Je reconnais que cet éclairage, est convaincant.
Effectivement, une femme, quelle qu'elle soit, n'a pas besoin de porter un vêtement specifique, pour prétendre aller faire du jgging, un simple bonnet, peut faire l'affaire.
Pour ce qui concerne le burkini, par contre, ce raisonnement, pour moi n'est pas valable.
Parce que là, où certains prétendent que jadis, les femmes musulmannes ne portaient pas de burkini, je répondrai, qu'elles etaient interdites, de s'y rendre purement, et simplement.
Alors, à tout prendre, je considére que ce soit aux femmes, et aux jeunes filles, elles même de faire leur choix, et ce qui me gonfle, c'est de voir que ce sont généralement des hommes, qui se permettent de débattre sur ce sujet, sans se soucier le moins du monde, de ce que les principales concernées, peuvent en penser.
Ensuite, je signale pour information, que ce qu'on appelle "la mode pudique", n'est pas une exclusivité musulmanne, et qu'elle a existé, en différentes périodes, dans toutes les religions, qui n'ont eu de cesse, que de cacher la peau des femmes, parallèlement, au fait, que le plaisir sexuels, leur ait été interdit, releguées, exclusivement, au rôle de reproductrice, et dans le cadre du mariage.
D'ailleurs, les religieuses portent le voile, et ça ne dérange personne.
La mode pudique n'est liée au culte, il me semble, que de façon accessoire, si je puis dire, parce que le fait de cacher son corps, dans des proportions interpellantes, est aussi un symptome observé, dans le cas de victimes de crimes sexuels, je l'ai personnellement observé, à plusieurs reprises, quand j'avais été internée en HP, où je cotoyais des jeunes filles souffrant de troubles alimentaires, cette façon de se vêtir, envoyant une signature de son histoire, dans un pourcentage des cas, non négligeable.
Débattre sur ce sujet, et observer à quel point, y compris chez nous, les femmes, peut nous interpeller, au sens positif, dans la place que nous occupons dans la société, et ça revêt, il est vrai, une importance capitale, des lors que c'est bien de débat, dont il est question, et aucunement, de propos disproportionnés, et d'insultes...
Je pense, à Yann, le modérateur, de DECATHLON....
Mais si l'on parle d'une tentative de manipulation de musulmans, face à notre culture, dont la véture, n'est qu'un des aspects non négligeables, je le reconnais, je ne suis pas certaine, cependant, que cette histoire de "fringues", soit l'angle le plus subtile, et le plus pertinant, pour aborder ce sujet.
Pour ma part, je suis plutot attachée à observer ce phénomène, sous des angles moins voyants, plus subtile, parce que j'ai juste le sentiment, que c'est un os qu'on donne à ronger aux médias, et à internet, pour qu'on ne regarde pas ailleurs... En dehors de jouer les lance flamme, pour servir l'extrême droite, je ne vois pas....
Moi, je suis féministe, je le revendique, je ne cautionne pas toutes les formes de feminisme, parce que certains, que je ne nommerai pas, vont à l'encontre de l'image, que moi, j'en ai.
Mais pour moi, le feminisme, c'est avant tout, de donner aux femmes, le plus de chance possible, de jouir des libertés, qui souvent, leurs sont interdites... Ainsi, quand je vois une femme, qui porte le b voile, je ne vois pas une femme voilée, je vois d'abord, une femme...
J'aimerai que le débat se calme en ce sens, et inspire un peu plus de respect, envers celles ci, qu'elles soient voilées, ou qu'elles ne le soient pas.
Si je comprends fort bien cette posture, que je respecte, je demeure persiuadée, malfgré tout, que pour qu'une femme, à qui l'on impose d'être voilée, cette liberation, ne saurait de faire, du jour, au lendemain, et que c'est à elle seule, den decider.
Les étapes intermédaires, c'est aussi à elles, et à personne d'autre, d'en décider.
8 mars 2019.
J'ai vu il y a quelques jours, un reportage, sur les femmes de banlieues, issues de l'immigration, sur France 2, que j'ai trouvé passionnant.
(c'est pa celui là).
