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"Des liens qui libèrent". Maison d'édition.

Le 12/03/2016

Dans SPIRITUALITÉ.

 Voici leur présentation.

http://www.editionslesliensquiliberent.fr/unepage-presentation-presentation-1-1-0-1.html

http://www.editionslesliensquiliberent.fr/index.php

Chers amis,

  La maison d’édition LLL, Les liens qui libèrent, créée en association avec Actes Sud, se propose d’interroger la question de la crise des liens dans nos sociétés occidentales.


  Depuis la fin du 19 ème siècle avec le darwinisme, la relativité, la physique quantique, la psychanalyse, l’analyse systémique, l’essor de l’épigénétique, mais également la peinture abstraite, le surréalisme…irréductibles à l’idée classique de représentation, les liens sont reconnus constitutifs de toutes expressions de la réalité. Chaque entité ou système se construit, se développe, se diversifie par les interactions qu’il entretient avec son milieu. Que ce soit en biologie (une cellule ou un organisme ne se développe pas isolément), en physique (il n’y a pas de chosification de la matière), en psychologie (un nouveau né meurt si il n’est pas affectivement entouré), en ethnologie (le rôle du don et du contre don dans les sociétés humaines), dans les domaines de l’économie (qui se définit d’abord par l’échange), sociaux (la question de la redistribution ou l’idée qu’une société est davantage que la somme de ses membres), et bien entendu environnementaux ( interdépendance de chaque niveau de réalité).


  Or nos sociétés occidentales sont marquées du sceau de la déliaison : économisation du monde, financiarisation de l’économie, individualisme exacerbé, perpétuation de l’idée de l’homme comme « maître et possesseur de la nature », croyance en l’autodétermination de l’individu, déni du sujet symbolique ou imaginaire, biologisation des comportements, crise de la solidarité sociale, approche fragmentée des savoirs, prégnance du réductionnisme dans les sciences, crise du lien démocratique, marchandisation des relations sociales ou du vivant …


  C’est cette véritable crise de la représentation de nos sociétés que nous nous efforcerons de questionner. Nous publierons dans les domaines de l’économie, la politique, les sciences, la psychologie, la psychanalyse, mais également des documents et parce que l’écrivain est au cœur de toute transformation, des textes littéraires.
Chers amis encore un mot : les moments que nous traversons appellent de l’ambition intellectuelle, de l’échange, de la coopération, de la générosité. Sachez que LLL a besoin de votre soutien pour informer les lecteurs de ce que nous sommes en train de tenter, un pari difficile certes mais plein de promesses en ces temps de mutation.
Merci à tous pour l’attention que vous porterez à notre projet.

Henri Trubert Ex éditeur chez Fayard - Sophie Marinopoulos Psychanalyste-Auteure


Nous tenons à rendre hommage à Bernard Maris qui a donné le nom de la maison d'édition.

 Mon commentaire...

   Moi, je cautionne parfaitement ce qui est dit. Je pense, que d'exister, consiste par essence, à communiquer, ou à défaut, d'avoir pleinement conscience, que nous, en temps qu'être humain, nous n'existons, que par la pleine conscience, du fait, que nous faisons partir d'un tout, qu'on nomme, ou que moi, je nomme Humanité.

   Certes pour certains,  cette conscience va de soi, au point qu'on ne se pose même pas la question....

   Il me semble, moi, que de ne pas se poser la question, ou au moins, de nier le fait, qu'il importe de se la poser, est plutôt une forme de symptôme, symptôme qui est bien connu, en psychiatrie, soit dit en passant....

  Non, il n'est pas necessaire, d'avoir ouvert un jour, un livre de philo, pour se demander alors, si l' on serait considéré comme un foldingue, non, certainement pas....

  Pas plus d'ailleurs, qu'il est necessaire d'être entouré, physiquement, pour que cette conscience existe bel et bien.

 Hier, je regardais une vidéo interpellante, sur  Blanche Gardin, où elle parlait de mysanthopie.

  Je n'aime pas la solitude, moi, parce qu'elle m'est imposée.... Mais je m'en accomode mieux, je dois dire, depuis que je suis guerrie, ça fait donc, bien des années,  parce que le sentiment de solitude, quand il est choisi, permet, un vrai travail de repos, d'introspection, et de reflexion, ainsi qu'en ce qui me concerne, d'écriture.

  La mysanthropie, elle, sous entend le fait, de ne pas aimer les autres...  ça n'est donc pas moi.

   Rechercher la solitude,  quand c'est passager, ne consiste, enfin, en ce qui me concerne, qu'à me reposer d'autrui dans les faits, ce qui ne signifie pas que je m'en repose, dans la pensée, ou dans le sentiment.

  Ne rien faire, pour moi, est un luxe délicieux, où mon esprit, fait son rangement en sifflottant. Il fait son rangement, son planning, m'interroge m'interpelle,  me questionne, se souvient, rerange, remet, en haut de la liste, et puis en bas, et puis raie, et récrit dessus, je souris toute seule alors, en realisant que mon esprit, est aussi bordélique que moi....

 Je m'endors, alors, généralement, pas plus qu'un bon quart d'heure, une vingtaine de minutes.

 J'ai dormi...

    Bon, j'ouvre un oeil,  et puis l'autre, je me cambre, et je m'etire, avec pour seul baromètre pour savoir si la "siestouille" a été efficace, ou pas, ma colonne vertébrale, qui me le dit, alors....

  Tiens, c'est marrant, mais qui a donc, si bien rangé ?

 

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