Je suis bouleversée, par cette femme que j'ai découverte, ce matin.
Je le suis, pour diverses raisons.
La féministe que je suis, pour commencer. Je serai tentée de rajouter "un peu de décense, je vous prie".
Je tombais sur un article, ce matin, qui parlait de la lutte que mènent certaines femmes, contre un problème absolument existentiel, qui est..... "les rides"... Oui, vous avez bien lu.
Je vous donne le titre du billet, là, j'ai poussé un bon coup de gueule, parce que j'en ai vraiment ras le bol, d'avoir affaire à de pareilles petasses.
Alors, d'avoir du ENFIN, poussé ce coup de gueule, alors, qu'un quart d'heure avant, j'écoutais cette femme, là, qui vient de Syrie, quel VIt son calvaire au quotidien, son parcours, et son courage, je me dis que le féminisme, doit véritablement ne jamais omettre d'observer à quel point, aussi, la connerie humaine n'ait jamais épargné les femmes non plus.
Désolée, si je suis dure, mais compte tenu de ma situation, ceux, qui m'aiment vraiment, et me suivent, dans les combats qui sont les miens, doivent comprendre à quel point, il importe que "j'2lague", comme on dit vulgairement, et que je veille à me concentrer sur les personnes, qui en vallent la peine, v2ritablement.
Bouleversée, ce matin, oui, de réaliser d'un seul coup, que cette femme, écrivaine, dont je n'ai jamais entendu parler, jusqu'à maintenant, ait sur son pays d'origine, la Syrie, très exactement, la même vision, et la même analyse, que celle que j'ai, moi, depuis toutes ces années....
Voilà, pourquoi elle m'a bouleversée à ce point.
Au début, que Bachar El Assasd, a commencé à enfermer, torturer et massacrer les opposants à son régime, ces derniers étaient pacifiques, ils ne souhaitaient que remettre en cause son pouvoir à lui, et n'étaient absolument pas dans une démarche terroriste, ou guerrière.
Ces propos, je ne les tiens pas uniquement, d'articles que j'ai lus, depuis toutes années sur le sujet, mais aussi de reporters qui ont travaillé sur place, notamment, à l'époque, où nous avions des otages, là, bas, dont l'un, était normand.
Avant qu'ils n'aient fini par être libérés, une réunion d'informations, avait été organisée, une rencontre, aux sujet de nos otages, à l'hotel de région, ici, à Rouen.
J'y etais allée, parce que pour moi, qui n'ai jamais d'autres possibilités, quasiment, que de travailler autrement que derrière mon clavier d'ordinateur, comme je le fais aujourd'hui, la moindre occasion qui se présente, ici, dans ma region, où je puisse être confrontée au réel, me permet, justement, de donner une dimenssion moins virtuelle, c'est donc, pour moi, une démarche absolument fondamentale.
Alors, que depuis des mois et des mois, je ne sais plus combien, j'essayais de trouver des solutions, ou de proposer des choses, qui puissent aider notre gouvernement, comme je le fais toujours, j'avais suggéré que la presse évite de parler des otages, puisque le fait, que la presse en parle, d'une certaine façon donnait du prix encore plus, à leur démarche...
Cette posture fait toujours débat, et c'est toujours d'actualité, non pas chez nous, mais dans les d'autres pays.
Ce sentiment, n'avait pas été approuvé par les familles en présence, qui ne cautionnaient pas ce positionnement.
Alors, moi, j'avais pris la parole, pour simplement, faire mon mea coulpa...
Pour réussir quelquechose, quelque soit le sujet, il faut proposer, et oser proposer, quelquefois on se plante, mais la seule façon d'ouvrir un débat, quelque soit le sujet, réside, dans le dialogue, la concertation, et seuls ceux qui proposent courrent le risque de quelquefois, avoir eu un trait de génie, qui puisse un jour, porter ses fruits.
Cette posture, que je qualifierai d'altruite, même si c'est montrer bien peu de modestie, est en fait, bien modeste, et emprunte d'une forte attente côté dialogue, elle est applicable, quelque soit le secteur de nos sociétés contemporaines.
Il n'y a que ceux qui cherchent qui ne peuvent avoir le prétention de trouver un jour.
