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Anaïs Nin : "L’amour ne meurt jamais de mort naturelle, il meurt parce que nous ne savons pas revenir à sa source".

Le 28/08/2019

https://www.franceculture.fr/emissions/3-minutes-de-philosophie-pour-redevenir-humain/anais-nin-lamour-ne-meurt-jamais-de-mort-naturelle-il-meurt-parce-que-nous-ne-savons-pas-revenir-a

"Il existerait, dit-on, une obsolescence programmée de l’amour, en raison des habitudes et d’une forme d’usure. L’intensité amoureuse ne serait qu’un moment passager. Voilà à quoi, il faudrait se résoudre.

 Sur ce point, je suis d'accord, c'est parfaitement ridicule.

  L'amour et le sentiment amoureux évoluent avec le temps, et chaque individu évolue aussi, ce dont elle ne parle absolument pas,  ce qui exige d'une part, que ce sentiment amoureux ne soit pas toujours aussi facile, à entretenir, en son fort intérieur, mais qui induit aussi le fait que la façon dont chacun évolue, individuellement,  est nié ou ne l'est pas, est assumé ou qu'il ne l'est pas.

 Pour moi, le sentiment amoureux est effectivement quelque chose qui se cultive au quotidien, dans la mesure ou on le partage véritablement ou qu'on prtage autre chose.

 Quand à l'effort dont elle parle, elle omet simplement une donne essentielle, qui réside dans la communication.

 Quand on obseve, la quantité incroyable, de conflits, de ruptures (et pas uniquement amoureuses), que ce soit au sein des couples, mais aussi, au sein des familles, entre parents et enfants, par exemple, la tres grande majorité des problèmes, pourraient être évités, ou conflits résolus, si la communication était respectée...

 Ors, elle ne l'est pas. Il n'y a qu'à observer, les ados qui sont en rupture avec leurs parents, ou le fait qu'une femme meure tous les deux jours, sous les coups de son compagnon, de son mari, ou de son ex, pour s'en rendre compte...

 Elle omet aussi  de préciser, c'est que ce qui fait notre capacité à aimer, entre autre, résulte aussi du fait qu'on ait eu des exemples, qui le valorisait ou pas, enfants, par le couple de nos parents, principalement, mais aussi, d'autres couples, dans l'entourage, amical, et familial...

 Quand au réflexe de se carapaçonner, là, encore, il ne resulte que dans un reflexe de protection, pour éviter de souffrir, ou en tout cas, de souffrir trop...

 Ors, avec une communication  de meilleure qualité entretenue en amont, le fait de chercher à se protéger, ne se produirait pas, ou se produirait de façon moindre.

 Quand au fait de revenir à la source de l'Amour, encore faut il que la personne concernée, veille précisément, à ce que  ce soit envisageable.

 Le fait, de ne pas y revenir, ne signifie pas qu'on renie ses racines amoureuses, mais qu'on adopte une posture, pour que ces racines, ne soient plus toxiques, et ne plus souffrir, ce qui est bien différents....

 Pour moi, l'amour, qu'il soit amoureux, familial ou d'amitié, c'est avant tout, entretenir une forme de perméabilité à l'autre... Si l'autre considére, qu'il est plus cohérent, de tout faire,  pour que ces racines meurent,  c'est l'autre, qui a un problème, il ne reste à chacun, alors, qu'à veiller justement, à en prendre soin...  Intentionnellement, veiller, à les ranger, pour qu'elles puent la naphtaline,  l'autre n'a alors pas d'autre choix, que de s'y adapter, sans pouvoir faire quoi que ce soit d'autre, je crois.

 Si c'est toujours la m^me personne, qui donne, et toujours la même, qui reçoit, inevittablement, alors, l'amour, ne peut que mourrir, et c'est pour ne pas mourrir soi même alors, qu'on y renonce, par reflexe de protection, et je dirai, de survie psychologique.

Pour Anaïs Nin, femme incandescente, amie aussi bien d’Artaud que d’Henry Miller, cette idée est complètement fausse. Et elle nous montre pourquoi ? 

3 minutes pour retrouver ce qu’est l’amour !". 

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