Hypophyse et surcharge pondérale.
Je me retrouve moi dans la situation suivante.
Il n’est de secret pour personne que je dois perdre plusieurs dizaines de kilos.
Oui, j’en vois certains qui doivent se dire « tiens tiens tiens je croyais qu’elle assumait sa « surcharge pondérale ».
Heu, oui j’assume oui, très bien même.
Sauf que c’est de médical dont il est question bien plus encore que de se soucier si je suis en adéquation avec ma silhouette ou pas.
Et si je vous parle de ça ce matin c’est que j’ai décidé il y a plusieurs semaines déjà, de me peser de nouveau et de tenter de comprendre comment et pourquoi, j’en suis arrivée là.
Je précise que mon cas n’est que « mon cas ». En effet sans aller jusqu’à signifier par là que chaque cas soit vraiment et irrémédiablement unique, certaines constantes malgré tout existent, chez certaines personnes qui connaissent les mêmes profils ou les mêmes symptômes quoi, qu’on en dise.
Comme pour le reste mon cas n’a d’intérêt que comme piste de réflexion et rien de plus.
Je souffre d’œdèmes congénitaux depuis que j’ai eu mes premières règles, à l’âge de 12 ans.
Au début deux simples petits coussins, sur le dessus du pied mais qui à l’époque déjà, m’avaient purement et simplement interdit, d’acheter des chaussures en jean et semelles en liège qu’avec ma maman nous avions du laisser en rayon….
J’ai pris conscience alors à quel point cette particularité était un véritable problème, mais j’ignorais jusqu’à quel point évoluant jusqu’à maintenant en éléphantiasis, ça me pourrirait la vie.
Depuis ce jour je précise que j’ai remué moi ciel et terre pour me soigner. Quelqu’en soit la méthode…
Demandé à consulter un cardiologue un jour qui lisant la lettre de son pote qui était mon généraliste, et qui m’avait mise au monde (quelle chance il avait !), était ravi par cette lettre d’avoir de ses nouvelles…
Quand à moi… « la patiente » il avait trouvé mon idée ou plutôt « mon initiative » absolument amusante.
On me prescrit aussi des remèdes que je devais mélanger au dernier moment et frictionner les pieds…
On me prescrivait des drainages lymphatiques à plusieurs reprises qui s’ils étaient fort agréables, ne produisaient absolument aucun effet.
Je précise cependant que ces derniers fonctionnent parait il très bien pour des œdèmes, qui ont une autre origine que les miens, enfin selon les dires de certains, ou certaines.
Mais pour moi à chaque fois comme on dit vulgairement le jour de la distribution j’étais toujours derrière la porte.
Un jour LE PLUS GRAND PHLEBOLOGUE de Rouen, lui, me prit en consultation.
Et là mesdames et messieurs, tenez vous bien…. Je dois dire que je n’en menais pas large. Aussi j’avais demandé à mon mari de m’accompagner, c’est vous dire.
On me suspendit, les jambes en oblique, pour entourer l’ensemble de chaque jambe, avec un tuyau le plus serré possible jusqu’à mi cuisse….. L’une jambe après l’autre, je vous rassure. J’avais mal… en fait, le traitement consistait à interdire au volume de s’installer…
Dommage que l’une des psychiatres, qui me vit un jour à l’UNACOR (HP pour les foldingos, mdr)n’était pas là, avec ses bottes de cuir, qui claquaient sur le sol en lui collant un bon fouet entre les paluches, avec un peu de chance, « ça aurait pu marcher »….
Quand au fait qu’il se soit agi du plus grand phlébologue de Rouen déjà rien que ça, aurait du me mettre la puce à l’oreille. Et oui, à chaque fois, absolument tous les patients de France et de Navarre savent à quel point « c’est un gros piège à con ».
Et donc bien sûr « pareil pour ma pomme ». La grosse arnaque.
Alors après les séances de torture, ce bonhomme gâteux me prescrivit des bas de contention… mais attention… pas n’importe quoi, « du lourd »… J’en rigole à présent parce que c’est franchement risible… si si je vous assure, vus allez comprendre pourquoi….
J’en connais un, moi, qui uniquement dans le but de me faire rigoler, puisqu’on n’avait pas le choix, lui et moi, en a fait un sketche, avec les bas de contention.
