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Normalité.... "ou pas".

Le 27/12/2014

     Il est probable qu’aux yeux de beaucoup le fait de poser l’index sur cette notion puisse paraitre étrange, ou déplacé.

    C’est une grave erreur car derrière ce mot et les différentes interprétations que chacun en fait ou simplement le refus d’observer à quel point cette « commode à tiroir »peut être complexe, est surtout interpellant se cache une volonté farouche, de vouloir ne voir chez « l’autre », que le strict reflet de ce qui nous rassure, sur ce que nous pensons être (à défaut de l’être véritablement), entendre défendu ou exposé, uniquement les discours ou théories qui nous rassurent, nous positionnant ainsi comme une forme de modèle que  l’on considère alors, comme supérieur à l’Autre.

   Un jour une « amie » qui toujours avait eu l’intelligence en message privé de me tenir certains discours sur le couple « mûr », et « sans passion »,   de nature à toujours m’apaiser ou me faire réfléchir, en vint à me dire la chose suivante.

 « Je t’assure Françoise tu ne te rends décidément pas compte. Mais je t’assure que tu n’es décidément pas « normale . Ecrire autant de choses, sur autant de sujets aussi divers , ça n’est décidément pas normal ».

    La vérité consistait dans le fait que de vivre elle, une histoire « habituelle, et consensuelle » avec un mari dont elle ne partageait je suppose plus grand-chose de passionnant, était la seule voie « raisonnable » pour une femme « mûre »,  et que de voir que ma vie était certainement plus passionnante que la sienne et que surtout, je ne me contenterai pas de rester mariée à un homme, sans l’aimer véritablement et réellement tout partager, la dépassait véritablement. 

   Tant que je pleurnichais, sur mon couple sans passion, notre relation fraternelle, était à ses yeux parfaitement « recevable », et surtout la rassurait elle, mais des l’instant qu’il s’agissait, de me voir, moi regarder par la fenêtre un avenir plus prometteur, que sa destinée à elle, avait du lui sembler, plus qu’insupportable, et elle lâchât donc, cette « injure » qui mettrait fin définitivement à notre amitié…..

   J’ai mis ce mot entre guillemet puisqu’à mes yeux ça n’a jamais été le cas, mais il arrive que de voir les autres emprunter un chemin qui nous met mal à l’aise, génère ce type de comportement.

   Je lui laissais entrevoir par mon parcours à quel point le sien, lui semblait fade et la relation à son mari triste, et dépourvue de passion et ça elle ne supportait pas.

 La « normalité » est une notion qui en vérité joue un rôle très important, sur le plan politique, aussi.

 Dans la classe politique par exemple, il est logique et cohérent, assez souvent d’entrer en politique non pas pour soutenir des idées qui aurait du être à la base de cet engagement, mais plutôt par opportunisme professionnel…

 Ainsi, on voit souvent des gens faire des grandes écoles dans ce but, sans véritablement avoir Foi en certaines valeurs matérialisées par certaines convictions, mais plutôt par choix de carrière se garantissant ainsi, une forme d’appartenance future à une caste sociale, qui aurait statistiquement, plus de chance de leur faire faire les bonnes rencontres, pour leur future carrière et leur futur train de vie.

   Au contraire, refuser la norme pré établie, en assumant des sa jeune vie d’adulte, une personnalité plus marginale  et authentique, si elle est sincère ne peut qu’alimenter une force de vie, qui consiste à faire éclore au fond de son cœur le terreau propice, à faire naitre de véritables idées qui peuvent alors véritablement, étayer une vraie démarche politicienne au sens le plus noble du mot, et ouvrir éventuellement  une voie royale, vers cette destinée.

   Mais je vois quelques énarques tellement tentés de griller les étapes, pour être bien sûr de pisser plus loin que leurs voisins en train d’énumérer ce qui dans leur parcours, pourrait servir de sésame pour garantir que oui oui, « si si je vous assure je fais l’ENA pour les bonnes raisons ».

    Dans les familles au moment des réjouissances de  Noël, même topo… Vous êtes « normal » si vous épousez le moule consensuel, du mariage hétéro, et avec enfant, ou au moins concéderez vous le fait d’avoir envie d’en avoir un jour.

 Que celui qui n’entre pas dans le moule, fasse gaffe à ses oreilles. S’il est au chômage c’est qu’il y a de bonnes raisons (les chômeurs sont tous les fenians, c’est bien connu) s’il est PD ou elle est lesbienne n’en parlons pas… S’il est artiste qu’il aille direct griller en enfer et on ne le retient pas.

 Comme disait Coluche déjà, à l’époque « et pour celui qui sera petit laid, et noir ça sera très dur ».

