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Déboulonnons les icônes... ? Si vous voulez, j'ai une clé d'douze ! BREL !

Le 21/01/2017

Dans SOCIÉTÉ.

Un jour un destin, spécial Jacques Brel.

http://www.france2.fr/emissions/un-jour-un-destin/diffusions/15-03-2016_465722

Bonjour à tous.

   J’ai découvert ce reportage, il y a quelques jours, au sujet du Grand Jacques, et je l’ai trouvé vraiment génial, merci, à toute l’équipe, pour en avoir dévoilé, certains aspects, que je n’aurai vraiment pas soupçonnés.

   Mais pour commencer, je tiens à préciser, que j’ai avec lui, ou plutôt ses chansons, une relation, très forte, comme beaucoup.

  Quelle banalité, quand on a la chanson française chevillée au corps autant que moi, d’avouer une chose pareille, et je m’ excuse de cet aveu aussi simpliste.

   Non, ce qui j’ai trouvé vraiment génial, c’est de voir à quel point, croisé avec d’autres documents antérieurs, l’image du grand Jacques, s’en trouve d’un seul coup, plus qu’écornée.

    On a tous besoin d’admirer, qui que ce soit, la nature humaine est ainsi faite, que pour se construire, on a besoin de personnages charismatiques, et que l’on ait la chance, ou pas d’avoir eu, ou d’avoir encore, dans son entourage, un père, une mère, des oncles, des tantes, ou des mais  à admirer, je dirai que « l’un n’empêche pas l’autre ».

 C’est par le phénomène d’identification, que cette admiration nous aide à nous construire.

   C’est selon ce principe aussi, observant, dans notre société, mais aussi, bien au-delà de nos frontières,  que j’ai rédigé un certain nombre d’articles, sur le phénomène « mentor », version djihadiste, ou pervers manipulateur, j’ai travaillé aussi, en quoi, ce phénomène pouvait être parfaitement toxique, dans une société, là, encore, bien au-delà de nos frontières.

    Il est probable qu’à ce stade, certains se grattent la tête, en se demandant où je veux en venir, alors, cessez donc  de vous gratter, vous allez atteindre le cerveau.

 C’est vrai, je le reconnais, c’est selon ces observations aussi, que j’ai décrété, pour dire vrai, qu’il était souhaitable, que des personnages connus, ou plutôt, célèbres, et médiatisés, soient le plus exemplaires possible….

 Parce que précisément, sachant que ça aide à se construire, il n’est pas superflu, que cette référence soit la plus exemplaire possible.

 Aussi, que les choses soient bien claires, si je maintiens, que mes principes soient les bons, je n’oblige personne, à penser comme moi,  et encore moins, les stars concernées, qui n’ont de toute façon pas plus besoin de moi,  pour coacher leur carrière, qu’il n’en ont besoin, pour mener leur vue familiale, ou leur vie amoureuse.

 J’avais rédigé un article, il y a quelques années, que j’avais appelé, « déboulonner les icônes ».

   Je ne suis pas naïve,  je ne me suis jamais fait d’illusion, particulièrement, contrairement à ce que pensent certains, et j’imagine que certains que j’ai pu admirer, ou que j’admire encore, sont bien loin, d’être aussi parfaits,  que je semblerai, aux yeux de certains l’exiger.

   Chacun, mène la vie qu’il veut, comme il le veut, célèbre ou pas…. Et n’ont en aucune façon, de compte à me rendre, contrairement, à ce que certains, probablement, seraient tentés de le penser.

 Quand au langage artistique, je précise ma position.

   Un artiste, est libre de raconter ce qu’il veut, par l’intermédiaire de sa démarche artistique, et sur ce point, j’ai su faire preuve il me semble, d’une tolérance, à toute épreuve.

    Que l’artiste mente, pour un oui, pour un non, encore, on peut se dire que c’est un bon moyen, de « noyer le poisson », comme on dit, dans l’hypothèse ou une armada, de fans en chaleur, serait tenté de s’en prendre à sa villa, ou à ses proches. là, encore, on peut le comprendre.

    Observez,  je voue prie, mon seuil de tolérance...

   Mais d’avoir appris, là, par ce reportage, que l’image, du chanteur surdoué le célèbre Jacques Brel, ait ainsi orchestré, avec la complicité de son épouse, de Bruxelles, la version manichéenne, qui consiste à stigmatiser la bourgeoisie,  version « ballet dans le cul », en parfaite opposition, avec la Culture, la libre pensée, et l’expression artistique…. A, je dois dire que je suis sur le cul.

   Ha, ça, c’est clair, que déboulonner les icônes, on les déboulonne.

 Encore une fois, je d n’ai jamais demandé à ceux que j’admire, d’être absolument parfaits.

   Mais on ne peut pas dire blanc, d’un côté par ses chansons,  orchestrer complètement, son discours, à la presse, à l’époque, pour que telle version, soit cautionnée, et dans la pratique de son existence, vivre une vie, qui en soit aux antipodes, je suis désolée….

  Cet article, je crois que je l’avais écrit, au sujet de Clemenceau.

 J’admire le bonhomme, en temps qu’homme d’état, penseur, etc vraiment.

 Mais quand j’avais vu, ce reportage, où l’i on parlait de sa relation, aux femmes, je dois dire que s l’icône avait été, là, encore, bien déboulonnée….

 Oui, je sais, c’était au début du siècle précèdent, et alors ?

   Qu’il ait eu des maitresses, soit, à cette époque, « il y avait celles qu’on épousait, et puis celles qu’on baisait »…

 BON, ON RESTE DANS LE CLASSIQUE, LA.

 Mais ça ne s’arrête pas, là, et non…..

    C’est qu’au bout de je ne sais combien d’années, son épouse, a fini, elle aussi, par le tromper ? la naïve, s’était dit qu’en homme progressiste, et célèbre, elle avait bien le droit, aussi, à ses parties de jambes en l’air….

    Et là, tenez-vous bien. C’est que monsieur, ne n’entendait pas de cette oreille, et qu’il était ors de question, que ça se passe ainsi. Et tout ce qu’il a pu faire, pour la détruire, et bien il l’a fait. Je crois bien qu’elle a fini sa vie en prison, uniquement, parce qu’elle avait pris un amant.

    Pour en revenir à Jacques Brel, j’en reviens notamment à ce qui avait dit, à juste titre, au sujet de la chanson « ne me quitte pas »,  qui en énerve plus d’un, et je ne parle pas que des femmes, et qui considère que cette pleurnicherie, est indigne, d’un homme debout, enfin, qu’ils condamnent, complétement, le message que renvoie cette chanson, du sentiment amoureux….

    Alors, que l’on m’ait emmerdé, depuis toutes ces années, avec cette chanson, j’en ai pris mon parti, soyez sans crainte, et pour ça, le remix de Muriel Robin, est juste imparable…

   Mais une fois qu’on a regardé ce reportage, et qu’on découvre  pourquoi, cette chanson avait été écrite, et qu’on réalise selon les dires de sa propre fille, que s’appelle France, d’ailleurs, et qui révèle qu’il était bigame…. Je dois dire que l’icône est bien déboulonnée, et on réalise surtout, qu’il faut vraiment se préoccuper de prendre une véritable distance avec un texte, qu’il soit de chanson, ou qu’il soit autre.

   Par conséquent, il faut vraiment prendre de la distance, avec l’artiste, lui aussi, et je dirai plutôt, surtout.

   C’est pour cette raison, que j’avais écrit qu’il fallait éviter la vénération, je comprends fort bien, qu’on s’appuie sur certaines personnes célèbres, pour se construire, ou se réparer, je serai mal placée, pour ne pas le comprendre, mais il faut aussi à un moment, prendre une certaine distance, pour observer, et éventuellement, reconnaitre, ce qu’il nous ont apporté, pour fini par s’en détacher, au minimum,  comme le fait toute personne, ou doit le faire toute personne, face à son mentor.

   Il existe une maxime célèbre, sur ce point, d’ailleurs, qui témoigne au passage, du fait que le phénomène mentor, ait toujours existé, quand on prétend que « l’élève dépasse le maitre ».

  Il n’est pas question, pour moi, de mesurer à Brel, qu’on se rassure, je parle juste du fait, que d’admirer quelqu’un, a pour conséquence de perdre son libre arbitre, et que cette admiration, doit évoluer, toujours au bout d’un moment, vers une forme de détachement, au moins partiel.

   Ce que je dis, d’ailleurs, justement, Brel, l’a pensé, aussi, vis-à-vis de ses fans, quand son ami, pianote (dont je n’ai pas noté le nom, dsl), explique qu’un jour, il avait chanté à quatre pattes, et tournant e dos au public, et qu’il avait été applaudi…

  C’était un test, qu’il s’était imposé, je suppose, pour voir, comment ils réagiraient…

  Et là, voyant que personne ne s’était offusqué, alors, lui, était choqué…

  Ça, et ça, seulement, dans cette relation, au public, c’est vraiment le mentor que moi, j’admire profondément.

   Dans cette optique là, alors, oui, je comprends, qu’il ait arrêté.

   Mais je précise ma pensée, je ne cesse pas pour autant de l’admirer, mais j’ai un eu le sentiment, d’avoir été trahie, parce que je considère, même si je ne suis pas une intégriste de l’authenticité, .(désolée, si l’expression peut surprendre), mais je trouve assez logique ou cohérent, qu’il existe une forme de logique, entre les propos qu’un artiste tient, au sujet de son œuvre, et l’œuvre elle-même.

 Certains me repndraient que de sa génération, aucun n’était plus respectueux des femmes, que lui, ne l’était…

 Certes, mais eux, au moins, ne prétendaient pas, par leur discours, être plus que ce qu’ils étaient.

 D’où, effectivement, l’absence de désillusion . Voilà, quel est mon sentiment.

   On savait qu’il avait un séreux problème avec les femmes, certes, mais vu sous l’angle de la bigamie, éclairée elle-même, par un gout immodéré, pour la bourgeoisie, en matière d’éducation, (c’est sa fille, qui le dit), c’est clair, que l’icône en prend un sacré coup dans l’aile.

  D’ailleurs, depuis quelques temps, quand j’écoute certaines chansons, certaines idées de parodies sont nées, et il n’est pas impossible, que j’en fasse ma spécialité, pour mon équilibre personnel.

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