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Blandine, sacrée Blandine......

Le 30/06/2015

Dans SOCIÉTÉ.


   Il faut dire que de porter un tel prénom,  ne dois pas être facile tous les jours, imaginez donc, pour peu qu’on ait été élevée dan un milieu catholique traditionnaliste, la messe chaque dimanche matin, contre le mariage pour tous, avec en prime un nom à particule…. De… De comment déja, zut je ne sais plus, je ne veux vexer personne, vous pensez bien, telle que vous me connaissez, je ne voudrai blesser personne.


Bon allez, on va mettre le paquet, histoire d’être surs au moins, que vous en ayez pour votre argent.


   Imaginez donc, qu’elle ait écrit à un chanteur et qu’elle lui ait dit de sa plus belle plume, plume d’oie blanche, vous pensez bien, au minimum, et Normande, dans le meilleurs des cas (car oui oui, mesdames et messieurs il existe une oie normande qui est blanche comme les blés, alors que les moissons sont immaculées conception !).
Décidément, c’est le monde à l’envers, et contre tous, mais attention « toutes pour Elle").


Il parait même, qu’avec un tel prénom, justement, on disait d’elle qu’elle était une oie blanche…


   Enfin c’est une façon de parler, bien sûr, parce que ceux qui disaient ça d’elle n’était jamais allé voir ce qu’il se passait ou ne se passait pas dans sa culotte et pour cause, les oies n’ont jamais jusqu’à ce jour, porté de culotte et selon la dernière UNE du COURRIER CAUCHOIS, la semaine dernière, c’est pas demain la veille que ça va changer.


   Ecrivant à ce chanteur, dont j’ai complètement oublié le nom, elle lui dit en substance, je cite « ce n’est pas ce que tu penses, je suis restée vieille France » .


   Autant vous dire que le gars en question, ni une ni deux, se l’est mis sur l’oreille, qu’elle n’avait pas trouvé de mieux soit dit en passant, que de menacer de les lui tailler en pointes…


C’est vous dire dans quelle merde il était !

   Enfin, bref, cette chère Blandine donc, empruntait un chemin des plus conventionnel.....

   Elle était issue d’un milieu social modeste, avec des parents aussi normaux, que conventionnels, dont l’humilité visiblement ne les avait helas, pas mis à l’abri du fait de donner à leur fillotte une mission somme toute infiniment classique, qui était de se hisser socialement, plus haut, non pas que leur trou du cul à eux, mais au dessus de la leur…. Condition sociale, je veux dire.


   Vous me direz « mais enfin, c’est classique, voir banal ». Ce en quoi, vous avez parfaitement raison, d’autant qu’il y a bien une sœur ainée, qui elle, visiblement aurait plutôt pour ambition de se la jouer perso, et de regarder les ambitions portées par les parents, comme plutôt chiantes version « merci maman, merci papa, mais moi, je fais ce que je veux de ma vie, et je vous dis « prout ».


   Ni une ni deux, voilà la Blandine, d’un seul coup, enfourchant son cheval de bois, met la robe de princesse en synthétique que sa mère avait acheté à la « foirefouille », celle qui à des petits brillants en plastique qui sont décousus sous la manche gauche, et que sa maman n’avait jamais trouvé le temps de réparer, et déclara un soir d’hiver des plus sordides, alors que dehors, un terrifiant orage lui donnait raison avec des éclairs prodigieux, qui mit le feu au clocher de l'Eglise du village, en se regardant en larmes, sur son fier destrier….. « Je serai très belle, très intelligente, j’aurai plein de diplômes tellement que ça ne rentrera jamais dans ma petite valise en carton qui n’est rien d’autre, que la petite sœur, de celle de Linda de Suza, je trouverai un bon parti, pour grimper dans l’échelle sociale, plus vite qu’avec la grande échelle des pompiers de la caserne du canton, plus haut que papa et maman, quand maman monte sur lui les pied sur sa tête, j’aurai deux enfants, un garçon une fille, « comme ça, on aura le couple »le garçon sera tout en bleu ciel, et la petite fille tout en rose, je traivaillerai, et je gagnerai plein d’argent, vu que je suis bien plus intelligente que tout le monde, plus belle aussi, j’ai un sens de l’humour absolument incroyable, et je serai même « libérée ».


"Pour ça j’ai trouvé la méthode.

Il parait qu’il suffira d’acheter CAUSETTE c’est LE SESAME parait il.


Déjà maman elle chantait « ne la laisse pas tomber, elle est si fragile être une femme libérée c’est pas si facile ».


  Mais c’est qu’elle ne doutait de rien la Blandine, et non  ! Sa mère chantait ça, elle, mais elle n’avait pas ses diplômes, vous comprenez elle, elle serait libérée de chez libérée « finger in the nose », que je vous dis !

    Elle avait juste oublié un gros détail, c’est que le féminisme d’aujourd’hui le vrai, il n’a pas besoin d’être hurlé sur les toits, et de faire chier son monde, avec ça, non non, en société, on ne dit pas « je suis féministe », on se contente de l’être dans les actes, et certainement pas par l’étiquette.


    Et puis, il y a juste un gros souci, c’est qu’avec son plan de carrière, « la blandinette », là, elle avait juste oublié l’essentiel, qui est hélas, non pas un problème contemporain, parce que l’ambition uniquement sociale, existera toujours, hélas, mais le fait de faire partie, d’un ensemble, que l’on nomme Humanité….
  

   Et que la méthode Coué, qu’on prend si vite pour se rassurer, ça ne dure qu'un temps.


  Avec des gens qui souffrent, qu’on blesse, qu’on écrase….

  Et entre nous, moi les filles de CAUSETTE, , je les connais bien. Et je peux vous dire qu’elles n’ont pas leur langue dans la poche.

 En cours de rédaction.

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