Je lui avais raconté que l’une de mes filles (la seconde) avait des petites boules, sous la peau ? Et elle et moi, ça nous inquitait je dois dire…
BREF, consulté, « ha oui c’est pas normal », etc, je vous passe les détail…
Et voilà mon bon Thomas Fersen qui un après midi de concert, alors qu’il arrivait je ne sais plus où pour pousser la chansonnette avait lui aussi « des petites boules sous la peau »…..
Bon là mesdames et messieurs, vous m’excuserez.
Mais je ne peux en aucune façon, me substituer à l’auteur de ce sketch mémorable, où le bas de contention, revêt juste une importance absolument fondamentale, dans le passé, l’actualité, mais aussi, le futur très proche, proche et plus lointain du devenir, non pas de la médecine, mais plutôt de la haute culture française et de la chanson en particulier…..
Et après on se demande pourquoi et comment l’industrie de socquette à pois, à rayures, talons, chevilles, mollets, bas résilles, collants, legging, chaussons, « Charentaise Poitou » enfin elle boit ce qu’elle peut, est aussi florissante depuis une dizaine d’années…. ET bien voilà c’est ENCORE ET TOUJOURS à cause de Thomas Fersen et son sketch sur les bas de contention……
Et puis un jour étant suivie par toujours le même médecin, nous décidions mon mari et moi, d’avoir un enfant.
Je vous épargnerai les détails de la grossesse. Hormis des symptômes parfaitement ordinaires et classiques, la fin de la grossesse elle ne fût pas ordinaire, dans la mesure, où une toxémie gravidique a failli, me faire avaler mon bulletin de naissance à moi, et ne même pas en donner l’occasion à ma petite….
« Qu’on se rassure », on a fini par sauver la mère et l’enfant (c’eût été vraiment dommage, allez ne soyez pas vaches, reconnaissez le).
Je m’en suis tirée, moi, avec une hospitalisation, pour « simple contrôle », le seul signe ayant été que la distance entre le pubis et le nombril ne grandissait plus du tout les dernières semaines. Aucun symptôme, mon médecin parvint à m’expédier au CHU, sans que je n’ai la moindre peur.
Une longue lettre avec mon historique accompagnait le bedon à valise….
Inutile de vous préciser que voyant mes jambes, et constatant une grande hypertension jamais observée jusque là, ils m’ont bien gardée, et que je n’étais pas prête de sortir.
Une crevette de 1,9 kl, « que les os et la peau » mais « à terme ».
En gros, on l’a gavée comme une oie, et avec un peu de chance elle serait bonne pour Noël… mdr.
Mais là où je veux en venir c’est que suite à ce problème qui une dizaine d’année plus tôt aurait envoyé se faire bouffer par les asticots soit la mère soit le bébé, ou bien les deux, celà révélait l’hypothèse éventuelle que j’aurai eu un problème d’ordre rénal qui n’aurait jamais pu être diagnostiqué….
Donc on me donna un RV en néphrologie à Bois Guillaume 5 mois plus tard, pour faire un bilan très approfondi, de telle sorte que l’on puisse me dire si oui, ou non j'étais en droit d’envisager d’avoir d’autres enfants.
Une fois fait ce bilan, on m’apprit que rien absolument rien, ne s’opposait à ce que j’ai d’autres enfants. Que les reins fonctionnaient on ne peut mieux, et que pour mes jambes « retour à la case départ »…….
J’en avais gros sur le cœur, je dois dire, parce qu’on m’avait vraiment laissé espérer qu’on trouverait une cause et qu’on puisse me soigner.
Mais enfin l’autorisation d’avoir d’autres enfants à rétabli l’équilibre et je rentrais chez moi avec mes deux jambes de merde déjà non pas sous le bras, mais enfin faisant contre mauvaise fortune bon cœur.
Depuis ce jour là je n’ai fait que des drainages lymphatiques quelquefois au hasard d’une bouffée d’espoir qui se réveillait de temps en temps, alternant, avec des séances chez le phlébologue, qui me voyant arriver ne pouvait s’empêcher de soupirer comme si la misère du monde entier lui était tombé dessus….. Il me faisait à intervalles régulier des injections de je ne sais quoi au sujet des varices… Puis un jour on me dit « mais enfin il ne faut jamais injecter quoi que ce soit dans des jambes, qui souffrent d’œdèmes ».
