google-site-verification: google7d26736b1ef720ed.html

Jacques Audiard se mobilise pour la libération du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov.

Le 13/07/2018

Dans JUSTICE.

https://cineday.orange.fr/actu-cine/des-cineastes-francais-demandent-l-aide-du-president-pour-sauver-oleg-sentsov-CNT0000014JO0w.html

https://cineday.orange.fr/actu-cine/emmanuel-macron-est-fan-d-audiard-de-belmondo-et-de-westerns-CNT0000012c2Cx.html

  Je cite l'article de Libération.

  Arrêté en mai 2014, en Crimée, pour avoir manifesté contre l’annexion russe, le réalisateur est en grève de la faim depuis le 14 mai, un mois avant l’ouverture de la Coupe du monde.

  En ce moment, sur le sol russe, se déroule la Coupe du monde de football 2018 de la Fifa. En ce moment, sur ce même sol russe, un cinéaste est entre la vie et la mort.

  Agé de 41 ans, père de deux enfants, il a débuté une grève de la faim illimitée le 14 mai 2018, un mois tout juste avant l’ouverture de la Coupe du monde.

  Il s’appelle Oleg Sentsov.

  Vous connaissez sans doute son nom, mais peut-être pas son histoire. Oleg Sentsov est né ukrainien, à Simferopole, en Crimée, où il vivait avec sa femme et ses enfants jusqu’au 11 mai 2014, jour de son arrestation par le FSB, les services secrets russes.

  Après un premier long-métrage encensé par la critique et primé dans de nombreux festivals internationaux, Oleg Sentsov préparait son deuxième film Rhino, lorsqu’ont éclaté les premières manifestations pro-européennes en Ukraine, en novembre 2013. Cinéaste et citoyen engagé, pro-européen convaincu, il a reporté le tournage de son film pour participer activement au mouvement Euromaïdan.

  N’acceptant pas l’annexion russe de la Crimée, il a manifesté et il est allé livrer de la nourriture à des soldats ukrainiens affamés et encerclés par les forces pro-russes. Il avait finalement décidé de tourner son nouveau long-métrage cet été-là, l’été 2014. Mais en sortant de chez lui, le 11 mai de cette même année, Oleg Sentsov a été enlevé puis torturé par le FSB pendant trois semaines, avant de réapparaître non plus en Crimée, mais au fond d’une prison russe…

  Malgré les protestations d’Oleg Sentsov, qui crie aux juges qu’il n’est pas un «serf», et qu’ils ne peuvent pas «l’annexer» comme ils l’ont fait avec la terre, il est considéré et jugé comme citoyen russe, et condamné à vingt ans d’emprisonnement dans un camp de travail forcé, après un procès qualifié de «stalinien» par Amnesty International.

  Depuis le 14 mai, Oleg Sentsov a débuté une grève de la faim pour demander la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens emprisonnés comme lui en Russie.

  Si la Communauté européenne et internationale ne fait rien de plus, Oleg Sentsov va mourir.

  On a volé son pays, changé de force sa nationalité pour lui faire prendre celle de ses agresseurs, on l’a envoyé pour vingt ans au fin fond d’un trou glacial, au bord du cercle arctique. Et l’Europe, l’Europe dont il rêvait au point de se battre pour que son pays en fasse partie, l’Europe, a laissé faire.

  Si rien ne se passe, Oleg Sentsov va mourir.

  Comme il le dit lui-même : sa vie est la seule arme qui lui reste pour résister et défendre ces 70 Ukrainiens que Poutine a enlevés à leurs familles et à leur pays, pour la seule raison qu’ils n’étaient pas d’accord avec sa politique expansionniste, imposée par la violence.

  Cet homme qui se bat au nom de valeurs que nous ne pouvons que partager, ne peut pas disparaître.

  Ce serait une terrible perte pour l’humanité et un nouveau terrible revers pour l’Europe. Si Oleg Sentsov mourrait aujourd’hui, c’est non seulement Vladimir Poutine, qui serait un peu plus éclaboussé, mais la France, l’Allemagne et l’Europe tout entière qui seraient entachées de son sang.

  Aussi nous conjurons l’Europe et plus largement le reste du monde d’utiliser tous les moyens en leur possession pour obtenir la libération immédiate d’Oleg Sentsov.

http://www.la-srf.fr/article/appel-%C3%A0-la-lib%C3%A9ration-imm%C3%A9diate-doleg-sentsov

APPEL À LA LIBÉRATION IMMÉDIATE D'OLEG SENTSOV ! 

