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François Hollande "anti langue de bois".

Le 24/08/2015

Dans Europe plus sociale et donc plus humaniste, et donc efficace.

MIGRANTS,  "Une situation exceptionnelle, mais qui va durer".

 C'est la conclusion du discours que François Hollande a faite, aujourd'hui, à Berlin aux côtés de Angela Merckel, et qui recoupe parfaitement ma pensée.

http://www.elysee.fr/videos/conference-de-presse-conjointe-avec-la-chanceliere-angela-merkel-au-sujet-des-migrants/

 Je trouve que ce disours a le mérite d'être franc et honnête.

   Ce qu'il importe de comprendre aujourd'hui, c'est que ces migrants en situation de désespoir le plus absolu, au point d'avoir mis leur vie en danger, sont des populations en souffrance, qui sont le plus souvent des jeunes qui ont été scolarisés qui ont donc des connaissances, des savoirs faire, et qui représentent bien plus qu'un "boulet" voir un handicap, vis à vis des pays qui les accueillent, soit de passage, soit comme destination.

  Ils représentent une fabuleuse occasion pour certains pays, ou pour certaines régions de certains pays d'Europe, de se voir revitalisées véritablement, puisque ces migrants, une fois retouvé un minimum de sécurité affective, chercheront à voir plus loin, à  avoir de nouveau des rêves, et des ambitions, qui ne seront pas nécessairement sociales, au sens "économique" qui soit, mais plus humblement pour beaucoup simplement vivre en paix, dans un pays libre, ou il sera respecté, et en sécurité.

  Il faut comprendre que cette stabilité psychologique, peut prendre une temps variable d'un individu, à un autre, selon le pays d'où il vient, selon que sa famille a été décimée ou pas, massacrée ou pas, qu'il a de la famille ici, en Europe, ou pas, selon qu'il ait rencontré telle difficulté, ou tel problème, ou pas, et son degré de gravité, ou de traumatisme.....

 Une fois stabilisés affectivement, ils commenceront à y voir un peu plus clair sur ce qu'ils ont envie de faire.

   Pour certains, il est tout à fait probable qu'ils souhaitent véritablement se trouver surtout en sécurité, de façon telle qu'ils puissent attendre,  avec un travail si possible, qu'ils puissent retourner dans leurs pays d'origine, parce que c'est le danger uniquement qui les a fait fuir, ce qui est legitime.

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