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Juges en déprime.

Le 19/02/2015

Dans JUSTICE.

 Etre juge « dur métier ».

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/le-cri-d-alarme-de-l-usm-sur-la-souffrance-au-travail-des-magistrats_1652926.html

    Et oui s’il est une profession qui ne manque pas d’être sous les projecteurs, également par le passé,  depuis toujours , à plus forte raison s’ils  étaient accusés d’être à la solde du pouvoir, c’était bien celle là.

   Mais je pense que dans l’esprit des gens tous domaines confondus, les magistrats sont des sortes de surhommes (ou surfemmes) qui de toute façon en voient tellement de toutes les couleurs de l’arc en ciel qu’ils blindés, archi blindés, intouchables, intouchés, insubmersibles, en béton armés, aux yeux d’autres, certains accusés, bien sûr surtout si ce sont des puissants « de l’autre côté du pouvoir » « corrompus jusqu’au milieu du trognon »…

    Oui je sais j’y vais un peu fort ce soir. Mais je ne crois être très loin de la vérité, dans mon jugement. Je viens tout de même de tricoter, deux bonnes heures à fond la caisse en digne Miss Marple de la Justice Française, et j’oses espérer que vous ne vous imaginez tout de même pas que ce soit pour ne faire  qu’effleurer le sujet.

   Je ne parle pas là de mon ressenti personnel, mais bien de la façon dont eux sont perçus, ce qui est bien différent.

   En ce qui me concerne moi, je n’ai eu que très peu affaire à eux… Quand ma petite sœur Nathalie, a été reconnue par mes deux parents afin qu’elle porte dorénavant le même nom que nous ses frères et sœurs. La dame m’avait semblée gentille, je n’avais que 9 ans. Même si la question « Est ce que tu as envie que Nathalie aille habiter ailleurs ? M’avait semblé parfaitement stupide, ridicule, et non avenue.

   Ensuite ça n’est que dans le cade de ma mise sous tutelle, que j’ai de nouveau eu affaire à l’une d’elle….. Et si sa ressemblance avec Nadine Morano est toujours bien réelle, au regard qu’elle m’a lancé quand je l’ai entrevue la semaine dernière et que nous nous sommes dit bonjour, il  me semble plus judicieux désormais, de l’envisager sous un angle diamétralement différent… En temps que juge  des tutelles professionnelle et parfaitement compétente dans son rôle.

    Aujourd’hui donc, il se trouve un syndicat de la magistrature qui ose aborder ce sujet tabou…

 Il est vrai que sous François Hollande la donne a quelque peu changé.

   Jadis jusqu’à Nicolas Sarkozy, il était notoire que les juges s’ils avaient une réelle conscience professionnelle, selon leurs spécialités savaient come c’est hélas bien souvent le cas partout dans le monde, y compris dans les pays dits démocratiques qu’ils sont priés de rendre Justice « selon la ligne politique au pouvoir ».

   Ors la nouveauté aujourd’hui, depuis que François Hollande a été élu c’est que la Justice est réellement indépendante du pouvoir, n’en déplaise à certains. Et pour cause.

    J’en tiens pour preuve, le fait que sous Nicolas Sarkozy, le ministère de la Justice était le cinquième ministère relativement au budget…..

   Mais là où les faits sont pour le moins interpellant c’est que sous Nicolas Sarkozy et avant lui aucun ministre de la Justice avait émis le désir, de remettre au gout du jour le discours, et la cérémonie relative aux auditeurs postulants pour entrer à la haute école de la magistrature….

 C'est-à-dire « les juges de demain ».

 Vous avez les détails ici.

http://www.justice.gouv.fr/la-garde-des-sceaux-10016/prestation-de-serment-des-auditeurs-de-justice-de-lenm-27846.html

 J’en ai déjà parlé ici :

   Et le fait que les ministres  de la Justice antérieurs, n’en aient pas éprouvé le besoin, était parfaitement conforme, au fait que pour les présidents et premiers ministres à l’époque la Justice était accessoire….

  Ce qui pour moi, est juste terriblement regrettable, parce que ça signifie justement qu’ils n’avaient et qu’ils n’ont aucune conscience, qu’en dehors du boire et du manger, ou plus encore « avoir du travail » vivre dans un pays qui a la chance d’avoir une véritable Justice qui soit juste, équitable, et surtout honnête, est la base de la toute bonne gestion d’un pays démocratique.

  Je suis désolée si certains pensent que je mets la charrue avant les bœufs… Mais je ne le pense pas.

   Je pense au contraire qu’il me semble tout à fait opportun de refaire l’histoire de la relation qui a existé entre la Justice et le pouvoir, et de constater comment cette relation ait du d’adapter pour parvenir à comprendre le malaise actuel.

    Avant François Hollande à l’Elysée, il est tout à fait probable, que certains juges, au fur et à mesure de la progression de leurs études aient choisi, de bifurquer, professionnellement afin de ne pas se rendre coupables, de complicité ou de relative partialité vis-à-vis d’un pouvoir qu’ils ne cautionnaient pas.

