Je précise que j'ai regardé cette vidéo avec beaucoup d'intérêt.
Au sujet de la crise en question, je tiens pour commencer à mettre à l'accent sur le fait qu'il n'y avait comme syndicat que celui qui est le plus représentatif si l'on se fie à la superficie des exploitations qui sont concernées.
Or, si l'agriculture biologique est effectivement minauritaire en France, il n'en reste pas moins qu'elle existe bel et bien. Et le fait que la conféderation paysanne ne se soit pas jointe à la FNSEA, en soit en dit bien long sur le problème.
En effet, qu'est ce qui détermine effectivement, qu'un agricuteur se sente plus proche des valeurs de la confédération paysanne que de la FNSEA ?
La conception qu'il a de son travail, qui met en exergue, les valeurs qui ne sont pas necessairement diamétralement opposées, mais au minimum, en tout cas, qui sont autres.
Chacun sait que c'est là, que se trouve précisement, le noeud du problème, mais il n'y a guère que les agriculteurs eux même, qui soient en mesure d'en parler, puisque par définition, ce qu'ils pensent eux, et les valeurs qu'ils défendent et qui conditionnent leur travail, ainsi que leurs motivations, sont carrement, au coeur du problème.
Ors comme on dit vulgairement "pas un ne mouv"te".
Ainsi, moi je serai partculièrement interressée pour entendre les réponses à certaines questions que je me pose.
Parce que c'est bien gentil comme on dit chez nous, de râler sur les prix qui sont insuffisants, quand on leur paie leurs bêtes, je comprends mieux que personne quel est leur désaroi.
Mais j'aimerai particulièrement bien connaitre, moi leur point de vue sur certains points.
1...... Ont ils des pôtes, dans le milieu agricole, qui pratiquent une agriculture basée plus, sur la qualité de la viande et de leurs produits en général, sans pour autant que ce soit avec le label BIO ?
Et si oui, quels sentiments ont ils, relativement à leurs valeurs face à leur métier. L'un vis à vis de l'autre. Ou bien les agriculteurs productivistes version industrielle, sont ils dans leur coin POINT BARRE. Les bio dans leur coin. POINT BARRE.
Oui, je sais, je suis hyper chiante, surtout quand j'ai l'intime conviction de toucher un point particulièrement sensible.
2........Aujourd'hui, Manuel Walls et Stéphane le Foll, ont énumeré, les différentes mesures qui ont été prises. Certains pour répondre à la situation d'urgence et d'autres ennoncées pour favoriser des pistes afin de trouver des solutions sur le plus long terme.
Mais à aucun moment ces différentes pistes n'ont été évoquées, tout au plus, m'ont ils eux, chacun leur tour, tendue la perche, merci bien, pour bien signifier qu'il y avait là derrière, une crise que je qualifierai moi, d'idéologique, vis à vis du fait, de prétendre vouloir vivre de la terre.
Mais pour mieux comprendre je vais vous raconter une histoire.
Une de mes amies, est agicultrice. Elle a plusieurs enfants. Ils sont "sur le ferme" comme on dit tous les deux.
Elle m'expliquait il y a une dizaine d'années, qu'ils envisageaient d'être agriculteurs eux aussi.
Je lui dis "parfait, génial, mais qu'est ce qu'ils envisagent de faire exactement" ?
Elle ne repondait pas. J'insiste et je lui dis "tu sais aujourd'hui l'agriculture ça bouge beaucoup, avec les filières courtes aujourd'hui, ou bien le bio... Elle me coupe aussi sec, et me dit froidement, "ha oui, mais non non non, nous c'est pas du tout le style"....
Pour être franche, les sous entendus qui suivaient le dernier mot, en disait tellement long, que je n'ai même pas éprouvé le besoin d'investiguer plus que celà.
Enfin bon, "ce sont des gros", comme on dit dans le pays de Caux, vous comprenez. Et quand "on est des gros", et bien "on reste avec une mentalité de gros".
Inutile que je developpe plus que celà, il me semble.
Ensuite on va regarder le phénomène sous un angle quelque peu différent.
