Spécial Barbara. Les souvenirs d’enfance, quand y’en a pas.
Oui, c’et un fait.
Je connais plusieurs cas, comme ça…..
L’interprétation que j’en fais, moi, c’est un refoulement.
Certains sont tentés de penser peut être, que c’est préférable, que d’en avoir de mauvais.
« Pas si sûre ».
Difficile à évaluer, je dirai.
Certains sont en posture de refoulement, et leur position n'est pas malhonnête, ils ne se souviennent véritablement pas.... "pour l'instant".
Je pense que certains prétendent ne pas en avoir, et leur posture vis-à-vis d’eux même, dans le mensonge permanent ou plus précisément, je pense qu’ils posent un voile de pudeur, pour se protéger, et pour protéger les autres.
Au moins cemensongelà, est il plus facilement pardonnable, que le mensonge vis à vis d'autrui.
Barbara, disait sur ce point, spontanément, quand la question lui était posée, pour couper court, « je préfère chanter ».
Posture, qu’adoptait aussi, Edith Piaf, quand Anne Sylvestre, chantait « écrire pour ne pas mourir », difficile après ça de nier, le fait que la chanson soit un Art, à ne pas reléguer, à un rang que certains aimeraient voir considéré comme subalterne.
Quand je prétends que le refoulement des souvenirs, n’est pas nécessairement préférable au fait, d’en avoir de mauvais, dont des traumatiques, c’est que je sais mieux que personne, à quel point notre inconscient, tire les ficelles, plus efficacement qu’on ne le soupçonne, et que quitte à avoir un loup dans la bergerie, je préfère pour ma part, le regarder droit dans les yeux.
Libre à chacun, de choisir d’en parler ou pas, ce qui est respectable.
Il est un autre point, qui est parfaitement sous-estimé, qui réside, dans le fait, que ces traumatismes laissent des traces profondes et donc, conditionnent de façon tout à fait importante, le cheminement intime, et la construction, des enfants et autres descendants, y compris, latéraux, c'est-à-dire neveux, et nièces.
Et que ces souvenirs et traumatismes racontés, et au minimum, narrés, dans un simple cahier d’écolier, rend ces derniers infiniment moins toxiques, que s’ils sont « non dit », et peuvent être ainsi, plus souvent qu’on ne le croit, constituer des véritables sésames, pour sortit, certains de dépression, ou mal être existentiels.
L’essentiel, étant, quand ces souvenirs sont traumatiques, de les avoir transformés, d’une façon ou d’une autre.
Il n’y a que de cette façon, qu’on a vraiment l’absolue certitude, que le loups est abattu…..
Je dis bien abattu, et pas muselé.
A ce niveau de réparation en principe, le sentiment, doit être, si possible, mais chaque chemin, est intime, et propre à chaque traumatisé, que la souffrance est véritablement, en dehors, de soi, sentiment tellement bouleversant, qu’on a l’absolue certitude, que plus rien ne sera comme avant, et de façon parfaitement et totalement irréversible.