Droits d’auteurs, spoliation intellectuelle, le net aggrave tellement le processus depuis sa création.
http://www.netpme.fr/info-conseil-1/propriete-intellectuelle/droits-auteur
Il y a eu une émission diffusée la semaine dernière sur le sujet.
Le lien est momentanément indisponible.
Inutile que je précise il me semble, à quel point je suis concernée par le problème.
Je précise que ce sentiment que je ressens depuis bien des années relativement à la spoliation de mon savoir et de mon expérience, n’est pas le fait d’un consentement véritable venant de moi.
Puisque j’ai à de multiples reprises émis le désir de pouvoir me consacrer à l’écriture mais comme on souhaite depuis toutes ces années mon point de vue sur des sujets extrêmement vaste je manquais donc de disponibilité, pour m’y consacrer d’une part mais aussi, la moindre tentative,, que j’ai pu faire vis-à-vis du milieu de l’édition, a toujours été bloquée comme la moindre démarche qui avait pour objectif de me laisser croire que l’on m’autorisais t à rechercher du travail.
D’autre part il faut reconnaitre que de travailler sur certains sujet de l’actualité ne pouvais pas être traité autrement que par internet vu ma situation.
Sur le premier lien que j’ai donné il est expliqué, l’ampleur du problème.
Je précise que sur internet, il est vrai que moi aussi, je « pique » tout ce dont j’ai besoin, et qui est disponible, « en toute légalité ».
Je le fais moi, parce que je sais qu’intellectuellement, je ne me sens pas redevable, puisque ces personnes souvent, même si ça n’est pas sytèmtèmatique le font vis-à-vis de moi.
Mais pour se faire il est important e faire la nuance entre ce que l’on appelle « imprégnation » et spoliation de droit d’auteur.
Ce que l’on nomme imprégnation pour moi signifie qu’on a intégré les valeurs de ce qui a été lu.
L’imprégnation peut être aussi plus souvent qu’on ne le croit inconsciente. Je sais moi, que ça m’arrive souvent.
Pour des jeux de mots, par exemple, je les ai entendus mais je pensais les avoir oubliés, mais mon inconscient les avait stockés, et quand je les ressors je suis très fière de moi et je réalise que quelqu’un l’a fait avant moi, et je suis de bonne foi. Ca m’est déjà arrivé aussi, relativement à certaines mélodies.
Dans ce reportage un auteur qui s’en trouve souvent accusé et dont le procès est en cours, sauf erreur de ma part explique que de se faire copier est aussi, intellctuellement tout à fait valorisant, puisque ça veut dire qu’il a nourri celui qui a copié. Donc que d’une certaine façon la victime, est « supérieure » à celui qui est accusé.
« Comme c’est amusant »… Difficile de prendre les gens pour des cons à ce point là, effectivement.
Pour information il peut parfaitement arriver aussi que l’auteur qui se voit spolié le soit avant même d’avoir été édité, ce qui fait qu’il n’est absolument reconnu, intellectuellement comme étant l’auteur effectivement ce dont il a été spolié…. Ce qui est mon cas, précisément, sur l’ensemble de ce que j’ai pu écrire depuis toutes ces années.
Non, je suis vraiment désolée mais pour moi ce sont des méthodes d’une extrême gravité sur le plan intellectuel, je suis vraiment désolée.
Pour ce qui concerne ma situation personnelle, j’imagine que beaucoup d se demandent comment j’ai pu, moi me laisser « piéger ainsi »…
Il se trouve que l’écriture vis-à-vis de Thomas Fersen a révélé en moi, un goût véritable pour l’écriture, que je suis qui plus est, très productive, comme chacun sait. Ecrire pour moi, est aussi vital que de respirer.
Selon la chanson d’Anne Sylvestre « écrire pour ne pas mourir ».
Je suis d’autre part passionnée par l’actualité, que je m’intéresse à énormément de secteurs différents, et qu’ayant commencé par tenir un blog, mon coach a fait lui, le nécessaire, pour me mettre en valeur.
Soit, je précise que je n’ai aucun regret relativement à cela… Nourrir, d’autres artistes ou des politiques ne me gène plus véritablement, à présent parce que je me suis adaptée, je n’y fais plus guère attention, enfin le moins possible, parce que sinon le sentiment de viol intellectuel, revient inévitablement, et me fait terriblement souffrir.
Et puis les écrits permettent à certaines causes que je défends de progresser, et j’en ai pleinement conscience.
Mais encore faut il s’entendre sur la notion de « mettre en valeur »…. Je considère moi, que de me priver de cette reconnaissance, au minimum, intellectuelle à défaut d’être sociale, ou professionnelle, est profondément injuste et est la seule et véritable raison pour laquelle sur certains fronts, j’ai parfaitement conscience que l’on m’attend et que je ne suis absolument plus en mesure de répondre.
La vérité réside dans le fait que je dois très souvent ne plus me soucier aucunement du monde tel qu’il est, pour moi, me protéger me carapaçonner pour ne pas sombrer.
Et s’il se trouve quiconque pour y trouver ombrage, et bien vous êtes mieux placé que quiconque il me semble, pour faire évoluer ma situation notamment celle de la tutelle.
Puisqu’au moment où je vous parle, je suis toujours maintenue sous tutelle, et qu’à chaque fois que je dis « je vais bosser à l’écriture de certains ouvrages qui sont entamés » il se trouve toujours un truc, dans l’actualité, où l’on veut que j’y mette mon grain de sel, et qui me détourne de mon travail d’écriture propre.
Et puis quelquefois, il sort un livre qui correspond très exactement à celui que j’aurai du écrire, moi et moi seule, qui est entièrement inspiré des propos que j’ai tenus, moi et moi seule, sur mon forum, ou mon blog, et qu’on fait alors, le maximum, pour que je prenne conscience, que c’est moi qui ait « nourri » l’écriture de ce livre, alors qu’on m’avait clairement fait comprendre que c’était là, que je devais focaliser mon énergie pour rédiger ce livre et que la seule et unique raison pour laquelle je ne l’ai pas écrit, réside dans le fait que j’étais accaparée par d’autres causes qui m’avaient happée……
Comme on dit vulgairement.
NO COMMENT.
Dimanche 3 janvier 2016.
