Pour commencer, je pense que le phénomène de loyauté, est effectivement, quelque chose de bien plus que précieux, et je suis la première à y prêter attention.
Néammoins, je considère, enfin, je ne peux qu'observer que ce phénomène varie considérablement, selon qu'on est au pouvoir, ou en période préélectorale, c'est à dire, en campagne quelque soit le scrutin concerné.
La preuve... Une fois que le premier tour des présidentielles sera passé, chaque reprendra le schémas, droite gauche, hyper formaté, et je mets au défit quiconque alors, de trouver à redire...
Ce qui met bien évidence, alors, que ces histoires de pseudo trahison, en fait, ne tiennent pas trop la route.
Oui, je reconnais, moi, aussi, à l’époque, les frondeurs, je ne m’étais pas privée, pour tenter de les mettre en difficulté, et qu'ils se remettent en cause, et je pense que j'avais bien fait, et ça s'était produit à plusieurs reprises, je sais que certains devaient me trouver à l'époque, particulièrement chiante, sur le sujet, mais je n'ai aucune regret...
Soyez tranquille, cette particularité, qui fait mon charme, est proportionnelle à mon entêtement, quand je suis certaine d'avoir raison, c'est vous dire, ce qui vous attend.
Pour autant, je pense que le candidat idéal n'existera jamais, et parler du programme de Benoit Hamon, comme s'il s'agissait d'un programme, tellement osé à gauche avant toute, sur le plan politique, qu'on dirait Mélanchon, "après une biture", ou comme s'il venait de se siffler, une bouteille de Bénédictine "cul sec", franchement, je trouve ça complètement ridicule, et pour tout dire, quelque peu malhonnête.
Quand je l'ai vu, dans son dernier débat, de quelle façon, il a remis Macron à sa place, sur le sujet du financement de la campagne électorale, non pas en l'accusant, justement, mais simplement, à destination de tous, relativement au fait, que ce problème en particulier était un vrai symptôme, que j'ai dénoncé, depuis plusieurs années, je considère, au contraire, qu'il est particulièrement habile, pour pointer du doigt, un véritable vide juridique, et qui démontre bien, qu'il serait souhaitable, de créer une nouvelle République, ce problème n’étant bien sûr, que l'un des symptômes parmi d'autres.
J'ai rédigé un article, suite à l'émission, d'ailleurs, parce que au sujet de marine le pen, les propos, qu'elle a tenus, sur ce point, sont particulièrement révélateurs, de l'intérêt qu'elle exprime, sur le fait que les incohérences, ou les distortions de notre Vième République, qui sont dénoncés quasiment, par tous les politiques, lui semblent, à elle, parfaitement acceptables....
Et pour cause, c'est là, qu'elle fait son beurre.
Mercredi 29 mars 2017.
Alors, que reagissant sur sa page FB, au fait qu'il ne prenait pas parti, j'apprends qu'il parle en ce moment même sur RMC,
Alors j'ai cosé un com, non pas pour debattre de ce que je pense moi, mais plutot, pour debatre de mon incomprehension, sur sa posture.
Voici mon message, alors, que je reçois l'info, qu'il vient de declarer qu'il choisissait Macron.
C'est bien ce que je ne comprends pas, dans sa posture, justement, "faiblesse, du Programme Hamon"...
Si j'entends bien, au sens ORL, je n'entends pas du tout, au sens COMPRENDRE.
Moi, je ne vois dans le programme de Benoit Hamon, au contraire, que de garder et poursuivre, en l’améliorant, ce que lui même a fait, stimulé, et encouragé, sur ces reformes, quelque soient le secteur de notre société, qui soit concerné...
C'est pour ça, que si j'ai été et je demeure admirative de Manuel Valls, je ne comprends pas sa posture.
Ce matin, d'autre part, je travaillais à dénoncer des trucs chez Macron, qui me semblent des signes plutôt inquiétants, dans son programme, comme le compte pénibilité, qu'il envoie allègrement aux orties, alors, que ça vient de chez moi, et que le gouvernement de Manuel Valls, avait mis sur pied.
La posture qu'il adopte sur le droit de succession, d'autre part, alors que je suis fille d'agriculteur, et que la succession de mon père, n'est toujours pas réglée, fait que je connais aussi, le problème de la transmission du patrimoine, pour céder les petites entreprises familiales, DONT LES EXPLOITATIONS AGRICOLES FONT PARTIE....
Et que Macron, annonce une augmentation du droit de succession...
Alors, je considère, que ça serait une entrave supplémentaire, à la transmission de ce patrimoine.