Et oui « et pour cause » j’ai fait ensuite, à intervalles réguliers, des érésipèles, et croyez moi sur ce point « j’en connais un rayon ».
Je précise que mes trois filles présentent les mêmes symptômes que moi mais à des degrés divers….
Excepté la seconde dont j’ai supposé un temps dans l’hypothèse ou la cause serait d’ordre purement psychologique que le fait qu’elle soit homosexuelle aurait pu expliquer le fait qu’elle n’en soit quasiment pas atteinte……. cette hypothèse me fut suggérée par ma sexologue il y a quelques années.
Les deux autres, l’ainée et la troisième hétéros le sont de façon relativement constante, sur le bas des jambes…
Quand à la seconde qui elle était épargnée jusque là, elle a depuis un an environ une des deux jambes, qui présente un gonflement elle aussi.
Je donne ces précisions pour démontrer simplement que d’accorder une explication d’ordre psychosomatique si elle est vraie, ne serait ce qu’en partie, ne procure, en ce qui me concerne en tout cas pour l’instant, ni la solution ni ne donne l’explication véritable et certaine a 100%.
En ce qui concerne ma prise de poids.
A chaque grossesse, chacune ayant été absolument désirée, et si sur le plan psychologique, je me sentais non seulement parfaitement entourée mais aussi parfaitement soutenue, par mon mari, dans les tâches domestiques, je me portais extrêmement mal, à chaque fois.
La grossesse elle se passait toujours bien, mais sur le plan physiologique pour moi c’était juste vraiment très difficile.
A la seconde grossesse bien plus malade qu’à la première et à la troisième bien plus malade qu’à la seconde….
Dieu soit loué, nous nous sommes arrêtés à trois….
Malade comment ?
Prise de poids globale anormalement faible. Je n’ai pas les chiffres en mémoire mais ça devait être aux alentour toujours de 7kl, environ sur le point d’accoucher.
Je précise que je ne choisissais pas de peu manger, mais que simplement je n’avais pas faim et que j'étais nauséeuse….
Impossible de rester debout, ne serait ce que pour surveiller le lait qui chauffait pour le petit dej’.
Le moindre de mes déplacements dans la maison, je prenais une chaise avec moi de telle sorte que « me sentant partir » je puisse m’assoir en urgence et ne pas tomber.
Etendre du linge sur la corde dehors je prenais ma chaise…. La moindre chose je prenais ma chaise.
Pour être franche, je ne me souviens plus vraiment, de la façon dont je gérais, les tâches ménagères. J’ai juste le souvenir que psychologiquement je me sentais véritablement heureuse et respectée de telle sorte que mon mari faisant les 3X8 assurait tout absolument tout « moi je couvais » ! mdr.
Mais il me semble me souvenir qu’au fil des heures, la tendance aux malaises était moindre. C’était surtout au lever que c’était terrible.
Je précise qu’à chaque visite médicale tout était absolument parfait, que ce soit mes analyses ou bien le bébé…..
Il faut savoir aussi que des l’annonce de la seconde grossesse et conformément à ce qui avait été prévu, après la toxémie gravidique j'étais considérée comme grossesse pathologique. Donc avec un suivi très proche.
Sur le plan psychologique il est important de noter, que n’ayant eu aucune conscience du véritable danger dans lequel je me trouvais, et la césarienne ayant été décidée à l’improviste, pour nous sauver, mon bébé et moi, j’avais moi gardé un réel traumatisme, de cette césarienne considérant qu’on m’avait en quelque sorte « volé » mon accouchement.
Je donne cette précision non pour incriminer qui, que ce soit du corps médical il fallait faire vite.
Et ça n’est véritablement que quand j’ai accouché par les voies naturelles, pour ma seconde fille, que j’ai vraiment pris conscience du traumatisme, parce que je prenais conscience du fait que naissant naturellement ELLE m’en avait guérie….
Et ça n’est qu’au troisième accouchement que j’ai réellement joui du plaisir psychologique de la naissance de ma troisième fille.
Il peut sembler étrange, à certains peut être que je raconte tout ça. Mais il n’est pas impossible, que cette «relative difficulté à porter et mettre au monde des enfants », soit en relation avec mon problème d’éléphantiasis.
En ce qui concerne ma surcharge pondérale elle a commencé après le premier accouchement comme dans beaucoup de cas de mamans…
Sournoisement lentement et surement au fil des ans tout simplement.