Donc, ce jour là, j'avais même proposé autre chose, (et là, je connais plus d'un grand reporter, qui va rigoler...), j'étais allée discuter avec l'un d'eux, parce que j'avais suggéré moi, pour ceux qui le souhaiteraient, qu'ils se fassent poser une puce sous la peau, pour être géo localisables.... Il m'avait regardé avec un grand sourire, puis m'avait répondu "ha, non, non, c'est ors de question"... C'est limite s'il n'avait pa rajouté "on ne mange pas de ce pain là".
Je pense en fait, qu'il l'avait pensé si fort, que je l'avais entendu, et oui, c'est ça, aussi, justement, OSER, c'est risquer de passer pour un con, ça fait partie des risques, et seule une bonne dose, de confiance en soi, peut vous donner le courage d'aller au casse pipe, malgré tout.
En fait, il faut juste commencer systèmatiquement votre prise de parole, par la phrase suivante, "Peut être que je vais dire une connerie, mais je la dis quand même".
Si vous avez une constitution aussi bien faite que la mienne, normalement, tout le monde rit, et vous pouvez alors sortir votre connerie, avec le risque que certains se disent, "c'est complètement dingue, mais putain de merde, elle aurait bien raison".
Bon, sinon, en dehors de ça, donc, il nous avait expliqué, justement que le problème résidait dans le fait, qu'au sein de l'opposition syrienne, se trouvait différentes factions, qui se réclamaient à l'epoque, pas necesairement encore, de l'EI.... Mais d'un nombre incroyable de factions diverses, et je dirai même "indéterminées"...
Quand je prétends celà, c'est vraiment ce qu'il nous avait dit. Il devait y avoir environ une vingtaine ou une trentaine de dénomitions différentes, toute issues de l'Islam, avec pour seul point commun, d'avoir une kalachnikov', et des munitions....
En gros, le reporter nous expliquait, qu'il en résultait une totale impossibilité de trouver un interlocuteur avec lequel on puisse discuter.
Cette situation, était celle d'il y a quelques années. Je ne sais pas si c'est le sentiment, qu'ils ont, encore aujourd'hui.
Si j'ai c saisi, ce que cette femme en dit, aujourd'hui, c'est qu'au d fil du temps, ces faction, ideologiquement, se sont raliée à l'EI. Autant dire, à la mafia islamique, appelaons les choses, par leur nom, j'aurai pu dire, aussi, la secte islamique, l'EI, puisqu'ils en ont la totale similittude.
Cette situation, aussi, avait, et a toujours pour énorme inconvénient, de ne pas parvenir sur le plan international, à dicerner, qui se cachait dernière telle faction, ou telle autre. Elle a généré, venant de moi, à l'époque, une demande de ne fournir d'armes à personne, puisqu'on ne savait pas, quelle était véritablement l'identité, et la solvabilité de la faction en question.
On m'avait expliqué, notamment, ce qui est la vérité, et qui réside, que par le passé, certains pays avaient armé certaines faction, ou avaient vendu des armes à certains pays, armes qui avaient été, par la suite recupérées et vendues, par des mafia islamiques, à l'EI, ce qui s'était notamment produit, avec la Lybie....
Pour en revenir à ce témoignage, ce matin, il m'a bouleversée, pour une autre raison, qui réside, dans le fait, que cette femme soit issue, du même courant musulman, que bachar el Assad ! Ce qui pour le coup, m'a fait un bien fou...
Et oui, depuis des années et des années, moi, qui me bat, pour expliquer, que tous les humains, qu'ils soient musulmans, chretiens, juifs, indoux, que sais je, se voient imposés une religion, mais que si cette dernière, conditionne trop, leur mode de pensée, elle devient un frein, à cette liberté de pensée, et à l'epanouissement, de la perssonalité....
Et de voir, une telle démonstration, de ce que je prétends, est je crois, le plus beau cadeau, qu'on m'ait jamais fait, depuis toutes ces années, ou je fais un remaque de la fable, "le lièvre et la tortue".
Pour ce qui est du fait, que l'armée de bachar el assad ait libéré Palmyre des griffes de daesh, moi est bien loin de me satisfaire, tout comme elle, j'ai exactement la même analyse qu'elle sur le sujet.
En cours de redaction.