Bon, j'étais vraiment trop epuisée, hier soir, pour regarder l'emission en live, hier soir.
Tôt ce matin, donc, ne dormant plus, je m'y suis recollée.
Certains commentaires, sont transmis à Thomas, en interne, parce que ça nous concerne lui et moi, et d'autres seront posés ici.
1 Sur sa démission : "aucun regret" mais "une tristesse".
Interrogé dès le début de l'émission sur son départ du gouvernement, Nicolas Hulot a dit n'avoir "aucun regret" mais il a signalé "une tristesse". "J'avais beaucoup d'espoir dans cette diversité gouvernementale, je trouvais que c'était un gage de succès." Mais pour Nicolas Hulot, sa démission "est un acte constructif, ce n'est pas l'arrêt de [s]on engagement".
Je comprends, cette parenthèse. Nous en sommes, tous là… je dirai « notre engagement », même si on ne s’est juste que croisés du regard, un jour, sur le plateau de Vivement Dimanche, quand il avait fait son émission, en temps qu’invité principal, invité par Michel Drucker.
Heureusement, qu’il n’est pas indispensable de se rencontrer physiquement, nécessairement, pour se considérer comme faisant partie d’une famille politique ou communauté d’idées, parce que je serai bien malheureuse.
Je crois qu’il doit prendre ça comme une expérience, ce qu’il a fait, visiblement, et dieu sait qu’en politique, les déceptions doivent être fort fréquentes, parce qu’entre le fantasme et le désir du pouvoir, comme quand on est candidat pour une élection, et la réalité, une fois élu(e, s), beaucoup tombent de haut, visiblement, plus qu’on ne le soupçonne, en tout cas.
2 Sur la taxe carbone : "Il faut un accompagnement social digne de ce nom"
La taxe carbone, "je l'ai défendue et je l'assume. Mais je l'assume à partir du moment où on la met en œuvre avec une dimension et un accompagnement dignes de ce nom. C'est ce qui a manqué, il faut le dire", a dit l'ancien ministre. "Je me suis battu, et notamment dans les semaines qui ont précédé mon départ, pour qu'on change complètement d'échelle dans l'accompagnement social de la transition énergétique et écologique", a poursuivi Nicolas Hulot.
Sur ce point, je suis d'accord, et je le crois de bonne foi. Il est alors, en accord, avec la posture ds gilets jaune, selon moi.
3 Sur les "gilets jaunes" : "une crise évitable"
Nicolas Hulot a déclaré avoir alerté l'exécutif sur le mouvement en cours. "Je veux bien tout assumer, j'ai tenté, quand je n'ai pas convaincu, j'en prends acte, mais j'aurais préféré effectivement ne pas avoir eu raison sur le risque d'emballement que l'on connaît", a-t-il dit face à un représentant du mouvement des "gilets jaunes" en duplex depuis Saint-Brieuc. "La France se serait bien passée de cette confrontation qui oppose l'écologie au social, alors que ma volonté était de réconcilier écologie et social. On n'y est pas parvenu et cette crise était évitable", a insisté Nicolas Hulot.
Rien à rajouter, pour ma part. Je le crois aussi, d'autant plus que l'ecologie, offre l'opportunité de créer des emplois, sur le moyen et long terme, pour peu qu'on s'en donne les moyens, politiquement, et que surtout, lintention soit là.
4 A un "gilet jaune" : "Ne mettez pas tout sur le dos de l'écologie"
Lors d'un échange avec Benoît Julou, le porte-parole des "gilets jaunes" de Saint-Brieuc, Nicolas Hulot a demandé de faire la part des choses, de ne pas blâmer l'écologie mais de s'en prendre au "matraquage fiscal" et à "l'inégalité fiscale".
Oui, sur ce point, encore, il a parfaitement raison.
Nous vivons aujourd'hui, dans un monde, qui exige une adaptabilité des politiques, qui dovent demontrer, qu'ils sont capables d'innover, et pour ça, de faire voter des lois nouvelles, prenant en compte, les nouvelles donnes, qui nou sont imposées, et l'écologie est une science, qui tend à mettre en évidence, à quel point, sous plein d'aspects differents, de nouvelles regles, doivent nous aider, à vivre mieux, sans nuire à notre environnement, qui pourrait ne plus être mal traités, et qu'on en soit victimes, sur notre santé, par exemple...
Mais il est parfaitement exact, d'observer, que si je puis dire, "tout ce qui deconne, dans notre pays, ne releve pas uniquement, et strictement, de l'écologie", enfin, c'est ce que moi, les propos de Nicolas Hulot, m'inspirent.
Un argument inconcevable pour Benoît Julou. "Le matraquage fiscal, ça commence par l'écologie", a rétorqué ce dernier. Et de conclure : "Pour l'écologie et seulement pour l'écologie, on va laisser des gens crever au bord de la route."
