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Un juge viré, et accusé d’être responsable d’un suicide.

Le 17/02/2015

Dans JUSTICE.

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   Cette histoire est triste à en pleurer, parce qu’elle touche bien des domaines, où malheureusement beaucoup de souffrances, sont encore légion d’autant plus que sévit le chômage, hélas.

 Je veux parler du harcèlement.

   On en parle ces jours ci, au sujet de l’école, collège et lycée… Ensuite, on en arrive au bizutage pour ensuite, ça continue dans le milieu du travail… Je pourrai vous parler dans le même registre du droit de cuissage, etc, etc…… Je ne vais entrer dans les détails, des quelques menus arrangements dont certaines employées font les frais, consentis hélas, je pense trop souvent…..

   Mais il se  trouve que quand on est victime d’humiliations, de harcèlement, ou de pire, sur le lieu de travail, il est pour moi vraiment nécessaire de bouger et de se défendre.

   Sans aller nécessairement jusqu’à porter plainte véritablement il est vraiment important de comprendre qu’aujourd’hui compte tenu du chômage justement, il existe une pression bien plus au niveau du privé d’ailleurs, que dans le public, et pour cause qui rend la vie de certains pire que l’enfer.

   Pour commencer, en parler à sa famille… ET ne pas avoir honte. En parler au généraliste, qui en temps que médecin de famille est déjà là pour recueillir les confidences.

    Ensuite si ça persiste, et si la victime ne veut pas porter plainte, une simple main courante mine de rien, est déjà un témoignage, de faits et d’affirmations qui à plus forte raison si elles sont répétitives, pourront éventuellement appuyer plus tard  le dépôt  d’une plainte véritable.

   Quand un adulte se fait harceler sur son lieu de travail, le processus est exactement identique que dans la cour de l’école si ce n’est que les coupables sont encore moins pardonnables…

   Vous avez alors exactement les mêmes processus que ceux  qui existent dans une meute de loups avec un dominé et des suiveurs en quelque sorte.

   Attention je ne dis pas qu’une hiérarchie soit systématiquement néfaste, bien au contraire, je sais mieux que personne, à quel point au sein d’une entreprise cette hiérarchie est nécessaire.

   Mais enfin, quand, on signe un contrat de travail,  c’est dans le but de fournir un certain travail et si l’on doit subir les ordres voir une forme de domination d’un supérieur hiérarchique, il est parfaitement notable qu’en retour, le supérieur en question ait lui aussi, un certain nombre de devoirs vis-à-vis de ses subalternes.

   Ors nous savons tous qu’il arrive très fréquemment que des abus se produisent plus ou moins graves.

   Les conséquences psychologiques de ce harcèlement résident surtout dans le fait que selon des valeurs qui sont encore légion, surtout chez les hommes « un homme ne pleure pas » etc… Il est perçu comme humiliant de se plandre.

    Je faisais remarquer à mon psy, il y a 7 ou 8 ans, qu’il y avait selon mon observation bien plus de femmes que d’hommes en consultation… Ce qui est encore vrai aujourd’hui, en 2015, mais qui commençait déjà à diminuer à l’époque, mais ma remarque l’avait fait sourire.

   La raison en est que de clancher la porte d’un psy exige une forme d’humilité et de dire « je souffre, je veux m’en sortir pour ça je veux comprendre, et pour ça j’accepte de me remettre en question si c'est necessaire » processus que bien peu d’homme, ont la sagesse de faire, soit dit en passant, ce qui est bien regrettable.

   Il est bon  de noter que comme à l’âge de l’enfance, ou de l’adolescence, le dominant va être d’autant plus dominant, blessant ou harceleur, qu’il en a été victime lui, assez souvent avant, et qu’il refuse de le reconnaitre.

  Pour en revenir à ce cas en particulier,  ce que je trouve moi assez terrifiant, réside dans le fait que ce monsieur qui donc s’est donné la mort est « accusé » j'ai bien dit bien "accusé" d’avoir été paranoïaque….

 Mais enfin, QUI PARLE AINSI.. ?

 De deux choses , l’une…

   Soit  son intime conviction était qu’il était effectivement surveillé, dans ses faits et gestes, ce qui est parfaitement envisageable dans ce milieu à plus forte raison quand on sait que ce juge a été demis de ses fonctions et a cherché à nuire à deux journalistes, relativement à l’affaire Béthencourt…. Soit, ces accusations ne sont effectivement pas fondées….

   Mais une chose est sûre, c’est qu’on peut parfaitement être intimement persuadé d’être surveillé, filmé, photographié,  ou même que son téléphone soit ou bien ait été mis sur écoute, et que CE SOIT LA STRICTE VERITE, tout simplement.

   Ensuite moi je ne sais pas sur quels dossiers ce monsieur travaillait. Peut être que les dossiers au yeux du juge justifiaient qu’il en soit ainsi. Ou bien qu’il en ait été ainsi au début, et que le juge sentant le malaise s’installer, ait pris un malin plaisir à s’en amuser, par pure méchanceté, aussi pourquoi pas, les dossiers ne servent plus que de prétexte à son petit jeu sadique, ce qui arrive.

 Ensuite deux autres choses moi me questionnent.

   Que ce juge ait utilisé des méthodes pas très reluisantes au sujet des sources de ces deux journalistes m’interpellent moi…

   C’est que jusqu’à preuve du contraire, nous sommes en Démocratie et en Démocratie, les journalistes servent de lanceurs d’alertes.

   Ainsi, sans leur  travail,  la corruption et une multitude de faits répréhensibles  etc ou dysfonctionnements, ne seraient jamais démasqués…. Et je trouve moi à plus forte raison, quand on a appris, l’énormité du procès Béthencourt et les sommes juste phénoménales, qui sont en jeu, quels objectifs, et quels intérêts, ce juge jouait, en s’en prenant ainsi à ces deux journalistes ?

   Pour infirmation rien que sur les expertises psychiatriques je pense que s’il y avait pu y avoir un journaliste de planqué sous la commode à défaut d’y avoir le cul posé, il aurait pu INSPIRER le neurologue, qui visiblement ce jour là, avait une conscience professionnelle qu’un  « simple » (à ne pas voir comme péjoratif, mais plutôt au sens botanique) journaliste aurait pu corriger !

    Pour être franche moi, les personnes qui sont toujours mortes de trouille à l’idée de voir qu’un journaliste fouille dans ses affaires, ça me fait toujours marrer…

   Attention, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit. La vie privée doit dans la mesure du possible, être respectée…

    Mais enfin, quand on a rien à se reprocher, franchement je ne vois pas trop ce qu’on peut avoir à craindre.

   Moi par exemple j’invite les journalistes à venir enquêter sur mes évasions fiscales tiens….mdr.

    Et je dois dire pour conclure, que j’ai adoré la photo avec la pause qu’il prend. Version « non j’ai même pas peur de regarder la camera en face »…

   Ha ça c’est sûr « être assez con pour penser que de regarder la camera en face est suffisant pour laisser croire une seule seconde que ça puisse nous faire douter du fait qu’il ne soit pas bien catholique ce monsieur », là ça n’est plus « à pisser de rire » c’est bien pire que ça… Bon allez je vais aller mettre une pampers !

 

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