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Liberté d'expression, et féminisme.

Le 19/02/2016

Dans SOCIÉTÉ.

 Je viens d'apprendre ces jours derniers, qu'Orelsan avait été relaxé de sa plainte.

 C'est ici:http://www.leparisien.fr/musique/le-rappeur-orelsan-relaxe-en-appel-pour-provocation-a-la-violence-18-02-2016-5557495.php

 Moi, j'étais tombée sur un article, relatif à cette plainte, avant que le verdict de  ne tombe.

  Je viens d'aller relire, je ne sais plus si j'en ai parlé à Thomas, pour être franche.

  Je vous livre le copié collé, je ne sais plus d'où j'avais chopé le CC pour le poser dans mon traitement de texte et pouvoir trouver le temps de le lire, dans le train, comme j'ai coutume de faire, de façon générale. Désolée pour l'auteur de l'article.

 Je cite :

C 'était comment de grandir à Caen ?

Déjà, je viens d'Alençon. Je suis arrivé à Caen à l'âge de 16 ans, et j'ai eu l'impression de découvrir une mégalopole (rires). C'est vrai qu'on en fait vite le tour. Mais je me suis installé à Paris il y a seulement trois ou quatre ans.

Et vous viviez en coloc ?

Oui, Gringe était sur mon canapé. J'avais un appart avec plein de potes dedans. Et le trou dans le canapé pour mettre la tasse de thé qu'on voit dans le film, c'est authentique.

Le ton potache et cru, l'autodérision, le ping-pong verbal évoquent Clerks de Kevin Smith, comédie culte des années 1990...

Clerks, à mort ! J'ai d'ailleurs fait un clin d'œil que personne ne verra jamais. Dans Comment c'est loin, la devanture du bar, qui s'appelle L'Embuscade, est écrite dans la police de Clerks. J'aime bien cette culture indépendante américaine. J'adore aussi Frances Ha et les films de Noah Baumbach. Dans le film, mon personnage, c'est un Frances Ha en masculin, un héros lunaire, un peu paumé, qui ne sait pas comment vivre de sa passion. Mais j'ai aussi voulu rendre hommage à des films français comme Les Apprentis ou Marche à l'ombre.

Depuis Sale Pute, instrumentalisé par Ségolène Royal, vous êtes devenu l 'ennemi des associations féministes. Quand, dans le film, vous sortez des phrases comme « une meuf, ça supporte un accouchement, mais pas une vanne », ne craignez-vous pas leurs foudres ?

C'est toujours la même chose. Je raconte l'histoire de mecs entre 20 et 30 ans qui sont paumés. Forcément, ça ne laisse pas beaucoup de place aux personnages féminins, car ils sont toujours entre mecs. Ils ne sont pas bien dans leurs pompes, donc ils ne sont pas à l'aise avec les filles comme avec le boulot. Quand j'avais 22 ans et que je faisais mes premiers albums, je ne comprenais ainsi rien aux femmes.

Héloïse Bouton, ancienne Femen, a accusé Bloqués de « sexisme ordinaire »

Disons qu'on n'est pas parti du bon pied. Du coup, les féministes font gaffe à ce que je fais. Mais c'est notre style d'humour qui veut ça. On incarne des personnages qui sont un peu bêtes et n'ont pas de filtre comme ils sont entre eux. Quand elle dit qu'il y a des blagues sexistes, c'est vrai, mais ce n'est pas représentatif de l'ensemble. Comment discuter face à ce genre de procédé ?

Sur le plan judiciaire , la procédure pour « injure et provocation à la violence à l'égard des femmes » n 'est toujours pas finie…

Oui, j'ai encore un procès. Mais j'essaye de ne pas faire attention à ça. En voyant le film, je me suis d'ailleurs rendu compte qu'on répétait plusieurs fois le mot « pute » (rires). Si vous voulez m'attaquer, vous trouvez forcément quelque chose.

Ce n'est pas agaçant d'être sans cesse scruté ?

Ce qui est le plus agaçant, c'est quand tu veux discuter et que tu ne peux pas. J'ai rencontré dix mille associations. Et même au tribunal, j'ai essayé de dialoguer et de donner mon point de vue. Bien sûr que je suis féministe, car c'est une question de bon sens quand on sait que les femmes n'ont pas le même salaire que les hommes. Mais il y a un truc sur lequel on ne sera jamais d'accord : pour moi, à partir du moment où ça prend une forme artistique, tu peux faire ce que tu veux. Tu peux faire le truc le plus misogyne du monde si c'est une œuvre. C'est comme si on disait qu'American History X est un film raciste, alors que c'est un film avec beaucoup de racisme à l'intérieur, mais que son intention n'est nullement raciste. Le dialogue est donc difficilement possible. Je n'essaye même plus de parler à quelqu'un comme Héloïse Bouton.

Josiane Balasko a adoré le film. La bande du Splendid, c'est une référence pour vous ?

Bien sûr ! J'aime vraiment Michel Blanc, j'avais même pensé à lui pour jouer le patron de l'hôtel. Avoir son aval et celui de Josiane Balasko est important, car ils ont tellement apporté au cinéma français. C'est un peu comme quand j'ai commencé à rapper et qu'Akhenaton m'a dit : « J'aime bien ce que tu fais. » Le titre du film est d'ailleurs un hommage à IAM et à leur « Demain c'est loin ».

Votre vie semble aujourd 'hui bien loin de celle que vous racontez dans le film ou dans vos chansons...

