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Réforme des collèges.

Le 17/05/2015

Dans POLITIQUE INTÉRIEURE.

http://www.education.gouv.fr/

 Pour ceux qui n'auraient pas les yeux en face des trous, je peux leur prêter mes lunettes, éventuellement, c'est écrit tout en bas "si vous souhaitez participer au débats, inscrivez vous".

 J'ai rédigé un article, relativement aux attaques dont notre ministre est victime, depuis plusieurs semaines, relativement à cette réforme.

 Voici le lien.

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/blog/politique-interieure/naja-vallaud-benkacel-nouveau-bouc-emissaire.html

    Hier soir à l'occasion de la nuit des musées, j'ai pris le temps d'aller visiter celui de l'éducation.  Une des raisons pour lesquelles j'y allais, consistait notamment à éventuellement trouver quelques pistes, pour argumenter et défendre cette réforme. Je reviendrai sur ce musée en un autre moment et une autre occasion.

 Je précise pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, que c'est moi qui suis à l'origine des rythmes scolaires.

 Les arguments qui ont servi à etayer cette reforme, dans le primaire, sont consultables, sur mes forums sur internet.

 Mais ces derniers, sont tout aussi valables pour le collège, puisque c'est entre autre, mon expérience personnelle, celle d'un cancre, donc qui a servi en partie de base de travail.

 Je viens d'autre part d'entendre aux infos, que le niveau en math était en baisse, relativement à un texte soumis aux élèves, qui donne un résultat moindre, relativement au même test fait quelques années avant.

 Pour les maths en particulier, j'ai aussi une certaine experience. Effectivement ça n'est qu'en troisième à l'époque que j'ai reussi à sortir la tête de l'eau !

  De façon générale, quelque soit la matière concernée, et au sujet de ses detracteurs, je dois dire que la compilation, des conneries que j'ai entendues de la part du Front National, et de l'UMP, justifierait largement d'en faire si ce n'est une pièce de théâtre, au minimum une journal à sketches tellement ces remarques sont stupides, immatures, et surtout rigoureusement denuées de la moindre compétance en matière d'enseignement.

  La droite qui rappelons le, a simplement omis de rappeler qu'il sont supprimé des postes, "à tour de bras" pendant des decennies, supprimé la formation des maitres, pensant que d'éduquer nos enfants, devait être un simple truc d'autodidacte, probablement. Quand l'incompétance fait loi à ce point là, je dois dire qu'il est particulièrement difficile de ne pas remarquer !

  Par ordre d'entrée en scène, je cite "il faut dire qu'il faut revenir aux fondamentaux, et que d'enseigner, ou aller à l'école, n'a rien à voir, avec la moindre notion de plaisir".

 Et oui, "on commence fort".

   Et bien pour information s'il arrive effectivement que d'aller à l'ecole, au collège ou au lycée ne soit pas une partie de plaisir, chaque enseignant digne de ce nom  a lui, parfaitement conscience que plus l'élève se sent respecté, et au minimum estimé, en temps qu'individu, plus la transmission du savoir, se fait facilement.

   En effet par définition, un élève quelque soit la classe,  est là pour assimiler des connaissances qu'il n'a pas encore acquises... Donc il est d'une certaine façon "une éponge". Mais pour que cette "éponge" soit en mesure, d'être effectivement "permeable", et qu'il entre dans une relation de respect, vis à vis d'un enseignant il doit avoir le sentiment d'être un peu plus qu'un simple nom, sur une liste, au moment de l'appel. Savoir capter un auditoire, c'est un métier. Un métier qui s'enseigne, et qui est relativement proche du métier d'artiste, soit dit en passant, puisqu'il y a un phenomène de séduction pour capter l'attention....

   Je connais relativement bien le problème, parce que ma fille ainée est prof d'anglais, dans un lycée à présent, et qu'on en parle quelquefois.

   Quand on a affaire à des élèves qui vont bien, le problème est plus simple à gérer. Si l'on a affaire à des élèves qui soit ne vont pas bien, soit qui sont en échec scolaire, ou qui combinent les deux, capter leur attention et parvenir à l'entrainer vers une attitude plus perméable, et encourageante, est plus difficile, et c'est parfaitement logique.

