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Nathalie NIEL AUBIN.

Le 15/05/2015

Dans FAMILLE.

 C'est ma petite soeur.

C'est "notre" petite soeur devrai je dire.

 Je precise que si je ne donne pas son nom d'epouse ça n'est pas que je refuse de le donner,, ou que je cherche à blesser qui que ce soit. mas uniquemenet pour parler d'elle, à l'époque où je la connaissais le mieux celle de l'l'enfance et de l'adolescence.

 Elle est décédée la semaine dernière, et on  l'inhume aujourd'hui. et la porte en terre à GOUPILLIERES.

 Son avis de deces, est paru sur internet, je ne connaissais pas ce site. C'est ma soeur ainée qui l'a inscrite hier.

http://www.avis-de-deces.net/f_nathalie-delafosse-niel-aubin-butot-76890-seine-maritime_1920291_2015.html

 Pour ma part je lui ai écrit un petit texte en hommage à la petite soeur qu'elle a été.

 J'espère pouvoir le lire à l'inhumation.

 

 

 Nathalie......

 

Je n’avais que 5 ans la première fois que je rencontrais Nathalie.

Elle arrivait de la maternité.

 J’étais allée la chercher avec papa.

Des lors, mes parents, Philippe Isabelle et moi, devenions sa famille.

 Imparfaite, soit, comme le sont toutes les familles.

Elle était à ce titre « la petite ».

 C’est comme ça que papa l’appelait, encore adulte, à chaque fois qu’il la taquinait.

 Avec papa, nous avions tous un surnom, et elle c’était « la petite ».

Quand elle était rentrée en CP à Goupillières, maman m’avait dit « surtout tu fais attention à elle » ….

 Elle portait un bonnet rouge et blanc, je m’en souviens fort bien.

Et personne n’avait le droit de le faire quoi que ce soit.

 C’était ma seule petite sœur.

 J’en avais qu’une, et c’était Elle.

 Un jour cédant à ses caprices, elle était tombée d’un petit voyage de foin,

Et s’était cassé la jambe.

Ça n’était jamais arrivé à aucun de nous quatre.

 Elle avait passé une nuit à l’hôpital, à Rouen.

 Forte de cette incroyable expérience, à son retour maman lui demandât, « comment c’était l’hôpital » ?

 ET répondit « beurk… y’avait de la peau dans le café au lait ».

 Et oui, toute son enfance, elle n’a jamais supporté qu’il y ait de la peau dans le café au lait, et maman devait toujours, le passer à la passoire.

 Adolescente avec notre cousine Florence j’ai fait d’elle une actrice !

 Dans le grenier, j’avais écrit une pièce de théâtre et Florence et elles étaient les actrices.

 Moi, j’étais l’auteur et le metteur en scène .

 Adolescente, je voulais absolument qu’elle soit une artiste comme moi.

 Alors je lui avais acheté un abat jour pour qu’elle le décore elle même.

 Une année Philippe, avait fait un sous verre qui représentait un chien de chasse, et derrière les trois frangines avaient une place, comme technicien mise en image cadrage, etc. il n’avait oublié personne.

 Alors que ni Isabelle, ni moi,  ni Nathalie, n‘avions fait quoi que ce soit.

Un jour je voyais Nathalie qui avait fait du rangement dans sa chambre.

 Je vois une boite…

Dessus était écrit « BOITES DE BOITES».

  A l’intérieur une autre boite, et puis une boite, et encore une boite.

 J’avais dit à Nathalie, « pourquoi tu as mis une étiquette avec écrit dessus «  boites de boites ».

 Elle avait poussé un grand soupir….

 Et puis en me regardant droit dans les yeux, puis avait expliqué.

 Parce que c’était une boite, qui n’a pour seule fonction que d’être une boite de boites.

 Un jour on avait fait un défilé de mode. Avec Florence,  Isabelle et Nathalie.

 On avait pris des photos, et chacune avait pris la pause.

Moi j’étais photographe de mode.

J’ai en mémoire aussi des souvenirs de pêche à  Pavilly vallée.

Nous allions pêcher elle et moi, seulement quand maman en avait marre de nous avoir dans les pattes.

 Adolescente, elle avait été à l’âge de 14 ans stagiaire chez monsieur Ballue.

 Entre les rempotages elle gardait quelquefois ses enfants.

Ainsi quand vous voyez Jean Ballue qui fait la fierté du marché de Pavilly, et bien sachez qu’occasionnellement c’est ma petite sœur Nathalie à 14 ans, qui a du quelquefois

Peut être pas lui changer les couches, mais au moins, lui essuyer le chocolat autour de la bouche à l’heure du goûter.

 Pendant ce stage, j’ai en mémoire, un pot d’hydrangea qu’elle avait rapporté, parce qu’il était défleuri.

 Je lui avais fait remarquer que c’était pas normal, de le jeter uniquement parce qu’il ne fleurissait plus.

 Elle était d’accord avec moi.

 Alors,

 Puisque Nathalie ne sera plus là, pour m’expliquer, qu’il ne faut jamais jeter un hydrangea sous prétexte qu’il ne fleurit plus,

 Je vous demande solennellement en sa mémoire,  de ne plus jamais jeter un hortensia pour la seule raison qu’il n’est plus en fleurs.

 Françoise NIEL AUBIN.

 

 

 

 

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