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Le 12 janvier 2019, lettre ouverte à Emmanuel Macron.

Le 12/01/2019

Lettre ouverte, au président de la République, Emmanuel  Macron.

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1P51Z5-OFRTP?fbclid=IwAR2eoGlRU_qZoXtGqZMb_uHaiWrDpnycIqfGQ3rBPbCSh05HOCGmH2uk3Lc

    Monsieur le président.

    Il m’arrivait assez souvent, à l’époque  où François Hollande, était président de la République, de lui écrire,  que ce soit à la main, ou que ce soit, sur le site de l’Elysée, sur différents sujets,  et si je n’ai jamais reçu, déjà, à l’époque, pas plus de preuve du fait que j’avais été lue,  que de la moindre considération ou reconnaissance, je n’en avais jamais trouvé le moindre ombrage, pour la simple raison que ma motivation, était suffisamment altruiste, pour être désintéressée,  mais que surtout, par les faits, rien que les faits, et sa politique, à défaut d’être suivie  véritablement, j’avais l’absolue certitude, au minimum, que non seulement, j’étais lue, mais qu’en plus, « on tenait compte », de ce que je disais….

   Loin de moi, l’idée d’envisager, que vous seriez assez stupide, pour ne pas me lire….

    Hélas  pour vous, depuis le début de votre mandat, je vous ai fait savoir, à quel point j’étais en attente, vis-à-vis de vous, et de votre politique, et j’ai ainsi veillé, à protéger mes arrières, afin de faire profiter d’autres politiques, qui helas, ne sont pas encore au pouvoir.

    Néanmoins, il est vrai que je vous ai déjà écrit, quelquefois, si peu, je dois avouer, et j’en suis fière, car il ne s’agissait, et il ne s’agit  encore  aujourd’hui, que de l’amour que je porte à mes concitoyens et à mon pays.

   En somme « nécessité fait loi ».

   Trop souvent, à mes yeux, en ce qui me concerne….

   Mais c’est ainsi.

    Depuis le début de votre « percée », en politique, je vous ai perçu, comme un être opportuniste, comme fût, d’une certaine façon, Nicolas Sarkozy, à l’époque, dont il était parfaitement perceptible, que son humanisme de pacotille, n’avait pour seule fonction, que d’acheter l’opinion public, lors des campagnes  électorales….

    J’avais perçu, par contre, vous comparant à lui, non pas une forme d’altruisme, (hélas, désolée, pour mon honnêteté…), mais une culture générale  très fournie, bien plus que la mienne, mais vous n’avez aucun mérité sur ce point, et je dois reconnaitre à l’époque, même si je n’ai voté pour vous, comme la majorité des français, que pour éviter le pire,  que j’avais misé sur votre culture personnelle, pour vous soutenir, dans votre challenge….

    En somme, « en marche », on avait décidé d’y aller ce qui ne signifiait, pas pour nous, de vous suivre, mais au minimum, de vous observer, et d’espérer, que cette culture générale, guiderait vos pas, au moins  autant que votre conscience….

    L’impatience, n’est pas de mon registre, aussi, je ne vous ferai l’honneur, de faire référence au temps, qui vous sert d’eternel argument, pour tenter d’amadouer, l’opinion public…

   Qu’il porte un gilet jaune, ou qu’il n’est pas envie de le porter.

   Car il ne suffit pas  de ne pas le porter, pour considérer qu’on condamne, ceux qui le portent….

    L’article que j’ai découvert, hier, je dois avouer, m’a véritablement sidérée, parce qu’il reprend certains de vos propos,  (ces jours derniers, le 11 janvier, c’est bien là, le drame)qui m’incitent à penser, que votre culture générale, non seulement, ne vous ait  enseigné, mais bien pire, vous a enfermé, dans une tour « d’y voir », ou visiblement, vous ne parvenez plus à regarder, ceux, qui sont en bas….

   Que vous soyez un engeoleur, hélas, ne peut vous êtres reproché, c’est le jeu  de la démocratie,  qu’elle soit de pacotille, comme les démocratures à la Poutine, ou qu’elle soit bien réelle, comme la nôtre .

   Il n’en demeure pas moins, que les faits là.

   Je vous cite :

  « Trop de Français n’ont pas le sens de l’effort, ce qui explique en partie les “troubles” que connaît le pays ».

   Que n’ayez vous pas fait psycho, avant d’entrer dans la banque, vous auriez eu les bases, celles, que visiblement, la littérature, n’est pas parvenue à vous enseigner…

   Vous auriez eu, alors, les rudiments, du développement personnel, qu’on adolescent,  de 12 ans, même plus jeune, est cependant capable de comprendre, et de ressentir…

   Qui réside, dans le fait,  que le sens de l’effort, est une notion parfaitement naturelle, que ressent, n’importe quel humain, y compris, au CP, sur les bancs de l’école, pour apprendre simplement, à lire et à écrire, pour peu, qu’on lui manifeste, l’essence même du vivre ensemble, et qui réside, dans ce qu’on appelle, « le respect »….

   N’importe quel chômeur, ou n’importe quel salarié, sur cette terre, n’aspire, au fond, qu’à cette donnée fondamentale, qui réside, dans le fait, d’être humblement, « considéré », avec respect.

   Des lors, que ce sentiment, est ressenti, alors, le sens de l’effort, est une chose absolument naturelle, qui arrive aussi spontanément, que de remplir ses poumons d’air, pour respirer, ou de boire, un verre d’eau, pour se désaltérer.

   Vos banquiers, à l’époque, ne vous l’ont donc pas enseigné ?

   Quel dommage.

   Ensuite…

  Je cite, encore :

 “Notre jeunesse a besoin qu’on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l’effort et le sens de cet engagement qui fait qu’on n’a rien dans la vie s’il n’y a pas cet effort”.