"En ce moment, sur le sol russe, se déroule la Coupe du Monde de football 2018 de la Fifa.

En ce moment, sur ce même sol russe, un cinéaste est entre la vie et la mort.

Agé de 41 ans, père de deux enfants, il a débuté une grève de la faim illimitée le 14 mai 2018, un mois tout juste avant l'ouverture de la Coupe du monde.

Il s'appelle Oleg Sentsov.

Vous connaissez sans doute son nom, mais peut-être pas son histoire. 

Oleg Sentsov est né ukrainien, à Simferopole, en Crimée, où il vivait avec sa femme et ses enfants  jusqu'au 11 mai 2014, jour de son arrestation par le FSB, les services secrets russes. 

Après un premier long-métrage encensé par la critique et primé dans de nombreux festivals internationaux, Oleg Sentsov préparait son deuxième film "Rhino", lorsqu'ont éclaté les premières manifestations pro-euroépennes en Ukraine, en novembre 2013. Cinéaste et citoyen engagé, pro-européen convaincu, il a reporté le tournage de son film pour participer activement au mouvement Euromaïdan. N’acceptant pas l’annexion russe de la Crimée, il a manifesté et il est allé livrer de la nourriture à des soldats ukrainiens affamés et encerclés par les forces pro-russes. Il avait finalement décidé de tourner son nouveau long métrage cet été-là, l'été 2014. Mais en sortant de chez lui, le 11 mai de cette même année, Oleg Sentsov a été enlevé puis torturé par le FSB pendant trois semaines, avant de réapparaître non plus en Crimée, mais au fond d'une prison russe...

Malgré les protestions d'Oleg Sentsov, qui crie aux juges qu'il n'est pas un "serf", et qu'ils ne peuvent pas "l'annexer" comme ils l'ont fait avec la terre, il est considéré et jugé comme citoyen russe, et condamné à 20 ans d'emprisonnement dans un camp de travail forcé, après un procès qualifié de "stalinien" par Amnesty International.

Depuis le 14 mai 2018, Oleg Sentsov a débuté une grève de la faim illimitée pour demander la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens emprisonnés comme lui en Russie.

Si la Communauté européenne et internationale ne fait rien de plus, Oleg Sentsov va mourir. On a volé son pays, changé de force sa nationalité pour lui faire prendre celle de ses agresseurs, on l'a envoyé pour vingt ans au fin fond d'un trou glacial, au bord du cercle arctique. Et l'Europe, l'Europe dont il rêvait au point de se battre pour que son pays en fasse partie,  l'Europe, a laissé faire. 

Si rien ne se passe, Oleg Sentsov va mourir. Comme il le dit lui-même : sa vie est la seule arme qui lui reste pour résister et défendre ces soixante-dix ukrainiens que Poutine a enlevé à leurs familles et à leur pays, pour la seule raison qu'ils n'étaient pas d'accord avec sa politique expansionniste, imposée par la violence.

Cet homme qui se bat au nom de valeurs que nous ne pouvons que partager, ne peut  pas disparaître. Ce serait une terrible perte pour l'humanité et un nouveau terrible revers pour l'Europe. 

Si Oleg Sentsov mourrait aujourd'hui, c'est non seulement Vladimir Poutine, qui serait un peu plus éclaboussé, mais la France, l'Allemagne et l'Europe tout entière qui seraient entâchées de son sang.

Aussi nous conjurons l'Europe et plus largement le reste du monde d'utiliser tous les moyens en leur possession pour obtenir la libération immédiate d'Oleg Sentsov".


CALL FOR THE IMMEDIATE RELEASE OF OLEG SENTSOV !

Today, on Russian soil, the FIFA World Cup 2018 is taking place.

Today, on the same Russian soil, a filmmaker hovers between life and death.

Aged 41, a father of two, he began an indefinite hunger strike on May 14, 2018, a month before the opening of the World Cup.

His name is Oleg Sentsov.

You probably know his name, but perhaps not his story.

The ukranian Oleg Sentsov was born in Simferopol, Crimea, where he lived with his wife and children until 11 May 2014, the day of his arrest by the FSB, the Russian secret service.

