Parce que employer l'expression, ou le qualificatif, "étranger", ne veut rien dire, voilà, pourquoi.
Quand quelqu'un, se trouve déraciné, et contraint, de fuir son pays, pour fuir la misère, contrairement à nous français, quand nous décidons d'aller vivre, dans un autre pays, que ce soit pendant sa vie durant, ou que ce soit pour nos enfants (je m'inclus dedans, puisque l'une de les filles, vit à Londres), le degré d'attachement est différent, selon l'individu, et ce, sur plusieurs générations.
C'est selon ce principe, que cet attachement, ou ce relatif éloignement, est difficile à gérer pour soi, mais aussi, dans la perception, que l'on donne à autrui, pour s'en faire une idée.
Ce processus intervient notamment, dans le cas, de doubles culture, quand pour des raisons familiales, et donc, psychologiques, certains jeunes partent à la dérive.
Il en est tout autant, pour un jeune de chez nous, qui vit vivre dans un pays d'une autre culture, et qui rencontre les même problèmes d'adaption, il devient alors une proie potentielle, pour un mentor toxique, comme quand certains ont des frequentations, peu recommandables, dont le recrutement jihadiste, n'est qu'une partie.
Le phénomène de double culture, est un phénomène traditionnellement brandi, par l'extrême droite, qui parle de "culture", comme une marque de papier toilette, c'est un mot qui leur est aussi étranger, que le mot COMPASSION, ou bien SOLIDARITE.