  Pour qu’un jeune ait envie d’apprendre un métier, il faut provoquer l’envie, et pour provoquer, l’envie,  il faut qu’il ait eu des modèles, et qu’on lui ait donné l’opportunité, de faire des stages.

  Un jeune qui rechigne, à faire ces stages, et qui rechigne, à faire une ou des formations, c’est un jeune, qui a entendu de mauvaises expériences, sur le sujet, ce qui hélas, est courant.

  Là, encore, on en vient, à la notion de respect, qui visiblement, vous est si étrangère….

  Sinon, je dois avouer que le coup du discours, version sépia, sur le mérite, et sur le travail, en dit fort long, justement, sur votre totale incapacité, à vouloir analyser et reconnaitre veritablement, les racines du mal, dont vous vous évertuez à entretenir l’épaisseurs, afin de nourrir la révolte…

  Je cite encore :

 “Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois (tiens, un soupçon d’honnêteté) , liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la République (...) il y a des devoirs”.

  Je dois dire, que la formule, en ce qui me concerne a fait mouche…

  En effet, dans mon histoire,  j’ai connu un directeur d’entreprise, qui tenait ce discours, aussi.

  Ni lui, ni son entreprise, n’ont bien fini, et un procès aux prud’homme,  qui avait couté « bonbon », à l’époque, et c’était pas volé.

   Le souci, ne réside pas dans le fait que certains concitoyens, seraient des « assistés », allez je le lâche, heu non, pardon, je dis juste tout haut, ce que vous n’avez as trouvé le courage de dire,  dans votre discours.

  Quand aux devoirs, je dois avouer, que je suis estomaquée.

  La raison, c’est que cette notion, pour commencer, est parfaitement subjective.

  Aux yeux de certains,  le simple fait, de dire bonjour à son voisin, suffit humblement, là, où d’autres, vont considérer, que d’avoir une vie associative, ou se lancer en politique, est la première des politesses…

  Pour information, vous parlez ainsi à une spécialiste, puisque c’est bien ce que l’on dit de moi, ce qui soit dit en passant, alors, que je revendique, mon féminisme, ne fait aucunement ma fierté.

  Mais ceci, est un autre débat.

  Puisque vous parlez de devoir,  ayez l’obligeance, je vous prie, de vous soucier d’avantage du vôtre, qui réside dans le fait, de gérer notre pays, car si je n’ai pas la prétention de devenir président de la République, et pas d’avantage d’entrer en politique, cette dernière m’intéresse, pour des raisons, plus altruistes, que celles, qui ont justifié, que vous y soyez entré VOUS sous le mandat de François Hollande.

  En gros, vous ne semblez pas, être le mieux placé, il me semble, pour donner des leçons de morale, aux citoyens français, ne vous en déplaise.

 Assistés, disais je….

 « Assistés »  dont je fais partie, pour information, parce que bien que cherchant hardiment du travail, depuis toutes ces années,  et n’en trouvant pas, alors, que je touche l’allocation adulte handicapée, JE SUIS DONC, UNE ASSISTEE.

  Le souci, monsieur le président, réside, entièrement, sur le fait que le système qui est le notre, dans les pays que l’ont dit « civilisés », ou en tout cas, qui se prétendent comme tels, l’être humain, n’est que la variable d’ajustement, d’un système économique, exclusivement au service de l’argent, pour l’argent….

  C’est d’ailleurs, pour cette raison, que la crise des gilets jaunes dure autant, c’est que pour résoudre, un problème sociétal, qui relève,  d’un mépris de masse, dont visiblement, vous tenez absolument, à persévérer à nous en donner la preuve,  beaucoup de gilets jaunes, disent haut et fort, et vous êtes décidément bien sourds, de ne pas les entendre, donc, pas d’avantage les écouter, il disent, « nous vouloir être payés, à hauteur de notre valeur véritable »….

  Le respect, ne s’achète pas, monsieur, et visiblement, celle notion, vous échappe complètement, comme c’est triste.

  Mais ce que je trouve, surtout, infiniment plus triste encore, mais vous ne le voyez pas d’avantage, ça réside, dans le fait que parlant ainsi, comme un PDG d’après guerre, celle de 39 / 45, pour tout dire,  vous démontrez à quel point, vous êtes rigoureusement incapable, contrairement à vos beaux discours, dont la méthodologie, vous a été enseignée, pendant vos cours de théâtre, peut être ?

  Car ça sert aussi à ça, les cours d’éloquence, n’est ce pas ?

  Vous démontrez ainsi, alors, à quel point, vous êtes parfaitement réfractaire, disais je à la moindre évolution idéologique, en ce qui concerne votre relation à l’entreprise….

   Parce que l’entreprise de demain, monsieur Macron, elle devra respecter l’être humain, et le replacer au centre de ses préoccupations, quoi, que vous en pensiez, et quoi, que vous en décidiez.

   En tout cas, à présent, une chose est certaine, contrairement, à ce que je pensais jusqu’à maintenant, où le doute, jouait encore, en votre faveur(je pêche, quelquefois, par optimisme, je le reconnais), vous concernant, nous voilà, bel et bien parfaitement informés, sur votre déconsidération des français, ainsi que sur vos intentions.

   Et pour finir, moi  qui suis pourtant infiniment moins « cultivée » que vous, je vous donnerai l’occasion de vous enrichir d’une lecture de base, dont je crains qu’on ne vous ai privé, ou relisez donc, humblement, je vous prie, les Misérables, de Victor Hugo, comme on dit usuellement, sur France inter, avec Guillaume Gallien, « ça peut pas vous faire de mal ».

  Cordialement, Françoise Niel Aubin.

https://www.facebook.com/francoise.nielaubin.921/videos/246922356206679/

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