After his first critically acclaimed feature film, which won awards in many international festivals, Oleg Sentsov was preparing his second film "Rhino" when the first pro-European protests broke out in Ukraine in November 2013. A filmmaker and committed pro-European citizen, he postponed his film in order to actively participate in the Euromaidan movement. Refusing the Russian annexation of Crimea, he took to the streets and delivered food to hungry Ukrainian soldiers surrounded by pro-Russian forces. He finally decided to shoot his new feature that summer, the summer of 2014. But as he left his home on May 11 that year, Oleg Sentsov was kidnapped and tortured by the FSB for three weeks, before reappearing not in Crimea, but the depths of a Russian prison ...

Despite the protests of Oleg Sentsov, who shouted to the judges that he was not a "serf", and that they could not "annex" him as they did with his land, he was treated and tried as a Russian citizen, and sentenced to 20 years of imprisonment in a harsh labor camp, after a "Stalinist" trial, to cite Amnesty International.

As of 14 May 2018, Oleg Sentsov has started an indefinite hunger strike to demand the release of all Ukrainian political prisoners incarcerated like him in Russia.

If the European and international community does nothing else, Oleg Sentsov will die. His country was stolen, his nationality forcibly changed to that of his aggressors, and he was sentenced to twenty years at the bottom of an icy hole on the edge of the Arctic Circle. And Europe, the Europe he dreamed and fought for his country to join, that same Europe let him go. 

If nothing happens, Oleg Sentsov will die. In his words, his life is the only weapon he has left to resist and defend the seventy Ukrainians that Putin holds hostage from their families and country for the sole reason that they do not agree with the expansionist policy he enforces with violence.

This man, who fights in the name of values that we share, can not disappear. His death would be a terrible loss for humanity and another terrible setback for Europe.

If Oleg Sentsov dies today, it is not only Vladimir Putin but France, Germany, and Europe as a whole that would be stained with his blood.

So we call on Europe and the rest of the world to use every means in their possession to obtain the immediate release of Oleg Sentsov.

 

Premiers signataires / First signatories :