Je n’ai jamais été sportive c’est vrai « ça me fatigue » et surtout ça m’emm……. Mais alors comme vous ne le soupçonnez pas !
En ce qui concerne ma façon de m’alimenter je n’ai jamais été tentée tellement par des plats tous préparés, ou si peu et à chaque fois de la très bonne qualité et donc, plutôt naturels…. Mais peu, en général.
En fait, je ne supporte pas l’idée que ma touche artistique n’ait pas été à l’origine de ce que je mange… Enfin oui, c’est un peu ça. Comme si le fait que ce que j’ai dans mon assiette plus que jamais à présent ne doit, mais alors, à aucun prix avoir été confectionné par des robots.
Si vous voulez m’inviter au resto, aucun souci je m’adapte, mais alors avec une facilité absolument déconcertante !
En fait mon embonpoint n’a fait que s’accélérer depuis 5 ans et plus…
Il est probable que la prise de médicaments neuroleptiques etc n’ait rien arrangé. Mais j’ai en mémoire au moment du sevrage que j’ai fait moi même de façon extrêmement longue et selon les conseils de ma psychiatre, j’avais espéré que ce traitement étant en partie responsable de ma prise de poids une fois que je ne prenais plus ces médicaments je commencerai à maigrir de façon lente et progressive.
Il n’en fût rien…
Je précise que si je ne dispose que de 60€ par semaine essence comprise, il m’est difficile de « bien m’alimenter » puisque je n’ai pas encore le luxe de pouvoir choisir mon alimentation….
Avec une somme aussi dérisoire je ne peux en fait que prétendre « gérer le fait de m’alimenter », de telle sorte que mangeant, selon les besoins que mon corps me dicte, je n’ai pas encore le loisir, de gérer mes envies.
En fait je suis parfaitement conforme, à la chanson de Daniel Balavoine, qui dit, « qu’est qu’il faut pour sauver l’Amour » ?
« Qui pourra remplacer le besoin par l’envie ».
En fait si l’on observe la population française mais c’est vrai, dans tous les pays capitalistes au monde qui voit sa population grossir c’est que ce sont toujours les couches populaires qui sont les plus touchées par l’obésité.
La vérité réside dans le fait que plus le budget est réduit et moins vous pouvez vous permettre d’avoir une alimentation réellement riche au point de donner envie, de cuisiner véritablement, et cultiver l’envie de manger au sens le plus noble…
De cette façon mangeant toujours les mêmes produits, achetés dans les mêmes supermarchés « pour pauvres » (ce qui pour moi n’est pas péjoratif puisque j’en fais partie), on s’interdit, de jeter un œil dans les magasines féminins où l’on vous montre la vie des autres, de ceux « qui peuvent se le permettre »… que ce soit côté fringues ou bien côté alimentaire ou bien cuisine… Interdiction même sur FB, de fréquenter des groupe de cuisine même gratos, et oui.
A quoi bon, faire partie d’un groupe de nutritionnistes, si vous n’avez pas les moyens d’acheter les aliments qu’on vous suggère avec moultes, descriptions et photos suggestives ?
Pour la Culture « même topo », etc etc……
Si je précise cela c’est juste pour démontrer dans le faits, que de choisir ce que l’on va acheter pour se nourrir est simplement un luxe qui est interdit aux plus pauvres. Ce qui nous importe à nous, c’est de trouver la ruse la moins mauvaise pour qu’une fois, l’estomac rempli, on soit sur, de ne pas éprouver la faim…. Un exemple. Moi, j’ai toujours au congelo, des pots de confiture emplis de potage maison.
Chez ALDI, une barquette « Pot au feu », 2,30€ qui contient, un quart de chou, trois carottes, un oignon, 2 poireaux……
Je ramène ça à la maison je fais la totalité en potage et aussitôt refroidi je la mets en pots et au congélo….. Pour 2,30€. J’ai mon potage chaque soir de garanti……
Vous me direz « quel joli calcul, n’est ce pas merveilleux » ?
Et vous avez parfaitement raison….
Mais attention je ne nie pas que quelquefois, je commets l’incroyable entorse pour ne pas dire littéralement « folie véritable » de rajouter « pour le fun »… Une cuiller à café de concentré de tomate. Alors là je dois dire que quand je me permets une telle folie, allons y gaiment côté métaphore c’est carrément Versailles !
