dis que les rythemes colaires, sont voués à bel avenir.
Voilà, à mes yeux, ce qui importe.
Enfin, pour conclure, un aspect que je n'ai pas encore évoqué, et qui réside dans le fait que j'ai moi apporté par 'intermediaire de Thomas Fersen, à France Télévision, mais aussi, bien au delà, et qui a consisté à utiliser les chaines de télévision, pour instruire les téléspectateurs, et je pense que si la situa tion est si valorisante, sur ce plan, en particulier, je suis fière d'y avoir contribué.
30 janvier 2018.
Une piqure de rappel.
Jimmy Behague
1 h ·
Eloge du socialisme.
Mot souvent galvaudé, le socialisme est souvent mal défini ou sa définition est même complètement ignorée.
La définition qui me semble la plus générale et adaptée est celle-ci : idéologie ou système de pensée philosophique et politique considérant le facteur social comme élément essentiel de la structuration d'une société ou d'un Etat.
Ancré à gauche sur l'échiquier politique en général, et français en particulier le socialisme est donc la pensée qui considère que les conditions sociales des groupes ou des individus sont les caractéristiques les plus importantes à prendre en compte lors de la législation et de l'organisation de la société.
Constitué de concepts prééminents comme l'égalité, la solidarité, ou encore la dignité, le socialisme a donc pour ambition de permettre à chacun de bénéficier des mêmes droits, de pouvoir les pratiquer de façon égale, de bénéficier d'une aide d'autrui ou de la société afin que le collectif ne marginalise jamais personne. Les libertés individuelles sont respectées mais encadrées et l'économie sert l'intérêt général.
Une utopie c'est certain. Mais c'est vers cette utopie que la gauche, ou du moins la plus grande part de la gauche décida de tendre.
Malgré des avancées considérables en termes de droit du travail, d'intervention sociale de l'Etat, de régulation des échanges économiques, d'un accès aux services publics et à l'éducation de façon gratuite ou à faible dépense, la gauche a échoué. Elle a échoué à endiguer l'alternance politique car elle n'a pas convaincu des bienfaits de ses réformes mais également a échoué dans les faits à réduire des inégalités que l'économie générait.
Ce drame permet l'occasion de recommencer. Mais en ayant une critique juste des vrais responsables et des vraies causes. Pour ce faire, il ne faudra pas se sentir prisonnier d'un système économique qui doit être recadré, il ne faudra pas avoir peur de faire des sacrifices en vue d'un bien plus grand, de perdre de l'argent pour en gagner ensuite, d'investir à perte dans des secteurs qui n'ont pas pour fonction d'être rentables. D'être économes des efforts demandés aux gens, ou à la nature. En clair de redevenir vraiment socialiste.
C'est cela qui devrait rassembler la gauche. Pas besoin de promesse, de grands discours ou de grands mots, normalement un seul mot simple devrait nous réunir. Une dernière chose, plutôt que de taper sur les "traîtres", d'insulter les "frondeurs" et de continuer une guerre que tout le monde peu concerné par la chose partisane a oubliée, il conviendrait de se rappeler qu'avant on était ami et que des amis se réconcilient. Ce ne sera peut être pas pour ces élections, mais il est désormais urgent de créer des projets locaux afin d'honorer notre responsabilité militantes auprès des citoyens.
Je suis parfaitement d'accord, sur ce point.
pour ceux qui souhaitent suivre, la conversation, c'est ici:
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2142960712683767&id=100009095768000
En ce qui me concerne, je voudrai revenir, sur une phrase qui avait été prononcée, en sont temps, par François Hollande, et qui n'était pas passée, "mon ennemi, c'est la finance".
La lecture, qui avait été faite, alors, résidait dans le fait, qu'il la condamnait, "dans son ensemble"... Ce qui n'était pas le cas.
Je crois, à l'époque, avoir compris, ce qu'il avait dire, c''est à dire qu'il la condamnait, "dans ses exces", mais pas dans le principe...