Voilà, quel est mon sentiment, ce matin, alors, je ne sais pas... je ne comprends pas sa posture... "faiblesse du programme Hamon". ET bien qu'il nous explique, dans ce cas... Qu'il développe.
Estelle Picard Au moment ou Manuel Valls va s'exprimer, je veux lui dire à lui et à François Hollande qu' à ma modeste place de collab je suis fière de l'action que nous avons engagée depuis cinq ans et que je n'ai aucun doute: ce quinquennat l' histoire le réevaluera. Francois et Manuel et le gouvernement français ont incarné cette transition avant que l' on bascule dans une radicalité plus certaine comme cela se dessine actuellement mais notre pays la France n'a jamais aimé l' entre deux, sa tentation ça a toujours été l'excès, la revolution ou l 'empire.
Françoise Niel Aubin Je comprends, moi, aussi, je suis fière de cette collaboration, mais il n'en reste pas moins, que je ne comprends pas son choix, et j’apprécierai qu'il s'en explique.
Françoise Niel Aubin Sinon, pour ce qui concerne le long terme, je suis parfaitement d'accord, certaines reformes, sont appréciées de façon parfaitement tronquée, sous le prisme de la campagne électorale, et c'est bien dommage.
Mercredi 29 mars 2017.
On m'interpelle sur les reseaux sociaux, en me proposant un article, qui tente de faire le parallèle, entre certains moment du parti socialiste, depuiss a creation, et la situation actuelle.
35 min ·
Marchons côte à côte et perdons ensemble ?
En 1962, en pleine guerre froide, devant le refus de la Sfio d'appeler en commun à voter Non au référendum gaulliste, le PCF de Thorez avait lancé le mot d'ordre : "Marchons côte à côte et frappons ensemble contre l'adversaire commun !"
Trois ans après, alors qu'il était très largement majoritaire à gauche, le PCF soutiendrait la candidature de F. Mitterand, pour mettre De Gaulle en ballotage...
En 2017, si nous en restons â "marcher côte à côte", l'élection présidentielle étant ce qu'elle est, nous perdrons ensemble...
Il faut se rassembler pour gagner !
Or, comme le fut Mitterand en 1965 et, alors que les programmes sont incroyablement plus proches qu'à l'époque, Benoit Hamon est le seul qui puisse rassembler suffisamment largement pour battre la droite et l'extrême-droite.
Aux quelques responsables du Psu qui, en 1965, refusaient de se soumettre à l'évidence de la candidature Mitterand, Waldeck Rochet, successeur de Thorez, répondait :
"En revanche, d’autres dirigeants du PSU semblent s’acharner à faire échouer la candidature d’union démocratique de François Mitterrand alors qu’ils savent parfaitement qu’elle est la seule possible dans les circonstances actuelles.C’est sans doute leur affaire, mais nous ne les suivrons pas, car nous ne voulons pas faire le jeu de De Gaulle et de Pinay, ni favoriser les manœuvres de torpillage en faveur de ces derniers d’où qu’elles viennent. Oh ! sans doute, si à l’exemple de Defferre, François Mitterrand s’opposait à l’entente sans exclusive de tous les partis de gauche, jetait l’exclusive contre notre Parti et recherchait ses alliances à droite, notre Parti n’envisagerait aucunement de soutenir sa candidature et il présenterait alors carrément son propre candidat. Mais, dans la mesure où nous pouvons contribuer à faire de la candidature de François Mitterrand la candidature d’union de tous les partis de gauche et organisations démocratiques, nous croyons que ce serait une lourde erreur que de ne pas lui apporter notre appui."(1)
On est saisi par l'étonnante actualité de ces propos. Il est encore temps que tous ceux qui ne veulent pas offrir la France à Le Pen direct ou via une escale Macron se soumettent, avec esprit de responsabilité, à l'évidence.
1- Drancy 26 septembre 1965
voici son commentaire, ensuite:
Jean-Luc Dellacherie Comme tous les parallèles il a ses limites. Le danger d'extrême droite rappelle plutôt le Front Populaire.
De toutes façons il faut l'union pour gagner et recréer une gauche désirable par son comportement politique à la hauteur des périls.
Moi: Moi, j'ai fait ma vidéo, pour rappeler, chacun à ses responsabilités, j'ai expliquer que d’apprécier Valls, ne devait pas être assimilable, enfin, comme je l'espère, à une sorte de vénération, et qu'ils n'étaient pas des moutons, qui devaient suivre.
D'ailleurs, chacun peut témoigner, qu'il n'a pas présenté les choses, façon "consigne de vote", mais bien uniquement, disant, "je voterai pour", ce qui n'est pas du tout, la même chose.