C’est une histoire qui est arrivée à l’une de mes amies.
Ca n’est pas d’elle dont il est question, mais de sa sœur.
Elles étaient les trois sœurs, dont mon amie et la dernière, diabétiques, insulino dépendantes, diabète de type 1.
Sa petite sœur était celle qui sur le plan scolaire, avait le mieux réussi.
Seule ombre au tableau, bien que fort brillante, elle trainait avec elle une culpabilité relative au simple fait qu’elle n’avait pas d’amoureux, ou en tout cas qu’elle n’en ait jamais présenté aucun à ses parents, qui a chaque réunion familiale, ne trouvaient rien de mieux, que de poser le doigt sur ce qui faisait mal.
Il est probable qu’elle avait une vie sentimentale ou amoureuse, mais la culpabilité était telle, qu’elle ne s’en ouvrait à personne de sa famille.
Régulièrement elle sortait, rencontrait des gens, des hommes, probablement, dont ses frangines
N’entendaient jamais parlé .
Je ne sais pas si mon amie avait su au préalable, si elle buvait ou pas, et quelle était la place véritable de l’alcool, dans son existence.
Cette dernière ne se confiant jamais c’était difficile à apprécier.
Il était déjà arrivé, buvant un café q chez elle, qu’elle me montre dans la porte de son frigo, des flacons avec des têtes de morts dessus en rouge. Elle avait souri puis m’avait expliqué.
« Tu vois française si un jour je suis devant toi et que je fais un comma diabétique, devant tes yeux, et bien voilà ce que tu devras faire… Il y a la seringue là, tu m’injectera ce truc, et puis comme ça, tu me sauveras la vie….. ».
Puis elle me fit un joli sourire, en ouvrant la boite de petits LU……
BON…. Une fois devant ma tasse de thé, je lui avouais…
« Ecoute cocotte ». Compte sur moi pour te sauver la vie, si je suis là, il n’y a aucun souci, j’assurerai….. Mais je te jure que je ne risque pas de t’injecter quoi que ce soit, j’aurai bien trop peur de faire une connerie….. J’appellerai le SAMU, et je ferai ce qu’ils me diront en attendant leur arrivée.
Quelques temps plus tard. J’arrive chez eux. C’était un matin je crois.
Elle me dit.
« Ma sœur est morte cette nuit ».
Elle m’explique.
« Comme elle n’allait pas bien elle avait un comportement « à risque », relativement à son diabète… Un diabétique, ne doit pas boire. Ou s’il boit, il doit faire très attention, et surtout être entouré de quelqu’un de fiable, au cas où….
Elle avait rencontré un type. Ils ont du picoler. Je ne sais pas si ça lui arrivait souvent. Dans ses lettres, elle me confiait régulièrement qu’elle m n’allait pas bien ».
Il me semble me souvenir qu’elle avait été retrouvée chez elle dans son lit, morte, le matin.
Elle avait fait un coma diabétique relativement à la prise d’alcool.
L’homme qui l’accompagnait avait été à peine inquiété par la police.
Il avait mis les bouts, sur le matin, emmenant son carnet de chèques, ainsi que sa carte bancaire.
Nous n’en avons quasiment jamais reparlé.
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