google-site-verification: google7d26736b1ef720ed.html

Loi de bio éthique d' Emmanuel Macron.

Le 18/10/2018

Dans SANTE NI CAFE mais si possible avec humour.

LA CROIX.

"Les états généraux de la bioéthique (EGB), préa­la­bles à la révision de la loi de la bioéthique en 2018, s’achèvent avec de réels motifs de satisfaction. D’abord, la mobilisation importante autour de nombreux débats, toujours animés et souvent contradictoires. Ensuite, l’engagement remarquable des espaces éthiques régionaux qui valide l’organisation territoriale de la réflexion éthique. Mais aussi les débats intergénérationnels au cours desquels les jeunes se sont réjouis des progrès scientifiques, mais à la condition qu’ils soient au service de l’homme.

Pourtant plusieurs réserves méritent discussion. La première est qu’au « hit-parade » des thèmes abordés, les deux sujets qui ont dominé les débats et les controverses sont indéniablement la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes ainsi que la fin de la vie. Probablement parce que chacun ayant son propre vécu sur la naissance d’un enfant et la mort d’un proche, une prise de parole apparaît plus facile que sur des sujets plus techniques. C’est dommage, car ces deux sujets ne relèvent d’aucun enjeu scientifique mais de purs débats de société, alors que le but de la bio­éthique depuis 1994 est d’apporter des réponses aux questions posées par les techniques scientifiques innovantes.

 D’accord. Mais visiblement, la découverte qui vient d’être faite, sur le fait que des scientifiques aient réussi à faire concevoir des bébés à une souris, sans la moindre semence mâle, visiblement, ne leur sont pas encore venu aux oreilles.

 Et pourtant, voilà, de quoi se poser quelques questions.

 De ce fait, il est regrettable que l’intelligence artificielle, les algorithmes, les méga données, la génétique ou les neurosciences n’aient pas été davantage mis en avant, car ce sont ces sujets qui sont au cœur des interrogations éthiques d’aujourd’hui.

Cela est d’autant plus difficile à comprendre que les sujets de société mûrissent à leur propre rythme et s’accommodent mal d’un calendrier imposé. D’ailleurs, les lois sur le mariage pour tous, en 2013, et la fin de vie, en 2016, ont été discutées en dehors de tout débat « bioéthique » ! Sans préjuger de l’évolution future de l’opinion publique sur ces deux questions, je ne suis pas sûr qu’elles aient leur place dans la révision de loi de bioéthique à venir.

 Sur le fait que les points semblant générer le plus de préoccupation, c’est effectivement, assez interpellant.

 Je propose mon interprétation.

 Ces deux sujets sont en vérité, ceux qui touchent l’intégrité de leur corps, au sens le plus physique, concevoir un enfant de façon naturelle(ce qui trouve un écho, peut être, sur le sursaut qu’on observe, sur le plan écologique, aux dernières élections en Allemagne, par exemple, avec le problème des perturbateurs endocriniens, pour ne citer que celà) , et parvenir à s’accommoder de ce qui nous fait tous peur, vieillir, et devoir affronter une fin de vie, qu’on n’accepterait pas.

 Pour ma part, j’observe que la Loi bio éthique, à précisément choisi de ne rien bouger, en ce qui concerne la fin de vie, quand au problème des perturbateurs endocriniens, il relève effectivement, d’un problème purement écologique.

La deuxième réserve vient de certains propos estimant ne pas savoir distinguer entre le bien et le mal.

 Certes, je comprends.

Cette attitude est déconcertante dès lors qu’il s’agit de donner des repères à une société.

Contrairement à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme qui place la dignité au premier rang, nombreux voudraient faire prévaloir la liberté comme valeur première niant en cela la nécessité pour une société d’exister autour de valeurs communes.

Jamais la revendication d’une liberté individuelle absolue n’a été affirmée avec autant de force. Même les philosophes prônant une éthique libertarienne sans contraintes posent comme limites à la liberté les éventuelles conséquences sur « l’autre ».

 Avec le choix de la PMA sociétale, cette limite est franchie car aucune attention n’est prêtée aux conséquences éventuelles sur l’enfant conçu délibérément sans père, alors qu’il se trouve pourtant au centre du débat.

