Oui, certains se demandent pourquoi, en politique intérieure... Pour le coup je suis un chouillat égoïste, puisque je me considère moi comme en faisant partie.
Certains me diront "mais tu es sous tutelle, tu es donc protégée", ce qui en soit est relativement interpellant. Oui, je sais "on ne me le dit pas" mais je l'entends tellement fort, que je ne peux que le révéler.
J'échange ma place contre qui veut, quand il veut.
Je n'ai pas le sentiment moi d'être "protégée" par ma tutelle, contrairement à ce que certains pensent.
Je ne le suis à la rigueur, que judiciairement, contre certaines plaintes qui pourraient être déposées par certains, c'est vrai.
Au moins s'est on chargé de me le faire savoir, dans le seul but de me faire taire relativement à l'injustice que cette tutelle m'inspire.
Sauf que c'est irrecevable, pour la simple raison que j'ai toujours fait atttention à ce que mes propos ne puissent pas justifier qu'on porte plainte contre moi, pour diffamation par exemple. Et quand bien même. Si tel était le cas, je trouverais cohérent d'assumer. C'est mon affaire apres tout. Le conditionnel, ça n'est pas fait pour les chiens, que je sache.
Et pour ceux qui se demandent pourquoi en politique intérieure je répondrai qu'on se doit ne serai ce que vis à vis de moi, de donner l'exemple.
L'affaire PANAMA PAPERS vient d'éclater, il ne faut pas, selon les dires de Manon Aubry, qui en connait un rayon, que l'on s'arrête à l'arbre qui cache la forêt, puisque cette société d'avocats, qui a son siège au Panama, ne représente qu'un faible pourcentage de l'ensemble des sociétés offshores, qui servent d'écran à l'exil fiscal, tous pays confondus.
En somme, comme elle le dit, c'est la partie visible de l'iceberg.
Réapparait alors, l'absolue necessité, de prendre soin des lanceurs d'alertes.
Volontairement, je ne suis pas allée vérifier, quel est le projet de loi, qui a été concocté par le gouvenement. Je sais que cette loi doit être étudiée ces jours ci, alors, je vais juste moi, donner mon point de vue.
Je ne sais plus quelle femme, mais c'est vrai, pour tous les lanceurs d'alerte, une fois lancée son alerte, a vu sa vie littéralement broyée....Au point que sa cellule familiale a explosé, comme à chaque fois.
Le principe est le suivant.
Une fois l'affaire révélée, le salarié, ou l'employé(e) est considéré comme un pestiféré(e), ou je dirai un paria....
Licencié, donc, plus de salaires, pousuivi juridiquement, avec les frais d'avocats, qui en sont la conséquence, et qu'il doit assumer, pestiféré dans la totalité de la branche, où il travaillait, puisque tout le monde à peur de l'embaucher, de peur de le voir recommencer, et divulguer des choses que le futur patron souhaiterait évenutellement, ne surtout pas voir éventé....
Alors, "que faire" ?
Moi, je pense qu'il faut se protéger, avant de reveler quoi que ce soit.
Donc, demander le statut, et sur le même document, en plis recommandé, expliquer quelle en est la raison.
Je ne sais pas, je dois avouer, si une telle procédure, est réalisable, car je suis incapable d'imaginer, quel nombre de salariés, seraient susceptibles d'être concernés...
pour être plus claire.
Combien d'employés, aujourd'hui, travaillent dans une société, dont ils savent pertinament, qu'elle a des pratiques froduleuses, malhonnêtes, dangereuses, perverses, au point, de mettre des personnes en danger , COMBIEN ?
Et qui aimeraient dénoncer leur patron, ou leur société, mais qui choisissent de ne pas le faire, parce qu'ils ont peur, à juste titre, des représailles globales, et des conséquences globales, elles aussi ?
Certes ils ou elles, ont raison, de vouloir "porter le pet", comme on dit... C'est un excellent moyen de dormir tranquille, et de vérifier, que le sens de la Justice, qui anime l'âme de l'enfant que nous étions, est toujours en vie....
Mais s'il ou elle prend conscience du fait que le faisant, sa vie va basculer, au point de mettre en péril, sa vie entière, sa vie de famille, et qu'il ou elle va devenir un véritable pestiféré, et crever de faim, il est alors possible qu'il soit étranglé par la peur, et qu'il ne le fasse pas....
Pour moi ces personnes dont je fais partie, sont de véritables héros. Oui, "je m'envoie des fleurs", et bien ça tombe bien, c'est aujourd'hui mon anniversaire, et jusqu'à preuve du contraire, il ne s'est encore trouvé personne, pour venir m'en offrir !
Comme on dit vulgairement, "y'a pas de mal à se faire du bien".
Ensuite, j'imagine que le cas est étudié par une commission. il serait souhaitable, je pense, selon le cas, que le salarié vienne s'expliquer, de telle sorte que les risques personnels encourus, soient évalués.
Je serai particulièrement curieuse, moi, de connaitre, ce que l'équipe de foot, qui compose les candidats aux primaires, chez les Républicains, ont prévu, sur ce dossier, parce que c'est un sujet, particulièrement chaud, ces temps ci..... Plus encore pour eux, semble t il .
Ensuite.