   En fait ce qui moi me hérisse veritablement le poil, réside dans le fait que l'absolue totalité de ceux qui ramènent leur fraise sur le sujet sont absolument tous des universitaires, et qui n'ont donc rigoureusement aucune approche de la notion de cancre, ou bien d'echec scolaire, ce qui moi, (et pour cause), me  met dans une colère noire !

   Que ce soit en primaire ou au collège, un enfant qui est en souffrance peut l'être pour diverses raisons. Ces raisons tiennent plus à la psychologie de l'enfant et de l'ado qu'à autre chose, et parler de l'éducation en refusant de regarder cette problèmatique en face est une erreur qu'il ne faut pas commettre.

   Cette réforme  a pour objecif précisement, d'ouvrir la discussion pour faire du collège, un moment ou l'enfant et l'adolescent, sera plus respecté et plus en mesure de faire face dans sa vie future.

   Au chapitre des conneries que j'ai entendues aussi, "il ne faut pas se leurrer, ça n'est pas  avec des méthodes à la Jamel Debbouze, qu'on va hisser les élèves vers le haut".

 Certes, j'entends fort bien, l'auteur de cette "connerie" le disait sur France Inter, autant dire dans le seul et unique but de me provoquer. Soit.

 Il n'empêche qu'il faut la sortir, celle là !

   Et oui, imaginez donc la terrible angoisse, du parent qui voit son pauvre petit ado, sur lequel il projette au minimum polytechnique,  parce que lui, n'a pas réussi à y entrer, si jamais en cours de théâtre d'un seul coup, ce dernier, arrivait un soir, "devant la soupe froide" et casse le morceau...."je veux devenir acteur"... Et merde son paternel, qui avait tout juste reussi à le trainer au dernier congres de l'UMP, "nom de Diieu de bordel de merde".

   Je n'ai aucun doute non plus, sur le fait que le samedi soir, de la façon dont son paternel le fait chier, une bonne petite fumette, achetée à saint Ouen lui permet de ne pas perdre la face, quand il a la tête dans le cul, le dimanche matin, et qu'on lui dit gentiment "comment ça s'est passé ta soirée hier soir ?"....

 Ha la la, les déboires des gens friqués, avec leur progéniture.... "mais qu'est ce qu'on va faire de toi".

   Il n'y pas une émission où notre ministre donne ses explications, qui ne précise que le texte est prévu être retoqué, mais peu importe, les incompétants d'hier sont tellement et profondement malhonnêtes qu'ils persistent.

 Aujourd'hui, le collège est à reinventer. Voilà la verité.

   Notre ministre par cette réforme, a fait ce qu'il fallait. Elle a eu le courage de le faire, comme les premiers gouvernements de François Hollande ont eu le courage de s'atteler au problème de l'évolution des familles, qui aurait du être anticipé bien en amont.

   Il  y a certains points par contre sur lesquels, il me sembe souhaitable de revenir. Je suis, moi comme chacun sait, particulièrement attachée à la langue française.

  On crie au scandale, parce que le latin et le grec vont être abandonnés. Mais sauf erreur de ma part, il me semble, moi, qu'il est prévu qu'ils soit proposés en option.

   Je suis moi tres attachée à l'éthimologie, parce qu'ils sont justement la preuve irréfutable, du fait que notre langue est  vivante et se nourrit de la façon la plus merveilleuse des influences, et des flux migratoires qu'a connu la France.

   En somme, le latin et le grec, mettant ainsi en évidence ces influences, et les expliquant, sont des outils merveilleux pour expliquer à quel point il est necessaire de prendre une certaine distance vis à vis de la politique, et considérer ces influences comme la preuve flagrante et impossible à nier, que l'immigration enrichit une culture, et non l'inverse, comme aimerait le laisser croire, le Front National.

   Mais ce qui me sembe étrange, moi réside dans le fait que reprochant ce pojet à notre ministre, il ne se trouver personne pour noter, que ma mythologie, était bien peu enseignée jusqu'alors, alors qu'il est prévu que l'enseignement de cette dernière soit au contraire, bien plus developpée....

  Comme quoi "jeter le bébé avec l'eau du bain" quand on est de mauvaise foi, ne pose problème à personne.

