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Les "navrants et terrifiants" bénéfices du crash de l'A320.

Le 05/04/2015

Dans Psychologie, psychiatrie et développement personnel.

 Titre qui doit sembler étrange en effet et pourtant.

 Oui c’est pourtant bien de bénéfice dont il est question.

   Je précise que mon objectif ne consiste pas à blesser qui que ce soit dans les familles bien au contraire.

     Et si je parle de bénéfice, ça n’est pas d’argent dont il est question mais bien d’observations qui doivent éclairer les sociétés  d’aujourd’hui sous un angle que certains ne suspecteraient absolument pas.

    Alors que les pays occidentaux,  se sentent vulnérables vis-à-vis du terrorisme et qu’il est bien vu dans certains milieux qui cultivent la laïcité version intégriste, on se plait à croire que par bien des aspects, les religions génèrent bien plus de méfaits et de crimes, que dans des populations qui sont hâtées on ne peut en effet qu’être interpellés par ce terrible attentat qui est avec son lot de révélations amenées chaque jour de plus en plus similaire  à un attentat qu’on se serait attendu à rencontrer par des intégristes version Djihad ou Etat islamique……

 Des psys aujourd’hui donnent leur son de cloche au sujet de c  sa personnalité.

  Son psy parait il lui avait conseillé de faire du sport pour augmenter son estime de lui….

    Curieuse stratégie me semble t il, si l’on considère que pour avoir une meilleure image de soi, sur le long terme,  c’est plutôt d’intellect sur lequel il est souhaitable de se reposer, ou d’une activité manuelle où l’on realise quelque chose de ses mains, la pratique d’un sport venant plutôt comme en  antidépresseur naturel éventuellement, par le biais de l’endorphine.

 L’article sur le sujet est à lire ici.

http://www.atlantico.fr/decryptage/crash-a320-explication-psychiatres-qui-permet-comprendre-suicide-andreas-lubitz-2059363.html

   Je suis moi plutôt d’accord avec lui. Quand des parents ou bien un parent décide de donner la mort à ses enfants c’est qu’il refuse de les laisser l seuls et qui plus est très malheureux alors il emmène tout le monde dans son projet et planifie l’ensemble méticuleusement.

   Dans le cas présent et compte tenu des révélations qui ont été faites par son ancienne petite maie il apparait qu’il avait une ambition absolue pou devenir pilote et pas uniquement copilote d’avion, et que ce projet pour lui, était une forme d’accomplissement psychorigide.

 J’ai connu, moi un cas simillaire.

 Un enfant qui était à l’école avec moi.

 Son frère ainé était instituteur, il avait décidé de suivre son chemin trait pour trait.

 Il avait toujours été un enfant bien trop studieux à mon gout moi qui était plutôt dans la lune. La moindre réflexion venant du maitre, même si elle était bien intentionnée et aimable son visage s’empourprait à un point hallucinant et franchement inquiétant.

 Cette anxiété ne le quittait pas.

      Au fur et à mesure qu’il grandit le problème était toujours là. Peut être cachait il un lourd secret je ne sais pas….Il devait bien y a voir une explication. Il semblerait que les deux fils ne voyaient pas grand monde, et étaient anormalement « sauvages ».

    Au fur et à mesure qu’il grandit, le problème demeurant, il dut consulter un psy. Et le verdict tombât.

   On lui interdisait de devenir instituteur.

    Il  ne supportât pas, et mit fin à ses jours…..Avec le fusil de son père, enfin une arme à feu qui se trouvait dans la maison.

   Dans un cas comme dans l’autre la véritable raison ne repose que dans le fait que ce soit une entrave d’ordre professionnelle qui ait généré le suicide.

   Alors pour le cas de l’avion il y a quelques jours, je serai moi tentée de dire que c’est plus l’attachement au lieu de travail, et la nécessité absolue par ce choix,  de « signer » et donner sens à son suicide qui ait justifié, qu’il ait ce projet et qu’il l’ait mis à exécution.

    Comme le font des salarié dans certaines administrations qui choisissent de se suicider sur leur lieu de travail, puisque c’est là que se trouve l’origine de leur problème.

Je pense moi que d’éduquer un enfant, ça consiste surtout précisément lui apprendre

 à perdre. Oui j’ai bien dit « à perdre ».

    J’ai toujours appris à mes filles, moi à accepter de perdre. Je leur disais que moi ça m’était toujours arrivé, et que si ça piquait au début, que ça n’était pas grave et que de toute façon, c’était un truc qui arriverait souvent, quoi qu’on entreprenne, alors que c’était bien de s’entrainer pour quand ça arriverait pour des choses plus importantes.

    Bien sûr je ne leur présentais pas les choses comme ça j’accompagnais mes belles paroles. Le jeu apprend fort bien….  On peut expliquer par exemple, quand il s’agit d’un jeu où l’on choisit enfin un jeu stratégique, que si l’on perd on est obligé de tenter de comprendre pourquoi on a perdu, et que donc on tentera de faire mieux la fois suivante.

    En fait moi j’ai été ma vie entière une looseuse alors très tôt j’ai appris à faire avec pour me protéger même si ça piquait quand même. Donc pour mes filles, et bien j’ai fait pareil.

    Résultat quand ma fille ainée, qui était toujours excellente à l’école un jour s’était pris un gros râteau, enfin quasiment une bulle toute la classe se demandait comment elle allait réagir,  et bien elle avait pris ça plutôt bien .

    Certains vont penser peut être que je la ramène encore au sujet des rythmes scolaires mais c’est pourtant vrai parce que là encore c’est une formidable démonstration du fait qu’une enfant doit s’épanouir,  dans une sphère bien plus large que la projection d’un idéal professionnel qui plus est aussi contraignant et aussi spécifique que de conduire un avion de ce type….

    Pour être franche je serai moi fort curieuse d’avoir une conversation avec le psychiatre qui le suivait.

    Parce que j’aimerai bien comprendre pourquoi, puisqu’il était suivi depuis des années, il n’a pas été suivi par un psy, donc à une fréquence plus assidue qu’une fois par mois (c’est le rythme  pour la psychiatrie qui ne fait que prescrire des médicaments),  et si son travail a consisté à lui faire envisager de se développer d’autres centres d’intérêt pour faire diversion, relativement à cette ambition que je qualifierai de monomaniaque.

   En fait je réalise que ce problème doit faire réfléchir la psychiatrie dans son ensemble ainsi que les psys de façon plus large.

    En effet, on sait aujourd’hui qu’un jeune salarié va changer de métier ou bien de poste trois fois dans sa carrière. Alors les rythmes scolaires vont ainsi aider en principe, à faire justement que ces changements, se fassent de façon la moins traumatisante possible.

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