Oui vous m’excuserez, si je fais des efforts absolument considérables, pour en rire mais pour être franche je ne vois pas vraiment comment gérer autrement.
Les seules protéines que je mange ce sont des œufs « bas de gamme »….
Si je vous explique tout ça en détail, c’est simplement pour bien signifier, que le fait d’être pauvre ne peut que générer le fait de mal s’alimanter. Puisque la notion de plaisir, de manger disparait quasiment.
En fait le sentiment que ça me donne moi c’est celui de me remplir machinalement pour dire « je ne vais pas avoir faim »….
Mais le fait de me dire « j’ai faim tiens, si je me cuisinais tel truc », parce que c’est un désir que je satisfais, non. A peine une seule fois pas semaine. Et encore.
Pour ce qui concerne mon poids, je n’ai pu me racheter un pèse personne que il y a trois semaines environ.
Mon poids est stationnaire et ne s’empire que si je mange du gluten….Même si j’en mange peu je sais que ça ne me réussit pas. Je n’y suis pas allergique mais uniquement intolérante.
Je sais moi que je ne mange pas tant que ça…
Je sais moi que je n’ai jamais de fringale, ou de poussée sucrées ou ce type de comportement.
Sur le groupe de naturopathie Thomas Fersen m’a mise sur la piste d’un problème endocrinologique… Hypophyse pour être précise. Située dans le cerveau cette glande endocrine donc par définition qui fabrique des substances qui restent à l’intérieur du corps, et sont véhiculées par le sang, distribuées à d’autres glandes, qui elles même fabriquent d’autres substances qui donnent des ordres à d’autres organes….. Dont les surrénales, qui donc commandent aux reins, leur travail….
Dont quand la femme est enceinte, régit précisément les dosages des différentes substances qui sont distribuées au fœtus pendant la grossesse, via le placenta etle cordon ombilical…..
D’où la toxémie gravidique, qui n’était rien de moins qu’un très mauvais fonctionnement de cette glande et qui donc envoyait les mauvais messages à mes reins, d’où, la souffrance fœtale, de ma petite crevette.
Voilà, « en gros » ce que c’est que la toxémie gravidique. je precise que j'ai fait des recherches il y a quelques années sur la toxemie gravidique qui est la complication la plus grave de la grossesse parait il, surtout si elle evolue en eclampsie, et j'ai lu des temoignages, qui m'ont confortée dans le fait que ma prise en charge avait été vraiment de bonne qualité puisque dans beaucoup de cas de patientes helas le bilan final, est bien plus alarmant.
Je précise que la toxémie gvaidique, que fût la mienne n'est pas celle d'autres patientes. En effet certaines femmes ont des problèmes reinaux, qui n'ont rien à voir avec les causes qui ont été la mienne.
Alors, ensuite le bilan lui n’a rien donné. Est-ce que ce n’est que les glandes surrénales qui ont été étudiées de ci prés, ou bien ont-ils étudié aussi, les autres glandes comme l’hypophyse à l’époque je n’en sais rigoureusement rien. Je me souviens juste qu’au bout de deux jours, (ou trois, je ne sais plus), ils m’ont pondu un tableau posé contre le mur, qui faisait entre un demi mètre carré et un mètre carré de chiffres où une multitude de dosages, avaient été faits pour comprendre ce qui c’était passé…. Et il n’en était absolument rien ressorti de positif…. Relativement à ma toxémie, j’entends.
Je précise que je ne remets pas en cause le savoir des médecins à l’époque ils ont fait pour le mieux je pense.
Mais il se trouve que sur la piste de l’hypophyse ce matin quand j’ai lu les symptômes décrits au sujet de l’insuffisance de l’hypophyse je n’ai pu moi, nier une forme d’évidence…..
Obésité, fatigue physique, frilosité extrême notamment aux jambes.
Ce qui moi me perturbe en fait, c’est que j’ai demandé un dosage de mes hormones précisément pour être sûre que tout était normal….
Dans la famille et dans la région beaucoup de gens ont des problèmes de tyroïde…
Alors à tout hasard j’ai demandé.
Tout était selon elle parfaitement normal excepté un terrain anormalement inflammatoire. (protéines C réactives, qui devraient être inferieures à 3mg/l et qui sont à 7mg/l).
