Je trouve ça très important, de parvenir à vulgariser la recherche médicale. C'est important, parce que on est plus à même d'expliquer ce pour quoi on se bat.
J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt aussi, il y a quelques jours, l'émission qui lui était consacrée sur France Inter, dans "la bande originale", avec Nagui, que vous pouvez réécouter en suivant ce lien.
http://www.franceinter.fr/emission-la-bande-originale-thierry-lhermitte
Pour finir, je voudrai parler de la journée consacrée à Azheimer, qui s'est deroulée hier.
A cette occasion, est sorti u livre ecrit, par la maman d'Anne Roumanov', dont le mari est atteint de la maladie, et qui delivre un temoignage, "decalé", sur la maladie. je precise, que le qualificatif, dans le cas present, ne consiste à jeter sur sa demarche, une appreciation, qui cherche d'emblée, à vouloir delibérément, en marginalisant, se singulariser.
Mais décalé, dans le fait, qu'il va à l'encontre d'idées reçues, dont je me suis fait echo moi même, je le précise, relativement au calvaire que vivent ceux dont le mari ou l'épouse sont atteints.
J'avais deja informée, du cas des parents de Anne Roumanoff, et je dois dire que je suis pleine d'admiration.
Ce qui est interpellant, je trouve, et ce que chaque aidant, famille, individuellement, devraient parvenir à faire, se faire aider d'un psy, éventuellement, si necessaire, réside dans le fait qu'il faut parvenir, à prendre conscience, que desormais, parallèlement à la vie à deux, il faut absolument envisager, de vivre "seul", dans son cheminement... Je ne parle, pas, de ne plus investir, la vie à deux, mais d'investir parallèlement, un cheminement, autre, où le malade, n'a pas acces.
Je pense que c'est absolument fondamental, parce que sans ce là, les consequences seraient vraiment catastrophiques.
J'ai en mémoire, moi, mes anciens beaux parents, qui étaient dans ce cas.
Je me souviens, qu'à un stade très avancé de sa maladie à elle, alors qu'ils étaient hospitalisés ensembles, dans la même chambre, lui, se refusait obstinement, contrairement aux recommandations, des soignants, à simplement descendre, dans la salle commune, pour faire une partie de cartes, pour ne pas la laisser seule.....Rongé par la dépression, dont la maladie de sa femme était la cause, illui était inenvisageable, de mettre un pied devant l'autre, sans elle, "telle qu'il l'avait connue".
Certes certains doivent se dire, "mais avant, il fallait agir avant".
Mais que croyez vous que nous faisions, bien sîur, qu'on tentait regulièrement, des années avant, nous tentions des trucs, nous discutions, mais la partie de cartes, avec les copains, c'était avec elle, et jamais seul....
Alors, dès qu'elle ne fût plus "sortable", il avait décidé de sombrer avec elle. Il avait d'ailleurs tenté, à plusieurs reprises, comptant sur son coeur tres faible, partant à l'aventure, seul, sans rien dire, d'inciter la faucheuse, à venir le chercher.... A chaque fois, arrivé malgré ses efforts aux urgences, j'essayais de le faire sourire, sur ce point, alors, il pleurait.
En fait, ce qu'il faut retenir, c'est que quelque soit les mauvaises surprises, que la maladie puisse apporter, il importe d'avoir à l'esprit qu'on existe seul, en temps qu'individu, et que ça n'est pas un renoncement à aimer l'autre, ou à construire quoi, que ce soit, avec l'autre, que de prétendre celà, mais uniquement, une forme de forteresse intérieure, qui n'a pour seul objectif, que de se sentir plus fort, devant de les épreuves à venir.
Pour les références du livre de la maman d'Anne Roumanov, Je ne le retrouve pas, mais demandez dans une librairie.