Dominique Abel (Belgique), Hala Alabdalla (Syrie), Desiree Akhavan (Etats-Unis), Irène von Alberti(Allemagne), Claudia von Alemann (Allemagne), Marie Amachoukeli (France), Josza Anjembe (France),  Mathieu Amalric (France), Arnold Antonin (Haïti), Thomas Arsian (Allemagne), Yvan Attal (France), Jacques Audiard (France), Nabil Ayouch (France/Maroc), Josiane Balasko (France), Ramin Bahrani (États-Unis), Christophe Barratier (France), Antoine Barraud (France), Luc Battiston (France), Xavier Beauvois(France), Marco Bellocchio (Italie), Lucas Belvaux (Belgique), Patrick-Mario Bernard (France), Julie Bertuccelli (France), Thomas Bidegain (France), Simone Bitton (France/Maroc), Bertrand Bonello(France), Jérôme Bonnell (France), Lucie Borleteau (France) Guillaume Brac (France), Isabelle Broué(France), Mikael Buch (France), Claire Burger (France), Dominique Cabrera (France), Thomas Cailley(France), Robin Campillo (France), Laurent Cantet (France), Guillaume Canet (France), Leos Carax(France), Alain Cavalier (France), Filipa César (France), Jean-Sébastien Chauvin (France), Chad Chenouga(France), Laurent Chevallier (France), Malik Chibane (France), Patrick Chiha (France), Hélier Cisterne(France), Jean-Paul Civeyrac (France), George Clooney (États-Unis), Clément Cogitore (France), Abraham Cohen (France), Jean-Louis Comolli (France), Antony Cordier (France), Catherine Corsini (France), Pedro Costa (Portugal), Denis Côté (Canada), Alfonso Cuarón (Mexique), Pierre Créton (France), Dominique Crèvecoeur (France), David Cronenberg (Canada), Jean-Pierre Dardenne (Belgique), Luc Dardenne(Belgique), Jean-Pierre Darroussin (France), Émilie Deleuze (France), Edouard Deluc (France), Claire Denis(France), Arnaud Desplechin (France), Marie Desplechin (France), Caroline Deruas (France), Antoine Desrosières (France), Lav Diaz (Philippines), Leonardo Di Constanzo (Italie), Alice Diop (France), Mati Diop(France), Géraldine Doignon (Belgique), Ziad Doueiri (Liban), Maya Duverdier (Belgique), Atom Egoyan(Canada), Amélie van Elmbt (Belgique), Amat Escalante (Mexique), Victor Erice (Espagne), Abbas Fahdel(Irak), Frédéric Farrucci (France), Maureen Fazendeiro (France/Portugal), Philippe Faucon (France), Léa Fehner (France), Pascale Ferran (France), Hélène Fillières (France), Emmanuel Finkiel (France), Jennifer Fox (États-Unis), Dan Franck (France), William Friedkin (États-Unis), Nicole Garcia (France), Philippe Garrel (France), Tony Gatlif (France), Dyana Gaye (France/Sénégal), John Gianvito, Amos Gitaï (Israël), Delphine Gleize (France), Yann Gonzalez (France), Adoor Gopalakrishnan (Inde), Fiona Gordon (Belgique), Romain Goupil (France), Emmanuel Gras (France), Eugène Green (France), Reinaldo Marcus Green (États-Unis), Robert Guédiguian (France), Bourlem Guerdjou (France), Denis Gheerbrant (France), Miguel Gomes(Portugal), Lucas Guadagnino (Italie), Jose Luis Guerin (Espagne), Florian Kömer von Gustorf (Allemagne), Joana Hadjithomas (Liban), Lucile Hadzihalilovic (France), Andrew Haigh (Angleterre), Rachid Hami(France), Mia Hansen-Love (France), Todd Haynes (États-Unis), Michel Hazanavicius (France), Benjamin Heisenberg (Allemagne), Sonja Heiss (Allemagne), Erik Hemmendorff (Suède), Christoph Hochhäusler(Allemagne), Annemarie Jacir (Palestine), Agnès Jaoui (France), Thomas Jenkoe (France), Pierre Jolivet(France), Khalil Joreige (Liban), Cédric Kahn (France), Sam Karmann (France), Aki Kaurismaki (Finlande), Vergine Keaton (France), Lodge Kerrigan (États-Unis), Cédric Klapisch (France), Héléna Klotz (France), Nicolas Klotz (France), Ulrich Köhler (Allemagne), Kristina Konrad (Suisse), Asaf Korman (Israël), Gérard Krawczyk (France), Bruce LaBruce (Canada), Pierre Lacan (France), Isaki Lacuesta (Espagne), Joachim Lafosse (Belgique), Alexandre Lança (France), Nadav Lapid (Israël), Laurent Larrivière (France), Hicham Lasri (Maroc), Sébastien Laudenbach (France), Nolwenn Lemesle (France), Louis-Do de Lencquesaing(France), Serge Le Péron (France), Diego Lerman (Argentine), Katia Lewkowicz (France/Israël), Sébastien Lifshitz (France), Ken Loach (Angleterre), Marceline Loridan-Ivens (France), Julie Lopes Curval (France), Marie Losier (France), David Mackenzie (Angleterre), Mahamat Saleh Haroun (Tchad), Bertrand Mandico(France), Michael Mann (Etats-Unis), Vincent Mariette (France), Paul Marques Duarte (France), Tony Marshall (France), Lucretia Martel (Argentine), Valérie Massadian (France), Patricia Mazuy (France), Ursula Meier (France/Suisse), Agnès Merlet (France), Jonathan Millet (France), Santiago Mitre (Argentine), Avi Moghrabi (Israël), Ossama Mohammed (Syrie), Dominik Moll (France), Marie Monge (France), Gérard Mordillat (France), Nanni Moretti (Italie), Oren Moverman (Israël), Cristian Mungiu (Roumanie), Safy Nebbou (France), Lazlo Nemes (Hongrie), Cheikh Ngaïdo Bâ (Sénégal), Jonathan Nossiter (États-Unis), Anna Novion (France), Michel Ocelot (France), Mariana Otero (France), François Ozon (France), Arnaud des Pallières (France), Bojina Panayotova (Bulgarie/France), Rithy Panh (Cambodge), Mélanie Pavy(France), Pawel Pawlikowski (Pologne), Christian Petzold (Allemagne), Héloïse Pelloquet (France), Elisabeth Perceval (France), Thierry de Peretti (France), Viktoria Petranyi (Allemagne), Ralitza Petrova(Bulgarie), Joaquim Pinto (Portugal), Christian Philibert (France), Nicolas Philibert (France), Rafi Pitts(Iran), Bruno Podalydès (France), Caroline Poggi (France), Corneliu Porumboiu (Roumanie), Jean-Baptiste Pouilloux (France), Katell Quillévéré (France), Lola Quivoron (France), Lynne Ramsay (Angleterre), Gitanjali Rao (Inde), Aude Léa Rapin (France), Jean-Paul Rappeneau (France), Javier Rebollo(Espagne), Kelly Reichardt (Etats-Unis), Anne Kristin Reyels (Allemagne), Jaime Rosales (Espagne), Brigitte Roüan (France), Christophe Ruggia (France), Nicolas Saada (France), Madeleine Sackler (États-Unis), Ira Sachs (États-Unis), Ghassan Salhab (Sénégal/Liban), Thomas Salvador (France), Pierre Salvadori (France), Julien Samani (France), Marjane Satrapi (France/Iran), Régis Sauder (France), James Schamus (États-Unis), Pierre Schoeller (France), Martin Scorsese (Etats-Unis), Céline Sciamma (France), Julien Selleron(France), Guillaume Senez (Belgique), Julian Schnabel (États-Unis), Barbet Schroeder (Suisse), Moritz Siebert (Allemagne), Claire Simon (France), Jan Sitta (France), Jan Soldat (Allemagne), Silvio Soldini(Italie/Suisse), Jérôme Soubeyrand (France), Elia Souleiman (Palestine), Béla Tarr (Hongrie), Bertrand Tavernier (France), Giovanna Taviani (Italie), Jean-Pierre Thorn (France), Marie-Claude Treilhou (France), Joachim Trier (Norvège), Justine Triet (France), Pierre Trividic (France), Margarethe von Trotta(Allemagne), Fernando Trueba (Espagne), Tatjana Turanskyi (Allemagne), Jaco Van Dormael (Belgique), Marion Vernoux (France), Catalina Villar (Colombie), Denis Villeneuve (Canada), Jonathan Vinel (France), Elie Wajeman (France), Régis Wargnier (France), Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), Hans Weingartner (Autriche), Françoise Widhoff (France), Edgar Wright (Royaume Unis), Yolande Zauberman(France), Roschdy Zem (France/Maroc), Hanns Zischler (Allemagne), Rebecca Zlotowski (France), Andrey Zvyagintsev (Russie)