Pour mes jambes, j’ai trouvé sur internet un site où le problème d’œdèmes est particulièrement bien décortiqué.
Il existe plusieurs types d’œdèmes des membres inferieurs, qui ont des origines différentes et visiblement donc aussi, des traitements différents.
Il m’est arrivé comme je vous disais de temps en temps, de repartir en croisade.
C’est bien de ça dont il est question n’est ce pas, quand on sait qu’on se traine une valise d’emmerdements ou une forme de handicap et que aucun médecin n’arrive non seulement à vous expliquer quelle en est la cause mais en plus, se revèle incapable de vous proposer quoi que ce soit pour vous soulager.
Le fameux spécialiste, l’as des as, de Rouen avant de prendre sa retraite m’avait lui aussi, prescrit des bas de contention. Mais attention nous n’étions pas là dans les bas de contention derniers cris et qui présentent pour celles qui ont les jambes lourdes mais sans œdèmes d’offrir véritablement un soulagement puisque le simple fait de marcher, permettrait parait il, un massage, par le bas lui même.
Non c’était des bas qui montaient, jusqu’en haut des cuisses, non pas auto adhésifs, mais qui demandaient à être portés par des portes jarretelles…
Pas loin d’un centimètre d’épaisseur imaginez donc…
J’ai fait l’effort une journée… Et puis le soir, je les ai jetés à la poubelle. C’était juste une véritable torture à porter.
Aujourd’hui, encore je suis sensée porter des bas de contention.
Le problème est de taille, c’est qu’avec la meilleure volonté mes mollets sont si gros, que les tailles les plus élevées, je ne les supporte pas.
Au but d’une heure il se forme au niveau de la cheville ainsi qu’en dessous du genou un étranglement, qui gène de façon considérable la circulation.
Quelquefois il m’arrive d’utiliser carrément des bandes élastiques lavables, très longues que je pose moi même ça ne change absolument rien au volume, si ce n’est un déplacement du gonflement, une fois retirées le soir, beaucoup moins problématique que l’étranglement du, aux bas de contention, mais au moins cela présentent l’avantage, de me sentir protégée si je veux faire quoi que ce soit, qui puisse me blesser un temps soit peu les jambes, comme une simple égratignure par exemple.
Aujourd’hui donc « nouvelle donne ». Cette « piste » de l’hypophyse sera t elle la bonne ? Je n’en sais rien.
Hier matin, je repensais à ce que j’avais lu, la veille dans un article au sujet du dérèglement de cette glande.
Il était expliqué que c’était elle qui fabriquait aussi, la prolactine, hormone qui est responsable de production de lait quand on choisit d’allaiter.
Ors quand moi j’ai alité mes trois filles à chaque fois, j’en avais trop peu je ne sais pas si je peux me fier à ça, ça n’est peut être qu'anecdotique.
J’ai lu aussi, que cette glande jouait un rôle aussi assez important sur la clarté de la voix, alors que je sais que la mienne quelquefois sans explication est particulièrement « difficile ».
En enfin, « le dernier pour la fin », j’ai lu que cette glande était celle, qui était responsable de la somatisation, de façon générale.
C'est-à-dire que quand vous êtes stressé, et que ça provoque des troubles purement physiques, et bien c’est par son intermédiaire que ce processus purement physique que ça se fait.
Ors je sais moi que j’ai un terrain à somatiser relativement facilement.
Enfin je dois clore par le plus amusant.
Il s’agit de l’interprétation purement psychanalytique, que moi j’en fais, qui est que la jambe soit de façon inconsciente, dans n’importe quelle société, un symbole phallique. (voir l'expression "prendre son pied".
Ainsi, il est tout à fait probable que mes œdèmes trouvent leur origine au moins en partie dans le fait que de cette façon ce soit ma part de masculinité qui s’exprime.
Il est à noter aussi que à cause de mes jamabes on s'est dit ici et là, que pour sauver les elepahant d'Afrique j'était bien evidemment, la personne la plus predisposée; il se trouve un artiste d'ailleurs quia fait une sculpture actuellement exposée, au centre André malraux, au havre qui represente une tête d'éléphant, multicolore qui tient dans sa trompe... une kalachnikov'.
J'ai appris ça, lors d'une reunion de la FIAC de Haute Normandie, il y a quelques semaines, j'en reparlerai dans un autre endroit.