J'aimerai savoir moi, sur tous les exploitants agricoles, qui sont en crise aujourd'hui, quel est le poucentage d'entre eux, qui ne sont agriculteurs, que parce que leurs parents, l'ont été avant eux.
Ha oui, oui je suis particulièrement chiante sur le sujet, mais je le suis pour la bonne cause. Quelquefois, je sais, ça fait très mal.
Merci à Manuel Walls, pour "le génie des campagnes", il ne me reste plus qu'à développer, à présent.
Si je mets l'accent particulièrement sur le fait que beaucoup d'entre eux, sont issus du mode agricole c'est precisement pour poser l'index, sur un fait qui est incontestable,, et qui reside dans le fait, que reprenant l'affaire familiale on n'a pas la m^me motivation, que quelqu'un qui vient d'un milieu, qui n'en soit pas ....
Je précise à un copain du coin, dont je sais que leurs fils a pris une ferme, que je n'ai rien contre lui. Ni contre les autres, d'ailleurs, pour information.
Mais si je précise celà, c'est uniquement pour poser l'index, sur le fait que d'avoir une entreprise aujourd'hui impique necessairement, d'avoir l'esprit d'inititive, le goût de l'aventure eventuellement et de ne pas a voir peur, s de senmettre en danger quelquefois, pour experimenter e nouvelles pistes.
Et ce qu je trouve moi parfaitement abbérant, consiste à devoir constater que beaucoup de ces agriculteurs éleveurs sont pieds et poings liés, par leurs contrats, avec les acteurs de ces filières, exactement comme s'ils faisaient partie intégrante du personnel des grandes surfaces... Les emmerdements et les horaires en plus, excepté qu'à la fin du mois, ils n'ont pas ce que le mec qui remplit les rayon lui, a effectivement, le bulletin de salaire......Voilà mon sentiment. Et ça moi, je ne pige pas, qu'en temps qu'agricuteur, on s'en contente.
J'ai beaucoup apprecié, ce midi, un des jeunes agriculteurs qui disait "moi, je veux vivre de mon travail, plutôt que de toucher des subventions".
BON et bien voilà. C'est plutôt rassurant, non ? D'entendre ça. Remarquez pour être franche, faut pas non plus me prendre que pour une conne, j'ai fort bien compris qu'ils font bien gaffe à ce qu'ils disent, pour éviter la volée de bois verts.
Et pour ceux qui seraient en doute vis à vis de ce que j'ai dit précédemment, relativement au fait de prendre la succession de leurs parents, j'en tiens pour preuve, le fait que les cellules d'aide psychologique soient plus importantes, qu'ils ne l'étaient avant. Alors exploiquez moi, donc, pour quelle raison, statistiquement les agricuteurs BIO, eux, ont moins besoin d'être suivis psychologiquement, ce qui doit d'ailleurs être conforme au fait que le taux de suicide dans le milieu BIO doit être largement inférieur, au reste de la profession ? Je vous écoute. ' ( je parle en pourcentage bien sûr).
je trouve absolument incroyable de voir à quel point la droite,, puisse se comporter de façon aussi malhonnête vis à vis de notre gouvernement.
En effet, la sutation dans laquelle setrouve l'agriculture aujourd'hui n'est que le fruit d'une orirntation ideologique sur ce point qui est ancrée depuis plusieurs décennies, et qui a fait de nos agriculteurs avec les conséquences que l'on sait, de véritables industriels de l'agriculture, les obligeant à vendre leurs âmes au Diable, avec pour point de depart, le remembrement, il y a bien longtemps, qui sonnait le glas, de la beauté de nos paysages.
Qu'un agriculteur depuis ces decennies, je connais fort bien le probleme, mon père en était, ait eu pour ambition de pratiquer une agricuture sensée, humaine et somme toute, éventuellement plus modeste, mais "viable", et ces gouvernements successifs le pietinaient purement et simplement.
Certes, l'ère Mitterand n'a pas fait mieux, il faut le reconnaitre. Mais ceux qui ont été au pouvoir avant lui, et ensuite apres lui, n'ont rigoureusement rien fait pour que le cap soit modifié.
J'entendais Nicolas Sarkozy en parler ce soir au journal, même topo, aussi malhonnête et pire incompétant.