 Il avait oublié PD il me semble mais je ne lui en tiendrai pas rigueur.

 Un livre est sorti sur le sujet, qui traite de la normalité.

http://livre.fnac.com/a6730851/Roland-Coutanceau-Faut-il-etre-normal

   Pour ce qui concerne le milieu artistique je serai tenté de dire moi « peut on se permettre d’être  normal » tant la non normalité, fait figure de référence.

   Car c’est bien dans l’épanouissement, et le fait d’assumer sa marginalité (comme c’est mon cas), que réside  le fait d’augmenter ses chances d’y trouver son bonheur  et surtout son équilibre personnel.

   Ensuite, la façon dont cet équilibre personnel, sera perçu ou pas, accepté, ou pas, par l’entourage et la société,  ne concerne la notion de normalité que comme perçu par autrui mais plus par soi même, ce qui déjà simplifie sensiblement, le problème.

   Quand à la psychiatrie si par ce livre, le message consiste en grande partie à dédramatiser le problème au sein des sociétés démocratiques, je pense qu’il n’est pas superflu, de préciser que dans bien des pays dont en tout premier lieu, les dictatures, la psychiatrie en ces pays n’est rien de moins, que parfaitement complice, des tyrans en lobotomisant de façon médicamenteuse (dans le meilleurs des cas) les dissidents politiques……

   Il n’est pas superflu de préciser cependant qu’il est parfaitement envisageable aussi que certains psychiatres ne choisissent de protéger certains patients en les maintenant sous des statuts, parfaitement erronés de malades mentaux, et gardés dans l’enceinte des hôpitaux psychiatriques, dans le seul et unique but, non pas de les museler politiquement, mais de leur sauver la vie, à l’insu du tyran au pouvoir.

 Je dis bien « envisageable », mais je n’ai jamais moi entendu pareils cas…

   Dans cette hypothèse il est parfaitement probable que ces derniers, qui se croient bien intentionnés, sous estiment parfaitement les retombées psychologiques d’une telle stigmatisation.

 Mais la cage fut elle dorée, tue l’oiseau, de la façon la plus certaine et la plus irrémédiable.

 Mais le livre dont il est question traite de la « non normalité » sous l’angle psychiatrique.

    Certes, les psychiatres, « experts, ou pas » prétendent eux, que la démarche artistique, est parfaitement salutaire relativement l’épanouissement personnel et donc effectivement apte à « soigner », la maladie mentale….

   J’ai en mémoire, l’expression du « gentil psychiatre » (tous sans aucune exception), quand on aborde le sujet…

 « Elle va se remettre à peindre  la petite dame, et puis arrêter de nous emmerder ».

    Seulement voilà. Les psychiatres eux s’ils sont sensibles généralement à l’Art, n’ont généralement absolument pas été artistes, et le processus de création, pour eux, est une démarche qui leur est profondément étrangère.

    Ainsi on pratique « l’art thérapie », de telle  heure à telle heure, avec « madame machi chose », qui a son diplôme d’art thérapeute……

    Je serai bien curieuse de savoir ce qu’on lui a appris, à cette dame et comment elle, envisage son métier et surtout la façon dont la démarche artistique va s’inscrire une fois le « patient », retourné dans la vie véritable……

   Car considérer le fait que la démarche artistique ait réellement à voir avec le bien être du patient psychiatrique n’a de valeur à mes yeux que si une fois sorti, l’entourage notamment, a réellement pris conscience « qu’il faudrait faire avec » sinon, c’est autant pisser dans un violon.

 Le cas de Camille Claudel même s’il ne date pas d’hier est parfaitement révélateur de ce décalage.

 Oui je sais les temps ont bien changé. Et bien rien ne prouve justement que dans la perception du talent d’un patient psychiatrique les choses aient changé « tant que ça », à plus forte raison en ce qui concerne la perception, de l‘entourage.

 Et là, vous avez le « pauvre » mari qui récupère sa « pauvre » femme ….

    « Mais vous savez monsieur il y avait un vice de forme, au départ une grosse couille dans le pâté, et c’est quand même pas ordinaire regardez moi ça… à présent avec l’art thérapie, au lieu de  baver n’importe où dans votre maison elle va avoir envie d’écrire partout, sur les mur dans le séjour sur le plan de travail, dans la cuisine au lieu de se contenter de faire le ménage et faire la cuisine comme « le modèle de base », sur les vitres avec un marqueur, et si jamais vous commetez l’irrémédiable erreur de ne pas l’alimenter en papier, cahier, peinture etc mon pauvre monsieur comme je vous plains, elle est toute cassée plus du tout conforme au modèle, que vous aviez acheté le jour de votre mariage,  vraiment je compatis, je ne sais vraiment pas comment vous allez pouvoir gérer une telle calamité ».

