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Les familles de substitution.

Le 01/03/2015

Dans FAMILLE.

Familles de substitution.

 S’il est un mot qui crée l’unanimité dans la société d’aujourd’hui, c’est bien celui là.

   Le problème consiste dans le fit qu’elle revêt des choses bien différentes selon la personne qui l’évoque ou qui la revendique comme véritable pillier auquel on se rattache en cas de coups dur.

   Il n’existe à bien y réfléchir que deux véritables définitions parfaitement distinctes, et qui peuvent c’est l’idéal être confondues, c’est celle d’où l’on vient, et au sein de laquelle on a grandi, qui est assez souvent rattachée à une zone géographique, et je dirai même jusqu’à un terroir, quand on est issu de la campagne.

   Ici en Normandie on dit « un ors un » (avec la liaison s’il vous plait. Je précise que ça n’est pas quelqu’un qui vient de la ville. Non celui là, c’est simple « on ne l’appelle pas ».

   Non, un « ors un » c’est un qui vient d’ailleurs mais à la campagne. L’autre. Vous savez ce qu’ils en disent ?

 Ha que je suis méchante ce matin.

 « Qui aime bien châtie bien » Ou plus précisément comment cultiver l’autodérision dans la couche arable profonde du pays de Caux.

  Il se trouve toujours des personnes bien intentionnées qui seraient tentés de faire croire que les failles de substitution sont quelquefois plus valables que les familles d’origine.

 Cela arrive , « Dieu soit loué »….

   Mais avant la rupture quelquefois fatidique, avec la famille d’origine, il y a eu assez souvent aussi « la belle famille ». Qui elle de façon inconsciente, a été chargée de combler les lacunes de la famille d’origine.

  Il n’est pas question là encore de porter un jugement. C’est une famille aussi qui doit être considérée comme telle, avec ses avantages et ses inconvénients.

   Comme vis-à-vis de la famille d’origine je pense que les jeunes adultes s’ils s  ne sont pas dépendants d’eux financièrement, dans la mesure du possible, ont tout intérêt à entretenir avec eux, « une certaine distance » pour ne pas se trouver trop empêchés de mener leur vie, comme bon l’entendent.

   De façon générale, qu’il s’agisse de celle d’où l’on vient, ou de la belle famille, pour moi une chose est certaine. Considérant que j’ai bien morflé déjà, avec l’une et avec l’autre, et selon ce que j’ai pu observer et adopter comme posture, tout le monde  a à gagner à adopter une attitude sincère et franche et à ne pas se laisser emmerder.

   Ainsi, j’ai connu moi des parents dire à leur fille en parlant de son mari « tu sais il n’est pas très courageux  »… La fille unique, « qui devait tout à ses parents », et seule à devoir les  assumer affectivement, s’entendant dire ça très régulièrement avec une bonne petite piqure de rappel chaque jour, a fini conformément à ce que souhaitaient ses parents par divorcer.

     En vérité, ce que j’observe moi c’est que très fréquemment, quand il y a rupture, dans un jeune couple,  les parents, ou beaux parents sont bien loin d’être blancs sous le ventre » comme on dit, et le sont d’autant plus que le nombre d’enfants au sein de la famille, est moindre.

   Ainsi un enfant seul se retrouve à devoir assumer et supporter ses parents seul(e), quelque soit l’angle sous lequel les choses  soient envisagées, puisque généralement les parents ont d’après dire « fait tous les sacrifices » pour que l’enfant en question soit  conforme à leur fantasmes à eux…..

   Ce qui en résulte donc, le plus souvent c’est qu’ayant « investi » sur leur enfant, en monnaie sonnante et trébuchante, d’une part ils trouvent parfaitement légitime, de l’emmerder du mieux qu’ils peuvent, mais surtout ils génèrent au coeur de l’enfant en question, une indéfinissable culpabilité de ne pas être nécessairement conforme aux désirs de leurs parents, et bien pire de leur être éternellement redevables.

   Ce problème existe bien sûr au sein de bien des familles, mais l’avantage quand il y a plusieurs enfants c’est qu’en théorie, comme les parents ont eu des désirs et des fantasmes divers selon les enfants la « charge » affective et la contrainte qu’ils représentent, vis-à-vis de leurs enfants s’en trouvent partagés.

   Je précise que si je tiens ce discours,  ça n’a pas pour objectif de salir la famille en général mais uniquement, de lever le voile sur une vérité absolue, et ça n’est pas les psys qui risquent de me contredire,  c’est que la filiation, qu’elle soit génétique, ou uniquement affective, recèle des sources de souffrances extrêmement graves, qui sont autant de véritables handicaps,  voir de bombes à retardement, pour parvenir à se réaliser, et que de les connaitre en amont, permet précisément de mieux s’en protéger, puisqu’on en connait les ressorts, et donc on arrive à les identifier, et à agir en conséquence.

   Ainsi dés le début de son couple, le premier pour certains, et le seul pour d’autres, mais ça, ça n’est que l’avenir qui nous le dira, il y a certaines règles qu’il est souhaitable d’observer.

  Si l’on décide d’aller visiter l’une ou l’autre  des deux familles, en discuter avant…..Et si le désir n’est pas partagé y aller seul(e)…..Il n’existe aucune règle ni aucune loi qui implique que l’on doive faire  bonne figure, devant des beaux parents qui sont juges ou mal intentionnés, voir carrément hostiles.