  Maintenant, je pense, ou plus précisément j’ai l’absolue certitude, que beaucoup de juges, sont infiniment satisfaits de pouvoir exercer leur métier en leur âme et conscience, de façon infiniment plus sereine que par le passé.

 Alors certains diront « mais de quoi, se plaignent ils donc »…..

 Et bien comme beaucoup de professions qui sont en contact avec énormément de souffrance il est parfaitement cohérent, que ce soit difficile, quelquefois.

 Pour moi le juge est l’autorité suprême lors d’un procès….

    En période de chômage hélas, il est tout à fait probable, que  le nombre des procès soit supérieur….

   Je pense moi, que compte tenu, de leurs spécialité, à chacun et conformément au discours de Christiane TAUBIRA sur le sujet, leurs responsabilités est immense, et il est possible que quelquefois sur le plan psychologique ce soit plus difficile que pour d’autres professions…

   Un procès c’est en quelque sorte, une forme de spectacle « en live » quoi qu’on en dise. Où les avocats notamment viennent un peu faire leurs numéros pour défendre leurs clients….

   S’il n’existe aucun moyen de suivi psychologique pour les juges je pense qu’il est souhaitable qu’il soit envisagé, plutôt en dehors dans le privé.

     Je ne vois aucune raison, moi, pour qu’un ou une juge n’ait pas le droit, d’être aidé sur ce plan, à plus forte raison, comme j’ai entendu Christiane Taubira le dire, lors de son discours,  avant-hier, qu’il était souhaitable que toujours, persiste la notion de doute, qui pour moi est juste absolument fondamentale.

  

Juges et conflits d’intérêt.

 J'ai vu passer un article, il y a quelques jours, sur les reseaux sociaux, FB, pour être plus precise,  que j'avais enregistré, mais impossible de remettre le grappin dessus.

 Qu'à celà, ne tienne, je suis allée, fouiller, et j'ai trouvé quelque chose...

 Voici de quoi, alimenter  ce débat.

https://www.dalloz-actualite.fr/flash/impartialite-des-juges-syndicat-de-magistrature-attaque-une-note-de-service-de-bertrand-louvel#comment-11551

 Et voici mon commentaire, posé, en bas de l'article.

Pour l'humour, je suis d'accord.

    De façon générale, il est indispensable pour pouvoir défendre ses droits, et si nécessaire, attendre de la Justice de son pays, qu'elle nous défende, mais bien au delà, au quotidien,  d'avoir un niveau d'estime de soi, suffisamment élevé, pour pratiquer l'autodérision.

    C'est un peu, une bouée de sauvetage universelle,  qui serait, à la psychologie, ce que le radeau de survie serait, à la SNSM..... c'est vous dire.

    Pour commencer,  je trouve interpellant, qu'on juge la Justice française, en la comparant à la Justice d'autres pays, alors qu'au sein de ces autres pays, je pense, aux USA notamment, la notion même de conflits d’intérêt, n'existe tout simplement pas.... 

  La question, pour moi, serait, de déterminer, si cette notion  devrait concerner le métier de Juge, ou pas.... 

 la réponse est OUI, sans conteste, mais certainement pas dans le cas présent....

 Si les juges incriminés, avaient des intérêts, dans une maison d’édition, relativement, à leur chiffre d'affaire, par exemple, il s'agirait bien, alors, d'un conflit d’intérêt,  qui verrait le jour, alors,  s'ils devaient juger, un justiciable, qui serait en affaire, dans cette maison d’édition, par exemple.

 C'est donc, strictement, au cas par cas, que cette notion, verrait le jour, ou ne le verrait pas. 

 On ne pourrait alors, parler, non pas d'une généralité, mais bien uniquement, au lieu d'une accusation, de conflit d’intérêt, d'une simple suspicion, de conflit d’intérêt, ce qui est bien différent.

 Il faudrait alors, en débattre, afin de décider, au cas par cas, si oui, ou non, il y a conflit d’intérêt, ou pas....

 Dans le cas présent,  le problème est tout autre, puisque l'accusation de conflit d’intérêt, concerne le reproche qui serait fait à des juges, d’assister à des réunions de travail, contre rémunération, pour compléter leurs connaissance, dans le secteur de l’édition....

 Sujet sensible, s'il en est,  (mais avec un objectif, sic !), si l'on observe, à quel point, certaines célébrités médiatiques, n’éprouvent aucunes difficultés, à être éditées.... Alors que précisément, leurs démarches, ne tend qu'à distiller, des tissus de mensonges, mensonges, historiques, qui n'ont pour objectifs, que de nourrir le populisme national, européen, et visiblement mondial, si l'on observe qui vient de lui signer, un contrat d'embauche, juteux....

 Je ne suis pas en train de prétendre, qu'il ne faille pas, ou plus, que l’édition de ses écrits,  soient systématiquement interdits...
 Nous vivons encore en Démocratie....

 Je prétends simplement, que d'aller, reprocher, à des juges, un soit disant conflit d’intérêt, au prétexte qu'ils seraient rémunérés, pour travailler sur ce sujet,  c'est se tromper d'ennemi, et observer, le métier de juge, sous un angle entièrement tronqué, et déformé....

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