Je ne connais pas ce monsieur, mais il deraisonne, s'il met bien en évidence le court terme, ce qui est le problème actuel, parce que pour crever de faim (je connais bien, merci), effectivement, c'est de court terme, dont il est question.
Je touve son argumentaire meprisant l'écologie, purement et simplement, et refusant d'observer, que l'impôt, soit helas, une chose indispensable.
Autant, je trouve recevable, de pretendre, que l'impôt, doit être prelevé, de façon differente, je pense notamment, à l'evasion fiscale, autant, considérer que l'impôt ne soit observé, que sous l'angle écologique, me semble, stupide.
Le problème, reside non pas, dans le fait qu'il conteste, le principe de l'impôt, mais que l'impôt soit qualifié d'ecologique....
En fait, sa posture tend à criminaliser l'écologie, un comble, quand on sait, que c'est précisement, ce qui est la base même, de sauver les especes menacées, dont accessoirement, il n'ait pas encore saisi, que nous humains faisons partie.
Je dirai TRMP, sors de ce corps....
Désolée, d'être bassement terre à terre, ça doit être du à mes origines.
Mais si on vous fait payer, 100€ d'impôts, peu importe le pretexte sous lequel l'administration prétend vous le faire payer. La seule chose que je vois, c'est que ça sort de ma poche.
Là, il s'agit de la taxe sur l'essence, alors, que précisément, on sait que ça concerne bien peu l'essence, et que l'écologie, n'est en fin de compte, dans cette histoire, qu'un bouc emissaire...
Observer ainsi, qu'Emmanuel Macron utilise les mêmes procédés que les nationalistes, partout, dans le monde... Enfin, moi, c'est mon sentiment.
Je n'ai pas le sentiment, que les gilets jaunes, sont aussi contre cet impôt, qu'on ne le pense, je pense surtout, que beaucoup ont le sentiment, qu'on les berne, en utilisant des méthodes peu reluisantes.... Ils n'en sont pas encore, à nous mettre les enfants affames, pour justifier tel impôt ou tel autre, mais ça va peut être venir, non ?
5 Contre l'essor du populisme : il prône la solidarité
Face à "la tentation du repli sur soi et du populisme", Nicolas Hulot a proposé "un souffle puissant du respect, de la sobriété, de la solidarité". Et de poursuivre : "Mais la solidarité, ça ne marche pas dans un monde où la plupart de l'argent qui circule ne participe pas à la solidarité et où 1% [de la population] concentre 93% des richesses de la planète, où la tyrannie de la finance accapare l'ensemble des biens communs." Il a alors évoqué le leader de La France insoumise : "Il n'y a pas besoin, pardon pour Jean-Luc Mélenchon, d'être forcément Jean-Luc Mélenchon pour le dire. Et chacun, avec une fibre humaniste, devrait s'en offusquer."
Bon, rien à rajouter, sur ce point.
il fût un temps, où Mitterand avait dit à Chirac, je crois, "vous n'avez pas le monopole du coeur", visiblement, la version 2018, est deja en ligne.
6 Sur Emmanuel Macron : "On n'avait pas le même diagnostic sur l'état de la planète"
Interrogé sur sa relation avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe, Nicolas Hulot a déclaré avoir "une estime et presque une amitié pour le président et du respect pour le Premier ministre, mais on n'a pas réussi à se comprendre". "Je pense qu'on ne mesurait pas la même gravité. On n'avait pas le même diagnostic sur l'état de la planète et sur les menaces qui pèsent sur l'humanité", a-t-il estimé.
Il a dit, exactement, "nous n'avions pas le même diagnostic, alors, logiquement, on ne pouvait pas prescrire, lui, et moi, le même remède".
Difficile d'être plus clair, c'est sûr. Macron, ne vient pas d'un milieu modeste, je crois, et il ne connait pas vraiment ce que c'est que de vivre, en bas de l'echelle sociale, et ce que ça implique, quand aux conséquences de ce qu'il nous impose, au propre comme au figuré.
Je demeure persuadée, pourtant, que le milieu d'où l'on vient, n'est pas indispensable, pour faire preuve d'humanité, dans ses valeurs, mais on ne peut que rester songeur, en voyant à quel point, il sous estime la souffrance des français.
7 Sur la présidentielle de 2022 : il n’y pense "pas une seconde"
Nicolas Hulot va-t-il revenir en politique ? La question se pose, avec, pourquoi pas, l’élection présidentielle de 2022 en ligne de mire. Mais l’intéressé a balayé l’idée : "C’est un fantasme de journalistes", assure-t-il. Il n’y pense "pas une seconde" et estime que d’ici là, "il se sera passé bien des choses".
Bon...