  En contrepartie, au sein d’un jeune couple, il est extrêmement grave et formellement déconseillé, de faire pression sur sa compagne ou son compagnon, pour lui demander expressément de ne pas ou ne plus visiter ses parents.

    Si c’est uniquement de cette façon que le lien est maintenu, il est alors absolument impératif que l’enfant qui se retrouve alors à visiter seul(e) ses propres parents, exige de la façon la plus ferme le respect que ces derniers doivent avoir vis-à-vis de la compagne ou du compagnon.

   Par expérience, je sais moi, pour l’avoir d’une part vécu, mais aussi appliqué, qu’un tel traitement est parfaitement idéal, dans la mesure où il ne s’encombre d’aucun mensonge, ou d’aucune manipulation, ce qui génère une forme de vexation, il est vrai, au début, mais qui très rapidement engendre une forme de fonctionnement et de communication, qui tend à faire respecter le nouveau couple et le nouvel arrivant, de façon infiniment plus sûre que quelque autre manœuvre.

   Je suis parfaitement consciente, je précise, que tenant ce discours, j’en choque plus d’un ou plus d’une….

   Si mes propos choquent, je tiens juste à préciser que c’est il me semble, la seule attitude pour faire passer le message selon lequel la vie des enfants, ne doit pas être conditionnée par les désir des parents, qu’il s’agisse de la vie affective, sexuelle, ou professionnelle, et que quand les parents outrepassent leurs droit, il est important d’apprendre à leurs enfants de prendre les précautions pour s’en protéger.

   Il est vrai, pour être franche, que LA AUSSI j’ai une expérience que je n’ai pas choisie, et à laquelle encore aujourd’hui je suis confrontée, bien malgré moi.

   Pour ce qui concerne les familles de substitution, en dehors de celles que l’on adopte, ou qui nous a dopte comme dans le cas d’un nouveau couple, et des familles recomposées, elles se forment, de façon inconsciente, et s’apparente effectivement, au fait de ressentir, le phénomène de clan d’où l’appellation de « familles de substitution».

  La théorie selon laquelle la famille de substitution, qu’elle soit amicale, professionnelle, sportive ou artistique,  serait meilleure ou nécessairement mieux que celle qui nous a vu naitre, pour moi, est bien loin d’être une évidence, puisque là encore, il se trouve toujours quelqu’un, qui projette sur vous ce qu’il ou elle voudrait que vous soyez….. Au détriment de ce que vous souhaitez réellement.

    Cette famille de substitution peut s’avérer être non seulement tout aussi toxique, que celle d’origine, mais quelquefois même encore pire, puisque sentant le fait que l’enfant soit précisément en délicatesse vis-à-vis de ses parents, ou en rupture de communication, le « mentor » alors par le biais de la manipulation mentale, va faire le nécessaire pour le (la) couper de la famille d’origine, du club de foot, etc, pour se rendre indispensable et se faire passer alors pour un père ou une mère de substitution.

   Ce processus psychologique est très exactement décrit dans la fonction d’endoctrinement relatif au fonctionnement des sectes.

   Reste ensuite les familles d’où l’on vient, et où règne l’Amour véritable, qui sont bien sûr plus courantes que l’on croit.

   Je veux parler de celles, ou un frère ou une sœur sont capables de se réjouir du fait que vous ayez rencontré « quelqu’un de bien » et que vous ayez des projets avec, quelqu’en soit la nature….

    Ou bien  une mère qui vous encourage parce qu’elle perçoit que vous en avez besoin.

    Certaines poussent même le bouchon jusqu’à simplement se réjouir, de vous voir souriante, reposée,  active voir, uniquement être heureuse de vous lever le matin, c’est vous dire à quel point certaines sont effectivement bienveillantes.

   J’en connais même, figurez vous, qui se réjouissent de voir leur fille rire franchement, mais là je dois avouer que nous sommes véritablement dans la pure fiction…..

  Et oui là encore, « ça sent le vécu ».

Bon sinon, pour information aujourd’hui c’est la fête des grand mères.

    Ha la la, ces commerçants, qu’est ce qu’ils peuvent être inventifs pour vendre leur camelotte !

  Faire du pognon il n’ya que ça qui compte.

   Moi, comme  chacun sait, j’adore voir toujours comment rentabiliser la moindre occasion qui se présente.

    Alors en ce beau jour de êtes des grand-mère, je relise que c’est l’occasion rêvée, pour les  arrières grand-mère de faire chier leur fille, pour leur reprocher d’avoir mis au monde des enfants qui n’ont pas envie d’avoir d’enfants ! Et comme ça, « la boucle est bouclée » et surtout « rien ne se perd ».

  Mais pour en revenir à la notion de famille, de façon générale, il n’y a guère que celle que l’on construit soit même, qui est sensée nous donner meilleure satisfaction.

   C’est pour rappel, une fois le couple formé, physiquement, que les projets naissent, je précise ça simplement pour le cas où s’en trouveraient qui auraient quelques difficultés dans la chronologie de la psychologie, rigoureusement indispensable pour ensuite avoir la prétention que ce fantasme naisse.  

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