 Et oui que voulez vous… « ça sent le vécu ».

 Je m’étais entendu dire cela aussi alors que j’écrivais, non pas à Thomas Fersen grand Dieu non non… L’histoire de notre jardin…… « C’est quand même pas NORMAL »….

 Sa sœur alors lui avait lâché au téléphone « bon et bien maintenant il faut que tu trouves un moyen de t’en débarrasser ».

     Il m’avait pourtant bien envoyé à l’HP à l’époque le jour de mon anniversaire qui plus est… Dans l’espoir que je redeviendrai NORMALE. Mais ça n’a pas marché.

   Mais je vois que sur le plan politique, je n’ai évoqué ce problème de normalité, que vu sous l’angle politique version « acteur politique », relativement à la démarche telle qu’elle peut ou pas être à l’origine du fait qu’on choisisse d’y entrer « ou pas », alors que dans l’esprit des gens c’est relativement à leur aptitude ou pas à percevoir l’autre que cette notion de normalité entre en jeu.

    Ainsi, MOI puisque par définition, sur ce plan au moins je suis mieux placée que quiconque, pour en parler….. Non pas de la façon dont je suis perçue, politiquement, même si j’en ai bien une certaine idée, mais plutôt comment moi je perçois ma démarche alors qu’elle est aux antipodes précisément, de la démarche politicienne.

 Ainsi il arrive quelquefois qu’on me fasse sentir, que mon rôle politique soit « ors norme ». Ce qui vrai, je ne peux le nier.

 Je rappelle pour info, que sur internet ce qui est déposé peut être réservé, à un public, privé, amis, connaissances, ou public, et que chacun est libre d’en faire son choix, véritable.

 Ainsi si tout ce que j’cris, depuis des années est public c’est que je l’ai choisi.

    D’autre part il est possible de joindre une multitude personnes de pouvoir, par mail, y compris, le Président de la République sur le portail de l’Elysée, et que chaque citoyen français s’il le désire est parfaitement libre de faire comme moi, et de lui faire part de certaines idées ou réflexions, que certains ou certaines seraient sensés, avait envie de lui transmettre.

 On me dit il y a deux jours comparativement à marine le Pen que « je n’étais pas à la hauteur »…. Au moins cette réflexion eut elle pour effet, de me reposer de bien en rire…

 Ha c’est sûr « je ne suis pas à la hauteur face à marine le Pen, en ce qui concerne les différents statuts, dont nous sommes affublées, elle et moi …

   Elle femme politique, schémas on ne peut plus classique de « fille à papa » qui n’est entré en politique, que par opportunité familiale, cherchant à réparer son paternel, et utilisant les mêmes ficelles, nauséabondes des théories du FN….

    Moi, « officiellement » malade mentale en rupture de traitement, (enfin il parait), maintenue sous tutelle, pour raison d’état, et avec 60€ pour vivre chaque semaine, nourriture et essence comprises…..

 Ha ça effectivement il est parfaitement clair que vu sous l’angle du statut politique, au sens « conventionnel » je ne rentre pas dans les cases.

   Non, je ne parle pas des petits maisons africaines, couvertes de terre, mais plutôt de mon embonpoint qui pose des problèmes, pour me faire entrer comme on le ferai  d’un pied d’éléphant dans une ballerine de petit rat de l’opéra.

   Mais si je brille de mille feux de ma « non normalité », sur le plan politique, par mon statut je précise simplement que le choix stratégique, ne vient pas de moi et que je ne le cautionne pas autant que certains le pensent.…

    Mais pour être tout à fait franche, il présente, pour les politiques concernés, l’ incroyable avantage qui décuple mon efficacité, c’est qu’il ne risque pas de se trouver qui que ce soit, qui soit susceptible, de m’accuser d’être à la solde de qui que ce soit… Ni psychologiquement, ni moralement et encore moins pécuniairement….

    Et si ma situation est plus qu’inconfortable, sur ce point au moins puis je me réjouir et admettre, que les fruits récoltés en valaient bien la peine.

    Psychologiquement vis-à-vis de la classe politique, je suis ce que je qualifierai d’un électron libre…. Et c’est précisément ce statut marginal, et « anormal » qui fait que je suis suivie, de la sorte, y compris par mes pires ennemis.

    Mais pour en revenir, au regard de la psychiatrie sur la normalité ou pas, et sur le fait, qu’on soit sensés l’être ou pas, je dois préciser qu’une étude avait été faite aux USA il y a quelques années, qui révélait, que bien plus de personnes qu’on ne pense, sont véritablement des malades psychiatriques, en liberté.