Il peut arriver peut être alors, que l'entreprise, où le salarié travaille, souhaite collaborer, parce qu'ils ne sont pas eux, mis en cause. Ca peut arriver, quand le salarié, met en évidance, un dysfonctionnement, par exemple, qui ne met pas en cause, l'honnêteté de l'entreprise, mais uniquement, un dysfonctionnement, qui serait relatif, à un vide juridique, lié à une évolution techinique ou technologique, et que ce problème n'est jamais fait l'objet de la moindre considération, et que le donneur d'alerte, alors, ait servi uniquement, de révélateur.
Dans cette hypothèse, alors, il peut arriver que son poste ne soit pas menacé....
Dans cette hypothèse, on peut se demander, pour quelle raion, il aurait alors demandé à être protégé.
La réponse est pourtant simple, il peut avoir choisi, de se faire protéger par le statut, parce qu'il apprehendrait les conséquences de ses suppérieurs. C'est particulièrement vrai, pour de gros dossiers, dont les repercussions, peuvent être largement sous estimées, par le salarié lui même, ce qui est presque toujours le cas.
Si l'acceptation de cette protection se fait, alors, et que ce statut lui est octroyé, il est souhaitable qu'il perçoive un salaire.... Je pense que ce dernier, ne doit pas être équivalent, à celui qu'il gagnait.
1, 4 SMIG, me semble pas mal, je ne sais pas. D'un autre côté souvent, ce sont des personnes, qui occupent des postes à responsabilité, donc, je ne me rends pas bien compte.
Ensuite, il est possible que le lanceur d'alerte, finisse par retrouver du travail, ou gagner sa vie, en temps qu'indépendant. Comme moi, si je travaille, ou que mes livres, sont édités....
Alors, il lui suffit d'en informer sa caisse qui doit lui verser son salaire de remplacement, de telle sorte qu'il réintegre le monde du travail.
Il faut une période de latence, je pense, dans le cas, d'une profession libérale, ou indépendante, puisque cette décision serait une conséquence, du fait d'avoir été porteur d'alerte. Une période transitoire de deux ans, me semble raisonnable.
Je pense qu'il faut veiller, à ce que cette indemnité, qui me semble être un mot plus adapté, ne soit pas indexé, sur l'ancien salaire, ou le soit, en tout cas, de façon moindre, car ça risquerait d'avoir pour conséquence, des alertes peu crédibles, pas crédibles, voir, "bidouillées", dans le seul et unique but de bénéficier de ce statut.
L'idéal, serait qu'au bout de deux ans, les conséquences sociales, d'avoir été lanceur d'alertes, n'existent plus.
Je précise que je suis parfaitement consciente, du fait que mes propos, peuvent sembler "amateurs".
Je veux dire par là, que je n'ai jamais bossé dans un bureau avec des collègues, et j'imagine que dans certains milieux, mon point de vue soit peu crédibles, ce que je peux comprendre.
Mais s'ils sont aussi crédibles, que je suis crue et non cuite, je pense qu'on est en droit de ne pas trop s'inquieter.
Oui, ces propos ont été prononcés par Jeanne d'Arc, en place de la Pucelle, à Rouen, avant d'être transformée en sucre d'orge à la cannelle, puisqu'elle était diabétique.
Mais je fais moi, avec les "non données" qui sont les miennes, voilà.
Et puis le second volet, concerne bien sûr, l'aide juridictionnelle absolue, et là, pour le coup, sur plus d'années, parce que je ne connais pas la période de prescription, sur ce secteur.
Dimanche 17 avril 2016.
François Hollande et Michel sapin, ont fait des d2clarations relatives à la protection des lanceurs d'alertes. il semble bien que leur volonté de les proteger, soit bien réelle.
cet apres midi, j'ai entendu un reportage, au sujet de ce phenomène.
Je viens de touver un article sur le sujet, dans LA CROIX.
Cette idée de maison qui leur soit réservée serait une bonne idée, mais la localisation géographique pose problème, il n'existe aucune raison, pour que le phénomène concerne plus une zone géographique qu'un autre. Ca serait donc, injuste, deja paria, si en plus, on doit fuir sa région, pour pouvoir bénéficier d'une aide, non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
Le gouvernement propose de créer une structure anticorruption, qui pourrait alors, intégrer certains d'entre eux.
Il a été proposé, aussi, qu'un pourcentage de l'argent récolté, serve à les rémunérer.
C'est une bonne idée.
Le problème qui se pose, serait alors, son impartialité....
Sur ce point, on pourrait envisager que la comission chargée d'étudier les dossiers, soit composée, pour deux tiers de personnes issues du civil, comme des jurés de cour d'Assise. le dernier tiers, devant être des spécialistes pour que le dialogue au sein de la commission soit constructif., et que par la communication, les bonnes décisions soient prises.
Ca pourrait être administré, par le ministère de la Justice.
LANCEURS D'ALERTES, sur FRANCE INTER.
Je précise que je n'ai pas écouté toutes les émissions, sur France Inter, mais j'en ai écoutes quelques unes....
J'ai trouvé ça veritablement passonnant, parce que beaucoup s d'aspects, que d'ailleurs, par anticipation, j'avais expliqués, depuis plusieurs années, se voient ainsi, parfaitement confortées, notamment, sur les repercussions, psychologiques, sur le plan personnel, mais aussi, par effet de ricochet, sur l'entourage, et la famille.
C'est vraiment important, d'aller réécouter, toutes ces émissions.