Il y a dix ans de décalage. Aujourd'hui, je passe la plupart de mon temps devant un ordinateur, en train de composer, d'écrire ou de faire du montage. Là par exemple, on a réalisé un clip, mais, comme je voulais aller vite, j'ai fait le montage moi-même. En fait, je ne fais que bosser. Du coup, je vais arrêter avec le thème de la glande… Je compte écrire des chansons d'amour, sur des relations de couple qui se passent mieux !

Votre appartement est donc mieux rangé que dans Comment c 'est loin…

Oui, ça va, j'ai une copine ! (rires) Non, en fait, elle est aussi bordélique que moi, mais, au bout d'un moment, on se motive. Et je tiens à dire que je n'ai jamais chauffé du Lipton au micro-ondes comme dans le film. Je l'ai déjà envisagé mais je ne l'ai pas fait !

Vous suivez l'actualité ?

Le journaliste de Marianne qui était là avant vous voulait que je lui parle de la société et de la jeunesse. Mais il a pété les plombs parce que je n'avais jamais entendu parler d'un certain « Macron »...

Tous les politiques se sont exprimés sur l 'affaire Sale Pute, et vous ne les connaissez pas ?!

C'est du pur clientélisme. Même à l'époque, au tribunal, personne n'avait vraiment entendu la chanson. Je vote quand même, depuis peu, enfin un tour sur deux. Je commence à avoir de vraies convictions sur l'environnement, donc je vote écolo.

Forcément, vous connaissez le nom de Cécile Duflot...

Euh, non. Peut-être que ça changera quand j'aurai des enfants, mais, en attendant, je préfère m'enfermer dans un monde imaginaire avec des dragons et Daenerys de Game of Thrones. Je ne lis pas les journaux. Vous bossez pour quel magazine au fait ?

 Mon commentaire.

 Je tiens à préciser que ces textes, et ces propos, qu'on lui a reprochés de tenir, comme étant sa pensée, ne datent pas d'hier....

 Si lors d'un einterview, ses propos accompagnant les textes incriminés, auraient pu laisser penser,  que ce soit là sa véritalbe pensée, j'aurai alors compris, que la question se pose, et je pense que moi la première, j'aurai aussi monté au créneau.

 Moi, Orelsan, je le suis, j'apprécie son personnage plutot glandeur, et procrastinateur, parce qu'il retranscrit, il me semble un véritable mal être aujourd'hui, chez les jeunes.

 Quand à la position des Femens, qui prétendent que  "bloqués", sur CANAL, soit de la mysoginie, actuelle..... Pour moi, c'est bassement feministe.

   S'il n'y a pas de nanas, dans leur duo, et qu'ils n'en parlent jamais, ou pas comme certains voudraient, c'est précisement pour dénoncer eux même, qu'une telle posture, démontre que c'est le mauvais chemin, et que ce sont eux, qui sont trop cons, pour savoir y faire....

  Mais je comprends, d'une certaine façon, que la position, soit delicate.

 Et je m'en explique.

   Il y a quelques années, j'avais ecrit une lettre manuscrite, à JM BIGART, pas la viande, hein, mais l'humoriste, au sujet du "lâcher de salopes".

   Il doit l'avoir gardé, je suppose, en tout cas,  il a changé de braquet, comme on dit vulgairement, et je sais fort bien  que c'est grâce à moi.

 JM BIGART était il mysogyne, à l'époque ? je ne le crois pas.... Savait il, que le gros connard, qui foutait sur le gueule à sa femme, appréciait  ce sketche particulièrement, bien plus que les autres  ? Non, certainement pas.

 Il n'est pas impossible d'ailleurs, aujourd'hui, qu'Orelsan, soit exactement, dans le même cas de figure.

  Il est possible, que non pas le simple zonard, qui juste est un peu trop con, pour daigner regarder les filles, sous un angle plus subtil, qu'on ne lui ait enseigné, dans son milieu, que des mecs de son âge, prennent son discours, comme cautionnant la mysoginie, comme une chose normale, ou acceptable, alors, que dans son esprit, à lui, ça n'est pas vraiment le cas....

 Allez savoir.

  La vérité réside, dans le fait, que d'être artiste, ça a toujours consisté à marcher sur un fil, il faut toujour trouver le bon équilibre, entre la sincérité, et la description d'un milieu d'une situation, ou d'une génération, risquant alors, effectivement de choquer, ou que ces propos soient mal interpretés.

 Quand aux associations de féministes, moi, je comprends malgré tout, qu'elles aient porté plainte, parce que ça permet au minimum, de poser le débat. Je rappelle juste qu'être féministe aujourd'hui, comme ça l'a toujours été, ça consiste à avoir toujours comme on dit vulgairement "la tête dans le guidon", et les combats que nous menons, déforment un peu, je pense, la vision de la société, qu'on voudrait pourtant objective....

 Si j'entends moi, dans un fait divers, un artiste, qui dans sa vie privée, ou dans un lieu public, ou privé, tabasse son epouse, ou sa compagne, ou l'insulte, et que personne ne bouge, peut être, probable même, que je dirai que c'est un connard, alors que son "oeuvre", est consensuelle. Il me semble juste que les vrais machos, le sont plus dans leur vie privée, qu'ils ne le sont dans leurs textes.

 Enfin, pour information, est ce qu'il viendrait à l'idée de qui que ce soit, de faire un procès à Thomas Fersen, quand il écrit une chanson, où il prend la parole, d'un violeur, ou d'un pédophile, dans la chanson IGUANODON, ou bien MONSIEUR, en l'accusant de faire l'apologie du crime?? Non, certainement pas, et pourtant, il parle en leur nom, et à la première personne, et bien là, c'est pareil".....

Les nouvelles femmes au foyer loin des clichés.

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