   Je dirai pour ma part, qu’environ 75%, de la population est ce que moi, je considère comme malade psychiatrique….

   Ce qui vous donne, un peu un regard, qui moi m’amuse énormément en imaginant votre tête mais qui doit en inquiéter bien plus….

    Car si vous croisez cette donnée parfaitement subjective venant de moi je le précise et que vous y rajoutez la notion temporelle, qui veut que statistiquement, environ le même pourcentage connait au cours de sa vie, un épisode dépressif quelqu’en soit la cause….. Blessure affective de la petite enfance, de l’enfance, adultères des parents humiliation de l’un d’eux, coups et blessures sur l’un d’eux, viols, pédocriminalité, harcèlement à l’école, puis au collège, orientation sexuelle difficile à assumer, premières et mauvaises expériences sexuelles, humiliations, harcèlement sur le lieu de travail,  chômage, maladie, conflits familiaux, trahisons de toute sorte, (rayez les mentions inutiles, ou bien croisez les pour le cas d’usages multiples), addictions diverses et variées à la drogue, aux médicaments à l’alcool, etc……

   Ce qui donne en vérité et je tiens juste à rappeler que je suis moi de nature parfaitement optimiste, un taux de maladie mentale bien au dessus de ce qu’on aurait pu imaginer.

    Le problème en vérité, consiste à observer que chacun déploie une énergie considérable à tenter de faire croire, qu’il se trouve au dessus de la mêlée et absolument pas concerné  par le problème….

    La stricte vérité consiste à mon avis à avoir la sagesse d’admettre que demain c’est peut être nous individuellement qui serons concernés et que d’être les mieux veillants possible vis-à-vis de ceux qui sont concernés à un moment M, me semble la position la plus adaptée.

   Un jour mon frère ainé qui fût le seul, de mes frères et sœurs à venir me voir à l’HP me dit la chose suivante.

 « Tu sais, ça peut arriver à n’importe qui, demain ça sera peut être moi ».

 Au moins lui avait il eu le courage à l’époque d’y venir, ce que personne quasiment ne fait.

  Les patients psychiatriques ne reçoivent que vraiment très peu de visite…Comme si venant visiter leurs proches la maladie mentale risquait de les contaminer eux aussi.

 Plusieurs explications. Il arrive que certaines situations conflictuelles, et qui sont à l’origine du séjour en HP, en soit vraiment la cause.

   Pour cette raison certaines cliniques privées à caractère psychiatrique refusent systématiquement le moindre contact avec la famille. Et dans cette hypothèse c’est souhaitable.

   Mais c’est assez souvent le signe, par contre, que ces personnes, si elles n’ont rien à se reprocher veritablement, n’en sont pas moins morts de peur à l’idée de devoir faire le ménage dans leurs douleurs intimes.

   Alors j’imagine que beaucoup se demandent comment gérer ainsi, ces problèmes, pou éviter que la souffrance ne dégénère au point qu’un internement psychiatrique ne soit la seule issue.

   Quand mes filles étaient petites considérant le fait que moi des ma plus tendre enfance, j’avais toujours eu le  sentiment de ne pas être « normale »……  Le meilleur moyen d’armer mes filles, pour le cas, où elles en viendraient à ressentir, une chose similaire, j’avais eu à cœur de leur enseigner que la singularité, de façon générale était bénéfique pour elles individuellement……

   J’avais lu quelque part un article,  écrit par un psy qui affirmait qu’un enfant pour se construire, recherchait la similitude avec ses semblables…

    Il n’était pas question d’imposer à mes filles une  non-conformité qui plus est  n’aurait été d’une certaine façon qu’un suivi de la non-conformité qu’avait été la mienne, enfant. Mais bien uniquement, à chaque fois que l’occasion se présentait, de leur expliquer que c’était amusant de simplement « ne pas être comme tout le monde ».

   Je crois, moi que d’élever des enfants, consiste à leur donner un cadre affectif, et sécurisant dont les respect des lois et des règles, pour une vie en société harmonieuse enfin autant que possible oblige déjà, en une forme de conformité relative au groupe…..

   Et qu’une fois parfaitement assimilée, le fait que le respect de ces lois, soient veritablement acquis pour l’enfant dans ce cadre « conforme»  l’humour les clowneries, l’originalité d’un look, et donc une forme de marginalité, est de nature à aider veritablement l’enfant quand  ce choix vient de lui et strictement de lui, à l’aider à grandir dans des conditions bien moins stressantes et plus ludiques, relativement à son épanouissement individuel.

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