ainsi que :

ADA - Austrian Directors' Association

ARRF - Association des Réalisateurs et Réalisatrices Francophones Belges

APR - Association Portugaise des Réalisateurs

ARF/FDS - Association suisse des scénariste et réalisateurs de films

ACID - Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion 

La SRF - Société des Réalisateurs de Films

L'AFCAE - Association Française des Cinémas d'Art et d'Essai 

 

Pour signer l'Appel / To sign the petition : 

http://la-srf.fr/libérez-oleg-sentsov

 

Publication orgininale dans Libération du 6 juillet 2018.

   Au delà de l'indignation générale, qui, soit dit en passant, doit faire rire,  certains dictateurs, ou leurs adeptes, je trouve qu'il est pour le moins choquant d'observer que Vladimir Poutine est le premier à revendiquer, je dirai même, instrumentaliser la Culture, "quand ça l'arrange", alors, qu'il n'a aucun scrupule à lui couper un bras,  quand les artistes qui en sont la cheville ouvrière, ne sont pas conformes à ce qu'il voudrait.

  Car c'est la définition même de la culture, que d'être diverse et plurielle.

  Pour ce qui concerne le mondial de foot, il en va tout autant.

 Au delà de l'incroyable vitrine médiatique que représente le mondial de foot, qui effectivement, pour chaque pays, représnte symboliquement, une necessité de synthèse, d'un jeu de jonglage avec les pieds...

 Oui, vu sous cet angle, je reconnais moi même que c'est comique.

 Mais enfin, quoi, c'est bien ça, le foot, non ? Jongler avec les pieds.

   Paradoxalement, il s'agit alors de mettre en veille, une ambition individuelle, pour la mettre au service, d'un objectif collectif...

 Soit !

  Mais sorti de leur rôles de joueurs, pour chacun de leurs pays, c'est bien la sérénité, le respect des individualité de chacun des joueurs, et donc, leur liberté d'expression, qui par l'équilibre ainsi entretenu, permet d'aller DROIT AU BUT.

 

Culture cinéma Liberté d'expression émancipation FBI Européen

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !