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"Cultivons notre jardin".

Le 13/04/2015

Dans SOCIÉTÉ.

 

  Cette phrase est issue de "Candide" de Voltaire que j'avais étudié au lycée Jeanne d'Arc, à Rouen en classe de première.

  C'est à cette époque, environ q'une vieille femme qui tenait une grainetterie à Pavilly, un jour, que j'entrais par hasard pour le première fois, m'offrit des begonias...  C'était la fin de la saison, et cette dernière préférait me les donner plutot que de les perdre.

   Un seul avait poussé il me semble me souvenir. Mais moi qui n'allait pas très bien, à cette époque, de voir ce begonia pousser, et s'epanouir aussi bien toute la saison, me fit découvrir le plaisir de faire pousser quelque chose et bénéficier ainsi  du bienfait de cultiver quelque chose.

   Il était posé pres de la porte d'entrée. Et chaque personne qui venait chez mes parents souvent me le disait "il est drôlement mignon ton petit bégonia".Ca suffisait à faire mon bonheur enfin en tout cas à mettre de côté ce qui me faisait mal, ce qui en soit n'était deja pas si mal.

   Il m'est deja arrivé de discuter avec des gens, sur le pouvoir thérapeutique des plantes, ou de la culture en général. C'est un fait avéré. Mais il est bon de noter et d'avoir bien conscience que le jardinage n'a pas plus que n'importe quelle autre activité, ce pouvoir là..... En fait, n'importe quelle activité quelle qu'elle soit, qui est pratiquée avec passion, et un réel sentiment d'y trouver du plaisir, a par définition ce pouvoir thérapeutique.

 Pour certaines, c'est de briquer leur maison, pour d'autre la broderie, pour d'autres les mots croisés.  Mais il est bon de noter, que le jardinage comme l'élevage d'animaux sans pour autant qu'il soit professionnel, présente l'aventage de travailler avec du vivant, et qu'à ce titre, il est une merveilleuse école de la vie, puisque la première notion qu'il apprend c'est la pacience....

  Et par les temps qui courrent, précisement, alors que plus que jamais, on veut avoir tout, tout de suite, et que tant qu'on n'a pas ce qu'on veut, on piaffe, et on s'énerve, je pense que c'est probablement une des explications du retour du jardinage, auquel on assiste depuis plusiers années.  Ainsi, de faire pousser des légumes que l'on mange, apprend à quel point le temps et les saisons doivent garder une place importante, et quand on expérimente celà on est plus à même alors de regarder la cause écologique, que certains voudraient nous faire percevoir comme un retour à la bougie, comme étant simplement fondamentale.

 "CROISSANTS", MULTIPLIANT. 

  Je ne sais plus quand  exactement cette manie m'a prise... Il doit bien y a voir au moins 20 ans. pour être franche je ne sais plus !

  Il me semble que ça a du commencer simplement parce que j'ai divisé une touffe de viviace et puis j'ai décidé de les offrir.

 Puis j'ai realisé un jour que j'en avais offerte une caisse pleine, et revenant chez cette amie le lendemain, les fleurs avaient soif, et qu'elle n'y prêtait aucun attention. En fait, elle s'en fichait.

 Je dois dire que j'étais un peu vexée d'avoir ainsi mal apprécié, que cette personne ne méritait visiblement pas que je les lui offre, puisqu'elle n'y prêtait aucune attention....

 Des lors, je vendis mes petits godets, des clopinettes c'est sûr, mais au moins même si c'était quasiment donné, on voit si les personnes ont envie ou pas....

   Je précise que je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas offrir vos semis ou boutures. Mais il se trouve que en temps que passionnée, mais les jardiniers me comprendront, il arrive que la paroles et l'anthousiasme emballent ainsi la pensée, et qu'on ait le sentiment d'avoir semé quelques graines de passions, qui en fait sont bien vite volatilisées, un quart d'heure plus tard. Il faut juste ne pas trop s'emballer !

 Au début, je ne tassais pas assez mes godets, enfin la terre dans le godets et donc les racines n'adhéraient pas suffisemment. Mais je corrgeais le tir, et je tassais mieux avec mes deux pouces.

   Je faisais ainsi pendant plusieurs années, les foires à tout du canton, à raison de 4 ou 5 dans l'année, pas loin de chez moi, où je retrouvais aussi quelques clients fidèles... Juste 2 à ou 3 clients, en général, me suffisaient pour gagner ma journée.

   Pour moi, c'était l'occasion de rompre mon isolement social, et aussi pour ma famille, que mon mari à l'époque détestait, de venir me rendre visite.

   Il est vrai que mon père Roland Niel Aubin, était une figure du canton, et grand fan de foires à tout, qui lui donnaitl'occasion d'acheter n'importe quoi, et d'arpenter avec son copain, tout le departement chaque dimanche à la belle saison.

  Alors, quand il arrivait, il était super content de pouvoir tailler la bavette avec sa fille, en toute tranquillité, sans avoir son gendre dans les pattes.

 Moi de mon côté je dois dire que d'avoir mon petit paquet de billet me faisait psychologiquement le plus grand bien, et mon mari était bien content lui aussi, de voir que je gagnais un peu d'argent.

 Le tout généralement, se trouvait de toute façon irremediablement reinvesti dans le jardin, pour un truc que j'avais vu à la jardinerie, etc....

 Le premier véritable investissement fût un bambou "nigra"..... Que j'avais payé assez cher. Mais j'étais tellement fière de l'avoir gagné moi même..... Au premier hiver toute la partir aérienne avait gelé, j'étais verte de rage.

  Mais il était reparti de la souche, dès le printemps.

 J'ai vendu ainsi mes petits godets pendant plusieurs années, et pour être franche,  je n'ai jamais vraiment fait attention enfin noté les années. On devrait pouvoir retrouver ça.

 Le jardin que nous a vions mon ex et moi était un jardin de collection. C'était plus moi qui portaitt la culotte au jardin, excepté le potager.... J'avais beau lui dire quand on se mettait à planter les trucs sur lesquels on avait flashé à la jardinerie... "et bien vas  y ... ! Dis moi... Moi je creuse".

 A chaque fois que je le conllais au pied du mur il me disait "mais non non non... Tu tu sais ces trucs là, moi je ne sais pas".

  Quand c'était des arbres ou des arbustes, moi, comme toute taupe qui se respecte (c'est pas pour rien qu'il m'appelait comme ça),  je faisais le trou toujours.... Et  lui, faisait le reste ensuite. il peaufinait quoi.  Et puis, c'est super de faire ça avec les mecs je trouve ça leur donne le sentiment d'être important et d'être les auteurs de la plantation avec le grand mat qui ne demande plus ensuite qu'à êtr arrosé !

   Par contre, vous les laissez, "les couillons" comme deux ronds de flan, tenant le pommier à  la main, pour qu'ils s'y collent, une fois qu'ils ont fini de se gratter les couilles devant téléfoot, et là, ils sont completement paumés, et vous disent.... "MAIS ON VA LE METTRE OU ?"......

 

 Vendedi 25 septembre 2015.

 En fouillant pour trouver autre chose, je suis retombée sur ça.

http://unjardinblancoise.vraiforum.com/t2300-le-jardin-de-salpiglossis-en-Normandie-en-France.htm

 

Dimanche 10 janvier 2016.

http://www.aujardin.info/

 

 
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