  Et puisque Jammel Debbouze, est sensé servir d'efaroucheur, au parents, qui élevent des "bêtes à concours",  je tiens juste leur rappeler que pour qu'un enfant un ado, ou un adulte, "reussisse sa vie" il est indispensable de veiller à ce que son epanouissement personnel, passe au minimum sur le même plan que sa reussite scolaire ce qui visiblement est un raisonnement ors de portée, de bien des parents... Et que la réforme des collèges telle que cette dernière est prévue est infiniment plus susceptible, d'être efficace sur ce plan.

   ADAPTABILITE, sera le maitre mot de l'humanité dans l'avenir, quelque soit l'endroit ou l'on va vivre, le niveau social, où l'on évoluera. Les parents, ou intellectuels qui sont trop stupides pour comprendre celà, sont des atardés mentaux, qui ne méritent pas qu'on leur donne le micro ! 

   Hier, je voyais sur le trottoir à ROUEN, une jeune femme qui se faisait maltraiter par un jeune homme. J'étais en bus, et eux de l'autre côté... Quel était donc son niveau d'etude ? En quoi, le fait qu'elle soit diplomée, ou pas, l'aura t elle aidée, ou pas, soit à lui tenir tête, soit à se défendre ?

  Si demain, cette jeune fille se fait embaucher et qu'elle subit du harcelement en quoi, le fait d'être diplomée, ou pas l'aidera ou pas, à avoir d'elle, une image suffisement bonne, pour savoir gérer le probleme ? 

  Dans cette réforme, il existe des points qui moi me semble des idées juste absolument extraordinaires.

  Le fait d'accepter la notion selon laquelle un prof, qui souhaite expérimenter certaines méthodes, ou programmes parce que ce qu'il envisage est à son avis, une méthode plus efficace, que ce qui est plus conventionnel, pour moi, est une idée juste géniale.

  Le fait, de proposer des passerelles, entre les différentes matières, est parfaitement novateur et digne d'interêt, là encore, puisqu'on sait tous que ces passerelles existent effecivement dans la realité.

  Pour l'enseignement des langues vivantes... Pareil, je ne comprends pas les reproches. Puisque la seconde langue vivante sera apprise une année plus tôt en cinquieme.

 J'ai un regret relativement à la classe européenne par contre... Et uniquement celà.

 Je souhaite moi, que l'équivalent des rythmes scolaires soient appliqués, au niveau des collèges et des lycées, de façon nettement moindre, bien sûr, et de façon "applicable". Je veux parler des emplois du temps. Il serait souhaitable notamment, qu'il y ait dans chaque collège ou lycée, des chorales et des ateliers d'activité manuelles, "non imposés".

   Il serait bon, aussi, au sein de l'établissement, qu'il soit prévu, un protocole pour canaliser un ado, qui est "en mal d'expression", autre que "sur papier". Des concours d'élocance, par exemple, prise de parole, devant les autres éleves et le corps enseignant, défendre ses idées,  choisir un thème, ce qui imposerait un travail en amont, pour construire un projet.

   A cet age, le travail en équipe imposé ne passe pas toujours bien, et d'envisager une telle chose en individuel, peut en aider certains de façon très efficace.

  Choisir un texte, apprendre à le dire, et le défendre, argumenter, qu'il explique son choix, etc, je suis certaine que ça en aiderait beaucoup.

 Je continuerai à agumenter des que le besoin s'en fera sentir.

 Mardi 19 mai 2015.

 Aujourd'hui, plusieurs syndicats appellent à la grève, pour denoncer  cette réforme.

 J'ai écouté François Hamont, ce matin sur France inter, dont vous pouvez recuperer le lien ici.

 Il propose, lui, une augmentation des salaires des enseignants. Et je suis d'accord moi avec cette idée. Je le suis d'autant plus, qu'il apparait nettement qu'helas, l'école se retrouve confrontée à devoir combler certaines lacunes sur le plan familial, n'en déplaise à certains. Et que cet aspect des choses n'est pas dite alors qu'elle est pourtant bel et bien réelle.

http://www.franceinter.fr/emission-le-79-jaurais-pu-porter-la-reforme-du-college

 Car si le gouvernement tend à vouloir faire passer, qu'il aime le corps enseignant, j'entends par là, qu'il veut transmettre le fait qu'il ait pleinement conscience, de la valeur de l'enseignement, il est imperatif que ce type de carrière ne se contente pas de réformes et de la carrière mais se traduise aussi, par une meilleure considération sur le plan salarial. 

 

 

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