 Je m’oppose à cette lecture des faits, que je considère comme simpliste, et surtout, parfaitement mensongère.

 Je dis bien mensongère.

 En effet, le père d’un enfant, c’est l’homme qui est à ses côtés, qui veille sur lui, et qui l’aime.

 Celui qui est à l’origine de sa conception, n’est que le géniteur, ou père biologique, et rien de plus.

Il me semble assez regrettable, pour ne pas dire, insultant, vis-à-vis de celles, qui pour diverses raisons, en arrivent à devoir se séparer ou divorcer, du père géniteur, de leurs enfants, en tentant de laisser croire, que lui seul, serait capable, d’aimer, leur progéniture.

 Certes, j’entends bien  que cette posture, n’a jamais eu pour vocation, d’en arriver à ce fait, mais il n’en reste pas moins, que c’est la lecture, que moi, j’en fais, en temps que divorcée, même si mes filles étaient déjà grande, quand j’ai divorcé, et je crains fort, de ne pas être la seule.

 La verité, pour dire vrai, est tout autre, et c’est bien là, ce qui dérange.

 C’est que ce qui est toxique, psychologiquement, dans la construction d’ un enfant, dans sa construction, réside, dans le mensonge, au sein duquel se trouve le mensonge par omission, et notamment, sur ses origines.

 C’est le fait de devoir recourir au mensonge par omission, pour assumer, « leur honte », qui n’a pourtant jamais lieu d’être,  de n’être pas parvenus, à concevoir, ou porter u bébé, de façon conventionnelle, qui est à l’origine de ce malentendu, parmi ceux qui revendiquent, « les bébé sas père »….

 Quelle honte, et surtout, quelle malhonnêteté intellectuelle.

Dans le travail que j’ai fourni  sur ce sujet, je propose la création, d’un « Livret de Conception Non Conventionnelle », précisément pour que dans le cas où un bébé quelqu’en soit la raison, ait été confronté à une conception non conventionnelle, il puisse détenir toutes les informations nécessaire, à son cheminement personnel, de telle sorte, que son histoire lui soit communiquée, de la façon la plus transparente qui soit.

   On se dirige donc vers un clivage de l’opinion entre ceux privilégiant la liberté des adultes et ceux attachés à l’intérêt supérieur de l’enfant. Nous sommes loin du débat apaisé.

 Là encore, je trouve ces propos, pour le moins interpellant.

 Trouveraient ils recevable, ou pas, de voir, un enfant, ayant manqué d’un confort matériel, ou autre, porter plainte, contre ses parents, pour l’avoir conçu ,

 Alors que soit dit en passant, un couple « conventionnel », qui s’est marié, « de façon conventionnelle », et qui ont conçu, puis élevé un enfant, de façon « conventionnelle », décide, un jour, d’avoir un enfant, EN PARTIE AUSSI DE FACON PUREMENT EGOÏSTE….

 Car il est là, le véritable problème, sur ce sujet.

 Sous prétexte qu’on voudrait avoir un enfant, pour les « conventionnels », qui ont une vision aussi étriquée de la paternité, conforme à un ticket de métro, il y a ceux qui sont « dans les clous », parce que leur couple, est « dans la norme, qui ne conçoivent des enfants, que pour des raisons purement altruistes, et font passer, avant tout, l’intérêt de l’enfants…

 Puis ils y a les méchants, tous ceux qui sont en dehors des clous, je dirai plutôt, « dans la marge du cahier »,  alors, que cette mage, fait aussi partie du cahier, qui ne souhaiteraient a voir des enfants, que par pur égoïsme….

 Allons bon.

 Oui, cette lecture de la réalité, est entièrement caricaturale, effectivement, j’en conviens, mais c’est pourtant, celle, qui est la leur.

Après les EGB, la discussion va se poursuivre avec les rapports du Comité consultatif national d’éthique, de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, du Conseil d’État et enfin le débat parlementaire à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il faut donc espérer que seront rétablies les vraies priorités éthiques liées aux avancées scientifiques, en l’occurrence plus consensuelles.

Pour ce qui concerne les valeurs, le bien et le mal, j’ai travaillé ce sujet, en d’autres lieux, dan un ouvrage à paraitre prochainement".

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !