Je cite :
"Les policiers ont retrouvé un e-mail du 19 mars 2012 dans lequel Éric Cesari, alors directeur général de l'UMP, prend acte auprès du directeur de campagne Guillaume Lambert du "souhait du président de tenir une réunion publique chaque jour à partir de la semaine prochaine". Or, Guillaume Lambert a déclaré aux policiers qu'il avait informé le président-candidat des "contraintes budgétaires" posées par une note de l'expert-comptable, qui pointait un risque de dépassement du plafond et interdisait toute dépense supplémentaire".
En langage plus cru, ça signifie que Nicolas Sarkozy considerait, qu'il avait parfaitement le droit de depasser ces plafonts, probablemet parce qu'il se considérait comme au dessus des lois.
Entendu par les enquêteurs, Nicolas Sarkozy a assuré ne pas s'en souvenir et a relativisé le coût des événements ajoutés.
Et oui, on sait ce que c'est dans ces milieux là, les fins de mois difficiles, avec la calculatrice à la main pour remplir le caddie, et payer les factures, on sait pas faire, "comme je le comprends".
Quant à Guillaume Lambert, il a expliqué, sans convaincre les juges, que des négociations sur les tarifs des précédents meetings avaient permis de dégager des marges de manœuvre.
Et bien ces "marges de manoeuvres", en comparant les devis et les factures, on doit pouvoir y voir plus clair, non ?
"Faux, abus de confiance et escroquerie
Mais depuis, l'enquête s'est élargie à des dépenses qui n'ont rien à voir avec la société de communication fondée par des proches de Jean-François Copé. Les juges s'interrogent notamment sur une ligne "présidentielle" dans le budget 2012 du parti, indiquant 13.5 millions d'euros de dépenses engagées, alors que 3 millions d'euros seulement ont été communiqués dans le compte de campagne. Trains, salles de meetings, tracts, sondages, les juges ont remonté la trace de nouvelles factures oubliées, qui apparaissent dans les comptes détaillés de l'UMP.
Malgré ses dénégations, les juges pourraient considérer que Nicolas Sarkozy doit être mis en examen. Selon une source proche de l'enquête, le délit de financement illégal de campagne peut être constitué par le simple fait de dépasser sciemment le plafond des dépenses de la part du candidat, signataire de son compte de campagne. L'enquête est aussi ouverte pour faux, abus de confiance et escroquerie. Les juges ont mis en examen treize anciens responsables de l'UMP, de la campagne ou de Bygmalion".
Rien à redire, je trouve que c'est une conclusion logique.
C'est quand même fou, d'avoir une mémoire sellective, comme ça, non ?
J'en parlais ce midi avec mamamn, elle me disait qu'elle faisait comme tous les vieux, elle ne se souvenait que de ce qui l'arrangeait.
C'est encore bien que les juges n'en sont pas encore rendu à prendre un megaphone, comme su le pochette d'Arnaud Tsamère.
LE MONSIEUR TE DIT QUE.......
Bon, et puis pendant qu'on y est, on va parler un peu de son livre que je n'ai pas lu.
Bon, le coup du "mea colpa", m'a fait beaucoup sourire, c'est vrai. Je souçonne que ça ne soit moi, qui lui ai donné envie, de pratiquer ainsi, soit, l'idée n'est pas mauvaise, mais enfin, ça ne tient la route que si on est sincère, et que reconnaissant ses erreurs, on réalise véritablement en quoi, et pourquoi, ce fût une erreur, ce qui visiblement, n'est pas son cas.
Il a reconnu, que d'être allé fêter sa victoire, dans je ne sais quel palace, fût une erreur.
Mais il a juste oublié de préciser, de quelle erreur, il s'agissait, c'est à dire, une erreur de communication.
En gros, il dit, "j'avais envie d'aller dans ce type d'établessement, mais j'aurai dûr penser que ça serait mal interprété, et donc, choisir, de ne pas céder à mon désir"....
Et oui. Ce qui aurait été autrement plus subtile eut été de dire, "j'avais eu envie de fêter ça avec des amis proches, mais au lieu de le faire, avec un cercle restreint, j'aurai du le faire, de façon plus large, et dans un endroit plus modeste, et symboliquement plus démocratique".
Mais là, ça aurait été veritablement sincère, ce qui n'est pas le cas, dans son livre. Je subordore que ses autres regrets sont du même accabit.
Dimanche 21 Fevrier 2016.
Il n'en reste pas moins, que le vide juridique, reltif au financement des campagnes electorales, lui, est toujours present, je rappelle que j'ai fait une proposition, sur ce sujet.
Ce vide juridique, explique notamment, le fait que marine le pen, ait été obligée d'aller emprunter de l'argent, en Russie.
Quele soit l'ideologie d'un parti, cette dernière aurait dû, ne pas entrreer en ligne de compte, pour accorder les ptrêts ou pas.
Mais telle que la loi est faite au nom de quel principe en effet, une banque n'aurait elle pas droit de s'interdire, elle aussi, pour des raisons liées à ces idéologies, de refuser de prêter cet argent, pour financer une campagne électorale ?